"Lorsque l'infection aiguë ne guérit pas, l'évolution se fait vers l'hépatite B chronique, définie par la persistance du virus dans l'organisme plus de six mois", constate le médecin. L'hépatite B chronique survient dans 2 à 10 % des cas et nécessite un suivi au long cours et parfois un traitement.
L'hépatite B est une maladie incurable, mais traitable, et le risque de transmission peut être presque entièrement éliminé.
L'hépatite C est plus grave que l'hépatite A et beaucoup plus grave que l'hépatite B. L'hépatite A se transmet par contact avec une personne qui ne s'est pas lavé les mains après avoir été à la toilette, ou par de la nourriture ou de l'eau contaminée. Elle n'entraîne pas d'infection ou de lésion hépatique à long terme.
Hépatite A
C'est la moins grave des hépatites virales. Habituellement, le corps la combat en quelques semaines et reste immunisé à vie.
La plupart des hépatites B (90%) guérissent spontanément en quelques semaines après une phase aiguë, mais les 10% restant, ce qui représente quand même 280 000 personnes, la conserveront toute leur vie.
Existe-t-il une cure contre l'hépatite B chronique ? À ce jour, il n'y a pas de cure contre l'hépatite B chronique. La bonne nouvelle est qu'il existe des traitements qui, en ralentissant le virus, peuvent contribuer à ralentir la progression de la maladie du foie chez les personnes porteuses d'une infection chronique.
Il n'existe pas de traitement permettant une guérison de l'hépatite B. S'il n'existe pas de traitement spécifique, certains médicaments sont prescrits afin de ralentir la progression de la maladie en maintenant le virus à un niveau bas et en évitant les lésions du foie.
À la différence des hépatites B et C, l'hépatite A n'entraîne pas de maladie hépatique chronique, mais elle peut provoquer des symptômes débilitants ou, en de rares occasions, une hépatite fulminante (insuffisance hépatique aiguë), laquelle s'avère souvent mortelle.
La salive des personnes atteintes de l'hépatite B peut renfermer le virus, mais à une concentration beaucoup plus faible que dans le sang. Or, la salive infectieuse peut transmettre le virus si elle est injectée dans le sang. C'est pourquoi les morsures sont dangereuses.
Des médicaments antiviraux permettent de guérir plus de 95 % des personnes infectées par le virus de l'hépatite C, mais l'accès au diagnostic et au traitement est limité. Il n'existe pas actuellement de vaccin efficace contre l'hépatite C.
Il n'existe pas de traitement spécifique capable d'infléchir l'évolution d'une hépatite aiguë. La maladie étant en général spontanément résolutive, l'hospitalisation n'est en principe pas nécessaire. Le plus important est d'éviter toute médication inutile.
Le premier enjeu est de protéger sa famille et son entourage proche en cas d'hépatite B. Il existe un vaccin contre l'hépatite B qui est efficace et bien toléré contrairement à sa réputation. Il permet de prévenir l'infection dans presque 100 % des cas. Il faut donc inciter son entourage à se faire dépister.
L'hépatite C se transmet lorsqu'une quantité de sang d'une personne porteuse du virus entre en contact avec le sang d'une autre personne. Le virus lui-même est petit et résistant. Il suffit d'une quantité minuscule de sang (même invisible à l'œil nu) pour transmettre l'hépatite C.
En cas d'hépatite B, le virus est éliminé chez l'adulte neuf fois sur dix. Sinon, il s'installe dans le foie : près de 280.000 personnes, en France, sont ainsi “porteuses chroniques” du virus de l'hépatite B. En cas d'hépatite C, le virus, plus “coriace”, s'établit chez les deux tiers des personnes contaminées.
Contrairement à l'hépatite B, le VHC devient chronique dans 80 % des cas. Le virus reste dans le corps et se multiplie dans le foie. Après plusieurs années, il peut provoquer des dégâts importants (risque de cirrhose et cancer du foie). Des traitements permettent de guérir de l'hépatite C.
L'hépatite virale E est une maladie infectieuse due à un virus (VHE) dont les réservoirs sont l'homme et certaines espèces animales. Elle est fréquente dans les pays à faible niveau d'hygiène (cas sporadiques et épidémies).
Selon leur mode de contamination, on peut les classer en trois types : hépatite d'origine alimentaire : les hépatites A et E ; hépatite transmise par le sang et les relations sexuelles : les hépatites B et D ; hépatite transmise par le sang : l'hépatite C.
L'overdose de paracétamol reste la première cause d'insuffisance hépatique aiguë et de greffe de foie. Médicament contre la douleur et la fièvre parmi les plus consommés en France, le paracétamol est présent dans toutes les armoires à pharmacie familiales.
L'évolution et la gravité dépendent surtout du type du virus. L'hépatite A est généralement bénigne. Les hépatites B et C, en revanche, sont beaucoup plus graves. L'hépatite B peut évoluer vers une hépatite fulminante, souvent mortelle, ou vers une hépatite chronique avec des complications.
Généralement, le cancer du foie se manifeste par un amaigrissement important, une perte d'appétit, des nausées, des douleurs dans la partie supérieure droite de l'abdomen, voire une masse détectable à la palpation. Ces symptômes nécessitent donc un avis médical et, au besoin, des examens complémentaires.
Le foie peut être agressé par différents types d'agent causal ; dont l'infection virale (comme les virus des hépatites A, B, C, D, E principalement), la toxicité de certains médicaments (comme le paracétamol ou les anti-inflammatoires non stéroïdiens) ou substances addictives (comme la drogue ou l'alcool), un désordre ...
Dans la très grande majorité des cas (98 % des infections), l'évolution de l'hépatite B est sans gravité. Neuf personnes sur dix vont éliminer le virus grâce à leurs défenses immunitaires : elles guérissent spontanément et sont immunisées parce qu'elles ont fabriqué des anticorps contre le VHB.
Elle repose sur certains examens biologiques une fois par an: - dosage des transaminases, - dosage des phophatases alcalines, - dosage de la gamma GT , - recherche de l'ADN sérique du VHB . En cas de toxicomanie ou d'homosexualité, il sera sage de demander une sérologie du VHD .
L'hépatite B chronique est une inflammation du foie qui est provoquée par le virus de l'hépatite B et qui a duré plus de 6 mois. La plupart des personnes atteintes d'hépatite B chronique n'ont aucun symptôme, mais certaines ont une sensation de maladie et de fatigue générale et perdent leur appétit.