Ensemble de procédés constituant l'art du bien-dire, de l'éloquence. 2. Littéraire. Déploiement d'éloquence, de moyens oratoires, pour persuader ; style emphatique et déclamatoire.
Ces définitions mettent en évidence les trois composantes de base qui font qu'il y a rhétorique : un orateur, un auditoire et un langage. La rhétorique est structurée autour de la triple dimension ethos, pathos, logos.
Utilisé de manière plus générale et en fonction du contexte, le terme "rhétorique" a pour synonyme "éloquence", "grandiloquence" ou encore "bien-dire". Il désigne alors la qualité oratoire d'une personne.
Interrogation qui ne requiert pas obligatoirement de réponse, car elle est suggérée directement dans l'énoncé ou à l'avance connue par la personne qui la pose. La question a alors la plupart du temps valeur d'affirmation en dépit de sa tournure souvent négative. Exemple : Tu penses vraiment que je n'y ai pas pensé ?
La rhétorique, pour Aristote, est un discours que tient un orateur et qui est propre à persuader un auditoire, ou à l'émouvoir.
Les théoriciens de la rhétorique (Anaximène, Aristote, Démétrios, Cicéron, Quintilien, Hermagoras de Temnos, Hermogène, d'autres encore), grecs et latins, ont formalisé la discipline, tant sur le plan pratique que sur le plan théorique et principalement au sein de la sphère politique ou judiciaire.
La rhétorique est traditionnellement située entre la logique (ou analytique), qui a trait au discours vrai, et la dialectique qui concerne le plus généralement l'art du discours, ce qui le conduit à travers les dédales de la conversation, de la pensée ou de l'histoire.
Elle a pour fonction de communiquer les idées, en dépit des différences de langage des disciplines. Aristote fonde ainsi la rhétorique comme science oratoire autonome de la philosophie. Par ailleurs, Aristote va développer le système rhétorique, rassemblant l'ensemble des techniques oratoires.
En linguistique moderne (pragmatique), on appelle question rhétorique une question qui attend une réponse dichotomique : soit oui soit non, par opposition aux questions indirectes, qui attendent une réponse construite comme dans « Avez-vous l'heure ? ». L'interlocuteur ne répondra pas oui mais donnera l'heure.
Cette technique consiste à étendre les arguments de votre interlocuteur en utilisant des homonymes. Cela permet de sortir du contexte du discours et de réfuter le dialogue adverse. Par exemple : « Tu ne connais pas l'art d'avoir toujours raison ?
Une question rhétorique est une figure de style qui consiste à poser une question dont la réponse est connue ou suggérée par la personne qui formule l'interrogation.
Dans une situation rhétorique, le lien question-réponse est médiatisé par une argumentation; les argumentations construisent leurs conclusions dans la dépendance d'une question rhétorique.
La question rhétorique (interrogation oratoire) est une "fausse question" qui n'attend pas de réponse et qui permet d'affirmer un point de vue et d'éveiller la curiosité. Elle sert à provoquer l'auditeur et a donc un effet immédiat...
Il y a une grande différence entre la rhétorique et l'éloquence. L'éloquence est surtout un talent ou un don de la nature, la rhétorique est un fruit de l'étude ou un art ; l'une trace la méthode, l'autre la suit ; l'une enseigne les moyens, l'autre les emploie.
Personne qui s'exprime d'une manière emphatique.
À cet égard, six types sont recensés : informatif, descriptif, réflexif, métacognitif, affectif et, enfin, conceptuel1 (Lafortune, 2004a).
contre-question — Wiktionnaire.
questionneur n. Personne qui pose beaucoup de questions.
Deux thèses s'affrontent : celle de Gorgias, sophiste qui enseigne la rhétorique et considère que « l'art de bien parler » est le meilleur de tous les arts exercés par l'homme, contre celle de Socrate, qui dénonce la sophistique comme un art du mensonge.
Forme particulière de langage qu'on emploie pour donner plus de vivacité, plus de relief à l'expression de la pensée. Sont des figures de rhétorique, entre autres, la métaphore, la litote, l'antithèse, l'oxymore, l'allégorie, la parabole, l'ironie, la prosopopée et l'hypotypose.
Apprendre à convaincre et à décrypter les discours. La rhétorique est partout. Dans les discours politiques comme dans les spots publicitaires.
C'est le philosophe Aristote (384-322 avant J. -C.) qui opéra une sorte de consensus et reconnut à l'art oratoire sa spécificité : il est le premier à en exposer les grands principes dans un traité intitulé La Rhétorique (et dont Cicéron reprendra le vocabulaire par exemple).
Travailler son style, le choix des mots, la syntaxe, l'utilisation des images. Mémoriser son élocution en s'aidant de moyens mnémotechniques et en apprenant son introduction par cœur. Répéter, préparer, s'entraîner et parler encore et encore à son miroir pour pouvoir intervenir en faisant comme si vous aviez improvisé…
Logos, Pathos et Ethos sont les 3 piliers de la rhétorique sur le plan de l'argumentation. Ils sont les éléments indispensables à la mise en œuvre de tout travail de conviction. Bien sûr, ils ne suffisent pas et l'orateur devra prendre en compte de très nombreux autres aspects dans ses prises de parole.