Le contrat de mariage signé des futurs époux avant la célébration de l'union leur permet de définir de manière précise quelles vont être les relations patrimoniales des époux pendant le mariage, le sort des biens, les avantages conférés aux époux, leurs contraintes professionnelles.
En l'absence de démarche particulière, les époux sont soumis au régime de la communauté légale. Si les époux ou futurs époux veulent opter pour un autre régime matrimonial, ils doivent établir un contrat de mariage. Le recours à un notaire est obligatoire.
Lors d'une union, certains souhaitent signer un contrat de mariage qui a pour objectif principal de protéger les biens respectifs, en conservant la gestion et la conservation de la libre disposition de ces biens.
En moyenne, le prix d'un contrat de mariage se situe entre 350 et 500 euros. Il englobe le prix des formalités juridiques et administratives et la rémunération du notaire.
L'époux décédé ne laisse ni enfants, ni père et mère :
Ainsi, l'époux survivant hérite de la totalité du patrimoine de son époux défunt. Exception : les biens reçus par l'époux défunt, en héritage ou par donation, pendant le mariage, sont dévolus pour moitié à ses frères et sœurs, le cas échéant.
Le cas d'un contrat de mariage sous le régime de la communauté universelle avec une clause d'attribution intégrale au conjoint survivant est une solution pour avantager son époux. Ce contrat permet de faire du conjoint survivant le bénéficiaire unique de la succession.
Pourtant, le régime de la séparation de biens devient de plus en plus courant. Il est même en tête des contrats de mariage le plus choisi, ce qui s'explique par les divers avantages qu'il présente.
Il faut prévoir un délai pour signer son contrat de mariage chez le notaire. En effet celui-ci doit être signé et publié auprès de la mairie au moins 15 jours avant la date du mariage. Ce délai permet notamment de vérifier qu'aucun des deux conjoints n'est déjà marié.
Les principaux régimes matrimoniaux sont : le régime de commu- nauté qui peut être adapté en fonction des intérêts des futurs époux, la séparation des biens, la participation aux acquêts et la communauté universelle.
La séparation des biens permet de garder une vraie indépendance financière vis-à-vis de son conjoint. Cela permet de gérer son argent en toute indépendance, comme avant son mariage. Pour les entrepreneurs, cela assure que les créanciers ne pourront pas toucher au patrimoine du reste de la famille.
Les différents types de contrats de mariage :
Les régimes communautaires : la communauté universelle. Les régimes mixtes : la communauté réduite aux acquêts, la participation aux acquêts. Les régimes séparatistes : la séparation de biens.
C'est pour d'autres raisons qu'il est utile de signer un contrat de séparation de biens dans les familles dites recomposées. En effet, dans le régime de la communauté légale, tout ce que les époux économise tombe en communauté. Ainsi toutes les économies effectuées par les époux pendant le mariage sont communes.
Qui hérite en cas de séparation de biens ? Lors du décès d'un des deux conjoints, on appelle l'autre époux un survivant qui a une part du patrimoine qui lui est réservée. Dans le cadre du régime de séparation des biens, le conjoint survivant reprend ses propres biens et la moitié des biens communs.
Le contrat de mariage permet de faire de votre époux votre héritier, mais ne permet pas de nommer de liquidateur, de prévoir d'autres héritiers ou encore de prévoir comment l'héritage sera géré. C'est toujours mieux que rien, mais cela ne remplace pas votre testament!
Si vous vous mariez sans contrat de mariage, vous êtes automatiquement soumis au régime de la communauté légale. Il s'agit de la communauté réduite aux acquêts qui distingue les biens suivants : Biens propres de chacun de vous 2 : biens mobiliers : Bien qui peut être déplacé.
Les témoins d'un mariage sont choisis ensemble par les futurs époux. Ils doivent être âgés d'au moins 18 ans (ou être émancipés). Aucune autre condition n'est requise. Il peut s'agir de membres de la famille ou non et il n'est pas fait de distinction entre les sexes.
Avantages des régimes de séparation de biens :
Chacun des époux reste propriétaire de ce qui lui appartient, de son patrimoine. Cela évite tout litige. Les dettes d'un époux n'engagent pas l'autre époux. Les transmissions sont plus faciles entre parents et enfants.
Un acte de naissance des deux époux, datant de moins de trois mois, vous sera notamment demandé ainsi qu'une copie de vos pièces d'identité respectives. Il vous sera également demandé de remplir une fiche de renseignement d'état civil. Si vous avez déjà été marié, la copie du jugement de divorce est exigée.
"Entre 25 et 30 mariages blancs étaient organisés à l'année, dans les Ardennes, la Marne et en région parisienne", explique une source proche de l'enquête. Le mariage était facturé 23.000 euros au ressortissant étranger.
La donation au dernier vivant, également appelée donation entre époux, vous permet d'augmenter l'héritage de votre époux(se). La part des biens que vous pouvez lui donner dépend de la présence ou non de descendants : Enfant, petit-enfant, arrière petit-enfant.
Pour augmenter la part dévolue au conjoint, beaucoup de couples consentent des donations au dernier vivant. Cet acte, signé devant notaire, permet au survivant de choisir entre trois options, et ce, même en présence d'enfants d'un autre lit. Soit il choisit de percevoir la pleine propriété sur un quart des biens.
Pour vous permettre de rester dans les lieux, votre concubin peut toutefois avoir prévu à l'avance de vous léguer l'usufruit : Droit d'utiliser un bien et d'en percevoir des revenus locatifs, sans pouvoir en disposer, notamment le vendre du logement dans un testament.