La réduction de capital a pour principal objectif d'assainir les comptes de l'entreprise. C'est notamment le cas lorsqu'elle a subi des pertes financières. Toutefois, elle peut être mise en œuvre, même si la situation financière de l'entreprise n'est pas compromise.
La réduction du capital social motivée par des pertes a pour effet une diminution de la participation des associés ou actionnaires sans remboursement de leurs titres sociaux, soit en diminuant la valeur nominale des parts sociales ou actions, soit en diminuant leur nombre.
Le coup d'accordéon est une solution adaptée, car elle permet de diminuer le montant du capital social pour apurer les pertes avant de procéder à la reconstitution du capital social pour repartir sur des bases saines.
Deux raisons principales ressortent. La première est le renforcement financier de la société. Augmenter le capital en numéraire permet en effet de réaliser de nouveaux investissements, d'équilibrer la trésorerie ou encore de développer son activité. La seconde raison est l'évitement du recours à l'endettement.
Dès l'extrait Kbis obtenu, votre banquier va virer l'argent du capital figurant dans le compte temporaire vers un compte définitif. Ainsi, la société va disposer dès le début de l'argent avec les moyens de paiement comme la CB, le chéquier, les prélèvements, les virements, etc.
L'opération consiste à apurer les pertes comptables grâce aux comptes courants d'associés. Dans ce cas, la variation d'actif net (à hauteur des pertes imputées), constitutive d'un bénéfice taxable, absorbe les déficits antérieurs reportables, qui ne sont donc plus susceptibles de report.
La réduction de capital dite « en coup d'accordéon » se produit généralement suite à la constatation comptable d'un manque de capitaux propres. En France, elle est obligatoire lorsque ces capitaux sont inférieurs à 50 % du capital social. En effet, selon le Code de commerce (article L.
Également appelés "capitaux propres", les fonds propres regroupent à la fois l'ensemble des capitaux apportés par les actionnaires lors de la création de la société et à l'occasion d'une augmentation de capital mais aussi les fonds acquis par une entreprise en raison de son activité.
La réduction de capital par rachat d'action peut se faire de deux manières : En numéraire : c'est à dire avec des liquidités, et dans ce cas cela exige une sortie de trésorerie ; Par attribution d'actif de l'entreprise : on donne une partie de l'actif de l'entreprise (fonds de commerce, clientèle, droit au bail…)
La procédure à suivre pour la réduction du capital
Il faut ensuite procéder à la publicité de cette modification par le biais d'un journal d'annonces légales. Enfin, cette modification doit être déposée au greffe ou au CFE afin d'officialiser et enregistrer la réduction du capital.
Le versement d'un dividende
Il est possible de prévoir d'effectuer une distribution exceptionnelle de dividende et distribuant tout ou partie des réserves disponibles. L'associé peut espérer récupérer entre 60 et 70% de la trésorerie distribuée.
Dans le cadre d'une perte de la moitié du capital social, la loi vous permet soit, de dissoudre votre société, afin de mettre un terme à son activité, soit, de poursuivre l'activité en reconstituant les capitaux propres.
déposer un dossier de modification des statuts en raison de la réduction du capital social, assorti du procès-verbal de l'assemblée générale extraordinaire, au centre de formalités des entreprises (Chambre de Commerce et d'Industrie pour une SARL) ou au greffe du tribunal de commerce compétent.
Les capitaux propres négatifs, aussi appelés fonds propres négatifs, s'expliquent par une raison essentielle : une société a dégagé une perte importante au cours d'un ou de plusieurs exercices, supérieure à la moitié de son capital social et de ses réserves.
Le bénéfice peut être partiellement ou totalement distribué aux associés, il se calcule selon la formule suivante : Bénéfice distribuable = bénéfice de l'année - pertes antérieures - dotation de la réserve légale - dotation de la réserve statutaire + réserves distribuables + report à nouveau créditeur.
L'affectation du résultat doit tenir compte : De réserves légales : la loi impose aux sociétés d'affecter en réserve légale (N° de compte du Plan Comptable Général : 106100) une partie du résultat. Les sociétés doivent affecter chaque année à la réserve légale 5 % du bénéfice net de l'exercice.
L'augmentation de capital permet à l'entreprise de financer sa croissance ou de régler ses dettes. L'actionnaire déjà en place risque la dilution de sa participation s'il ne pas participe à l'opération. Il est impossible de prévoir l'effet d'une augmentation de capital sur le cours de l'action.
Conséquences de l'opération. Une augmentation de capital entraîne généralement une augmentation des capitaux propres et donc des ressources stables mais aussi du fonds de roulement de la société, et une dilution des actionnaires.
L'augmentation du capital est possible à plusieurs occasions. Elle permet de réaliser de nouveaux investissements (développement d'une activité, machine, achat d'un brevet…), de revaloriser la valeur des actions, de faire entrer des tiers au capital.
Le capital social est bloqué à la banque au moment de la création pendant quelques jours. Ensuite, dès qu'il est débloqué, il peut être utilisé pour permettre à la société de fonctionner.
Déblocage du capital : à réception du Kbis
Ce n'est qu'une fois le Kbis reçu que la banque débloque le capital et le place sur le compte courant de la société. L'opération de déblocage du capital, c'est en fait, la récupération du capital par la société au démarrage de l'activité.
Pour définir le montant du capital social lors de la création d'une entreprise, il faut prendre en compte deux éléments : le montant des besoins financiers de l'entreprise pour démarrer, le montant minimum psychologique permettant d'être crédible sur son marché.