L'ironie socratique consiste, pour le philosophe, à feindre l'ignorance afin d'exposer la faiblesse de la position d'une autre personne et lui en faire prendre conscience. Le mot grec eironeia (εἰρωνεία) s'appliquait en particulier à la litote comme forme de dissimulation.
Du grec eirôneia (ειρωνεία) : action d'interroger en feignant l'ignorance. Figure de rhétorique par laquelle on dit le contraire de ce que l'on veut faire comprendre. En philosophie, l'ironie est, pour Socrate, un instrument qui permet de déstabiliser son adversaire en l'interrogeant.
L'ironie consiste donc pour Socrate à employer des mots ou à développer des discours que l'on s'attendrait plutôt à trouver dans la bouche de son interlocuteur. Ainsi lorsque Socrate dialogue, il se fait passer pour quelqu'un de tout à fait ordinaire, voire même de superficiel.
Socrate cherche donc à montrer que les vertus morales particulières (par exemple : la justice, le courage, la tempérance, la piété, la sagesse) convergent toutes dans la vertu qui est une (en général), et, au-delà d'elle, en ce pour quoi la vertu est vertueuse ou l'excellence excellente, en vue de faire le bien.
Socrate employait l'ironie (ironie socratique) pour faire comprendre aux interlocuteurs que ce qu'ils croyaient savoir n'était en fait que croyance. La maïeutique, contrairement à l'ironie, s'appuie sur une théorie de la réminiscence qui affirme faire ressurgir des vies antérieures les connaissances oubliées.
Les buts de l'ironie : L'ironiste veut… dévoiler ce qui est anormal, faux, absurde ou amoral. critiquer, dénoncer, dévaloriser la cible – quelqu'un / quelque chose (avec mépris, avec rage…). se moquer de quelqu'un, ridiculiser une position, une idée.
Manière de railler, de se moquer en ne donnant pas aux mots leur valeur réelle ou complète, ou en faisant entendre le contraire de ce que l'on dit : Savoir manier l'ironie. 2. Opposition, contraste entre une réalité cruelle, décevante et ce qui pouvait être attendu : Je ne goûte pas l'ironie de la situation.
- AP1 : Il faut toujours suivre ses propres principes, si on n'en a pas de meilleurs, et non les circonstances. + AP2 : Il ne faut pas suivre l'opinion de la multitude mais celle du juste (même si la multitude a le pouvoir de nous faire mourir).
Socrate est sage de cette sagesse humaine qui consiste à reconnaître son ignorance, alors qu'il appartient aux dieux, et aux dieux seuls, de posséder le véritable savoir. Socrate va ensuite trouver d'autres hommes politiques réputés pour leur sagesse, mais chaque fois cette prétendue sagesse se révèle pure apparence.
Si prosaïquement, c'est la ciguë qui a tué Socrate, les causes profondes de sa mort sont à chercher ailleurs. La raison la plus simple face à cet abandon est peut-être l'âge de Socrate : en effet, lors de son procès, il a déjà soixante-dix ans – un âge honorable pour cette époque !
Aussi, parce que le dieu de Delphes a cité son nom, Socrate pense avoir pour mission de révéler aux hommes leur ignorance et de se préoccuper plutôt de leur âme que de leur corps ou de leurs biens matériels, afin qu'ils s'améliorent.
Dans la phase de l'exhortation, Socrate nous invite à un examen de conscience pour reconnaître et assumer nos idées erronées et faire le constat de nos ignorances. La seconde phase est celle de la réfutation ou « purification de l'ignorance ».
La défense se déroule en trois parties, toutes en lien direct avec la mort. Socrate se défend devant les juges, mais aussi devant toute la cité d'Athènes (composant le Tribunal de la Cité).
IRONISTE, subst. Personne (écrivain, polémiste) qui utilise l'ironie. Grattez l'ironiste, vous trouvez l'élégiaque (Barrès, Barbares,1888, p.
Dans le cadre d'une assertion ironique, le locuteur viole délibérément une des règles du principe de coopération afin de transmettre son message. La compréhension de l'ironie par l'interlocuteur implique que ce dernier supprime le sens littéral de la phrase pour lui donner un sens plus approprié au contexte.
“Le bonheur c'est le plaisir sans remords. ”
Socrate, le principal protagoniste des dialogues de Platon, considère que la vérité n'est pas innée pour l'être humain mais qu'elle doit être acquise. Pour cela, nous devons d'abord prendre conscience que la plupart de nos pensées sont en fait des opinions, comme nous l'avons vu plus tôt.
Pourquoi ? Nos croyances et convictions façonnent notre perception du monde. Lorsqu'on est persuadé de savoir quelque chose, on abandonne une posture de recherche et on ne voit plus du monde que ce que l'on croit. Toute certitude limite notre accès au savoir et renforce notre ignorance.
Socrate considère qu'échapper au châtiment est une peine que l'on ne peut souhaiter qu'à ses ennemis car ne pas expier ses crimes est le pire des maux.
Le philosophe athénien Socrate est accusé par Mélétos de corrompre la jeunesse, de nier les dieux de la cité et d'introduire des divinités nouvelles à Athènes. Socrate est condamné à mort par le tribunal de l'Héliée, à Athènes, en 399 avant J.
Elle constitue la catégorie essentielle de la pensée morale. Mais cette distinction entre la faute et l'erreur est moins claire qu'il n'apparaît à première vue. Ainsi, Socrate soutient que la faute se réduit à une erreur, que nul n'est méchant volontairement car « le bien est la source de toutes nos actions » [1] .
Le problème, c'est que les frontières qui séparent l'ironie d'autres phénomènes tels que le sarcasme, l'hyperbole, l'euphémisme, ne sont pas bien tracées, bien qu'ils puissent être associés à l'ironie dans certaines situations.
Qui s'intéresse aux choses importantes; se montre réfléchi et soigneux dans ce qu'il fait.
Réponse n°1 : casser la blague
Donc, face au sarcasme, vous pouvez réagir au contenu littéraire et ignorer le ton, comme si vous n'aviez pas compris. Répondez à l'opposé, avec sincérité. De cette façon, la personne sarcastique sera obligée de s'expliquer et vous éviterez de nouvelles attaques.