Tout d'abord, la croissance démographique peut avoir des effets néfastes sur la croissance économique. En effet, les ressources naturelles peuvent s'avérer être insuffisantes pour répondre au besoin d'une population qui subit une croissance démographique, ce qui peut freiner la croissance économique sur le long terme.
(12) Il semble en effet qu'une croissance démographique soutenue puisse empêcher le décollage économique des pays les plus pauvres. En revanche, l'influence de la croissance démographique semble moins importante pour des pays de niveau économique intermédiaire.
Aujourd'hui, la croissance démographique rapide, provoquée par un taux de fécondité élevé et durable, est associée à des taux de pauvreté plus élevés, de faibles taux d'éducation primaire et des taux de mortalité infantile et maternelle qui restent élevés.
En effet, lorsque la population augmente, les dépenses en investissements démographiques augmentent, le niveau d‟épargne diminue, ainsi que les conditions d‟accumulation du capital et donc de la croissance économique.
Une forte croissance démographique est bénéfique pour un pays car il faut construire des hôpitaux, des écoles, des logements, il faut développer l'agriculture pour nourrir la population, etc. Cela crée des emplois et de la richesse.
En effet, à court terme, un plus grand nombre d'enfants représente une charge pour leur famille et plus largement pour la société. Mais à plus long terme, une fois parvenus à l'âge adulte, ils peuvent inverser le ratio entre actifs et inactifs et participer ainsi au décollage économique du pays.
La croissance de la population mondiale dépendra fortement de l'évolution du taux de fécondité. Selon les prévisions, le taux de fécondité au niveau mondial devrait passer de 2,5 enfants par femme en 2019 à 2,2 enfants par femme en 2050. L'espérance de vie qui progresse favorise également la croissance démographique.
Certaines conséquences de la croissance économique comme la pollution et les atteintes à l'environnement, l'accentuation des inégalités sociales ou l'épuisement des ressources naturelles (pétrole, métaux notamment) sont souvent considérés comme des effets pervers qui obligent à distinguer croissance et progrès.
Selon une estimation, entre 1985 et 2100, la croissance démographique sera responsable de 35% de l'augmentation des émissions de CO2 au niveau mondial et de 48% dans les pays en voie de développement.
La croissance économique correspond à l'augmentation de la production de biens et de services d'un ensemble économique sur une période donnée. Le phénomène de croissance apparait avec la révolution agricole des XVIe et XVIIe siècles.
Ce ralentissement est dû à la baisse des naissances conjuguée à la hausse des décès. Le fléchissement de la fécondité explique en grande partie la baisse des naissances, accompagné d'une diminution du nombre de femmes de 25 à 34 ans.
Enfin, le taux de croissance démographique a aussi un effet négatif sur le niveau de la trajectoire d'équilibre de y (t), à travers le phénomène dit de dilution de capital : une croissance démographique plus rapide implique un niveau plus bas du capital par tête et donc de la production par tête.
Selon les projections, l'accroissement démographique entre aujourd'hui et 2050 proviendra pour moitié de neuf pays seulement, à savoir, par ordre décroissant de contribution à l'accroissement : l'Inde, le Nigéria, le Pakistan, la République démocratique du Congo, l'Éthiopie, l'Indonésie, l'Égypte et les États-Unis d' ...
Pour limiter la croissance de la population mondiale, il y aurait une solution à la fois simple et complexe: lutter contre la pauvreté et réduire les inégalités sociales.
La croissance démographique s'atténue dans presque toutes les régions entre 2014 et 2020. Au 1ᵉʳ janvier 2020, 67 162 000 personnes vivent en France hors Mayotte, soit une croissance moyenne de 0,3 % par an depuis 2014, contre 0,5 % par an en moyenne entre 2009 et 2014.
La démographie dépasse largement le cadre de l'analyse statistique et permet d'étudier les phénomènes sociaux dans une perspective globale. Les sujets auxquels s'intéressent les démographes sont au cœur des débats de société au Québec, au Canada et ailleurs dans le monde.
Un danger pour la lutte contre le réchauffement climatique ? Pour les experts interrogés par le JDD, la croissance démographique ne fait pas partie des menaces qui pèsent sur l'environnement. Ils alertent plutôt sur le mode de vie des pays riches.
Le vrai problème démographique aujourd'hui au niveau mondial, c'est le vieillissement de la population. Donc c'est en effet ce taux de fécondité qui baisse absolument partout. Il baisse dans les pays riches comme dans les pays émergents et dans les pays pauvres.
On distingue traditionnellement trois sources de la croissance économique : l'accumulation du facteur travail, l'accumulation du facteur capital physique et les gains de productivité générés principalement par le progrès technique.
La faiblesse de la croissance est due à une forte détérioration de l'activité manufacturière et du commerce mondial : une hausse des droits de douane et une incertitude prolongée en matière de politique commerciale nuisent aux investissements et à la demande de biens d'équipement.
L'inflation pénalise l'épargne en entraînant une perte de valeur des sommes épargnées et en diminuant le taux de rendement. L'ensemble de ces effets risque de conduire à une baisse de l'activité économique, une diminution de l'investissement et donc du potentiel de croissance.
Les variations des trois facteurs de la dynamique démographique, à savoir la fécondité, la mortalité et les migrations internationales, déterminent l'évolution du vieillissement.
À l'évidence, «des facteurs négatifs grèvent la croissance (freinage du commerce mondial, faiblesse de l'immobilier résidentiel, recul des marchés financiers), analyse Patrick Artus, directeur de la recherche et des études de Natixis, avec un niveau élevé des difficultés d'embauche des entreprises».