Un petit muscle situé à la jonction de la vessie et de l'urètre joue un rôle très important : le sphincter. Celui-ci se contracte pour retenir l'urine dans la vessie mais se relâche pour permettre l'émission d'urine vers l'extérieur.
Dans cette situation, l'irritation chronique de l'intestin sera à l'origine de l'hyperactivité et irritabilité de la vessie. En effet, les crises répétées du côlon irritable vont engendrer l'accumulation de toxines dans l'organisme pour finalement parvenir à toucher la vessie, un organe voisin de l'intestin.
Cela se produit parce que les muscles de la vessie commencent à se contracter involontairement même lorsque le volume d'urine dans votre vessie est minime. Cette contraction involontaire entraîne le besoin urgent d'uriner. L'envie se produit plus fréquemment que ce qui est considéré comme normal.
L'urine sort du rein s'écoule dans un fin "tuyau" : l'uretère qui débouche dans la vessie. En bas de la vessie, on trouve l'urètre, autre fin "tuyau" par lequel l'urine va s'écouler à chaque miction. Chez l'homme, la vessie se situe devant le rectum, avec en dessous la prostate, une glande qui entoure l'urètre.
La descente de l'utérus appuie sur la vessie et le rectum. Une envie plus fréquente d'uriner, une incontinence ou un plus grand nombre de selles en sont les conséquences. En cas de prolapsus de l'utérus, des inflammations et des ulcères peuvent apparaître.
La cystite interstitielle est une inflammation de la vessie sans cause infectieuse. La cystite interstitielle produit une douleur au-dessus de la vessie, dans le bassin ou dans la partie inférieure de l'abdomen et provoque une nécessité fréquente et impérieuse d'uriner, parfois accompagnée d'incontinence.
Les symptômes les plus courants sont un besoin fréquent d'uriner et une douleur ou une sensation de brûlure à la miction. Les médecins peuvent souvent poser un diagnostic en se basant sur les symptômes, mais ils examinent généralement un échantillon d'urine.
Le symptôme le plus évocateur du cancer de la vessie est la présence de sang dans les urines ou hématurie, qui peut toutefois être présente dans d'autres maladies. Le cancer est détecté par des analyses d'urine et des examens d'imagerie médicale.
Un grand nombre de troubles médicaux peuvent accroître le risque de vessie hyperactive. Parmi ceux-ci on retrouve : la démence, le diabète, la sclérose en plaques, la maladie de Parkinson, un traumatisme de la moelle épinière, une infection urinaire, et un accident vasculaire cérébral.
Le système nerveux parasympathique contracte le muscle détrusor de la vessie via des fibres cholinergiques. Le système nerveux somatique contracte le sphincter strié via des fibres cholinergiques du nerf honteux.
Utilisez les principes de pleine conscience pour vous détendre et être dans le moment présent. Contractez les muscles de votre plancher pelvien 8 fois rapidement ou maintenez une contraction 8 secondes. Utilisez des affirmations positives comme “Je suis en contrôle de ma vessie” ou “je peux attendre”. Distrayez-vous!
La fistule colo-vésicale désigne une connexion anormale entre la vessie et le côlon. Il s'agit par exemple d'une complication rare de la diverticulose colique, une maladie se caractérisant par la présence de diverticules à l'intérieur de la paroi du côlon.
Douleur au niveau de la vessie
Les symptômes principaux sont une douleur de type compression et/ou brûlure, au niveau du bas de l'abdomen ou de la vessie, douleur qui peut se manifester aussi, mais plus rarement, au niveau de l'urètre ou des organes génitaux.
La cystite est une infection urinaire localisée au niveau de la vessie. Elle est due, dans 90 % des cas, à une bactérie appelée « Escherichia coli » ; mais d'autres bactéries ou micro-organismes peuvent en être la cause.
changements ou manifestations physiques : changement inhabituel d'un sein, perte de poids inexpliquée, nouveau grain de beauté ou modification d'un grain de beauté, apparition d'une grosseur ou d'un gonflement, voix rauque ou enrouée, difficultés à avaler, importantes sueurs nocturnes.
Le symptôme principal est la présence de sang dans les urines en fin de miction (hématurie) : ce sont les dernières gouttes d'urine qui seront teintées de sang. Le polype peut aussi se manifester par des brûlures en urinant ou par des envies douloureuses d'uriner.
Sans traitement, la tumeur va se développer dans la paroi de la vessie et ensuite envahir les organes voisins de la vessie : ganglions, prostate, vésicules séminales, utérus, trompes de Fallope, ovaire, etc. Des cellules cancéreuses vont migrer dans la circulation sanguine jusqu'au foie, aux poumons, au cerveau, etc.
Dans le cas d'inflammations de la vessie légères non compliquées, les remèdes maison peuvent soutenir un traitement médicamenteux par antibiotiques : Des applications de chaleur sur la région des reins ou la pose d'une bouillotte sur le ventre ainsi qu'un apport suffisant de liquide sont des remèdes populaires avérés ...
Dans quel cas le médicament SPASFON est-il prescrit ? Ce médicament est un antispasmodique. Il lutte contre les contractions anormales et douloureuses de l'intestin, des voies biliaires, des voies urinaires et de l'utérus.
Les antidépresseurs tricycliques et les AINS à doses standards peuvent soulager la douleur. Les antihistaminiques permettent d'apporter une amélioration, en inhibant directement les cellules mastocytes ou en bloquant les déclencheurs allergiques.
Les troubles de la statique pelvienne sont des pathologies féminines fréquentes qui se traduisent par des désordres fonctionnels dus à un relâchement du système de soutien des différents organes pelviens (vessie, utérus et rectum).
Définition : Cystocèle (descente de vessie)
Il s'agit d'un glissement vers le bas d'un ou plusieurs organes du bassin. Si c'est la vessie qui descend, on parle alors de cystocèle, si c'est l'utérus d'hystérocèle, si c'est le rectum de rectocèle.
L'échographie dynamique permet par voie périnéale ou endocavitaire, la visualisation des prolapsus et parfois des anomalies associées (avec des limites du fait du décubitus et de l'absence quasi-courante de défécation).