absolu adj. Qui n'admet aucune restriction, aucune exception ni concession. absolu n.m. Ce qui ne connaît aucune limitation, aucune imperfection.
aveugle, complet, entier, formel, intégral, radical, total. Contraire : fragmentaire, incomplet, partiel.
Sans limites, qui ne comporte aucune restriction ni réserve. ➙ intégral, total.
Dérivé du latin absolutus qui signifie « détaché » ou « achevé », et opposé à relatif, ce terme désigne ce qui a en soi-même sa raison d'être et qui n'a donc besoin d'aucune autre chose pour être conçu ou pour exister.
Un être qui n'aurait aucun autre, serait, par là même, infini. Le Dieu de Spinoza, « être absolument infini » cause de soi, signifie cette non-limitation extrinsèque, tout ce qui est étant en Dieu et rien sans Dieu ne pouvant ni être ni être conçu ; cet absolu est acce [...]
Vérité absolue, ultime ou radicale
Paramārtha est ce que voit et expérimente l'Éveillé en tant que vacuité. Et c'est pour cela qu'on l'appelle l'Omniscient. La réalité absolue désigne le mode réel des choses, leur nature essentielle et ultime.
La vacuité absolue de la conscience, mise au rang de principe, ordonne non seulement la dénonciation de l'idée de substance spirituelle, acquise depuis la critique kantienne de la psychologie rationnelle, mais également, et le point est neuf, celle d'un sujet transcendantal.
« L'esprit absolu d'un peuple, écrit Hegel dans les manuscrits de 1803-1804, est l'élément absolument universel, l'éther, qui a englouti en lui toutes les consciences singulières, la substance absolue, simple, vivante, unique […].
C'est justement en ces termes qu'il faut comprendre le sens de «l'Idée» chez Hegel : l'Idée comme articulation intérieure ou articulation de soi est la vérité absolue et toute vérité. Et cette totalité processuelle contredit justement la totalité achevée, objet possible d'une connaissance exhaustive.
Qui tend à s'arroger une autorité, qui révèle un caractère autoritaire, tyrannique : Geste despotique.
démesuré, illimité, immense, indéfini, inépuisable, intarissable, interminable, perpétuel, sempiternel. – Familier : abyssal. – Littéraire : éternel, inexhaustible.
1. Qui adopte en toutes choses ce qui lui plaît, qui est capable d'apprécier des choses très diverses sans esprit exclusif : Un homme éclectique en littérature. 2. Partisan de l'éclectisme.
Qui n'est tel que par rapport à une autre chose (antonyme : absolu).
Note historique. Le premier à utiliser le symbolisme de la valeur absolue (comme |24|) fut Karl Weierstrass (1815-1897) en 1841 pour représenter la valeur absolue d'un nombre complexe a + bi comme : |a + bi|.
Une petite remarque qui n'est pas fondamentale : la fonction valeur absolue est continue en 0 mais n'est pas dérivable en 0, la dérivée à gauche n'étant pas la même que la dérivée à droite. On l'a vu, la valeur absolue sert principalement dans les égalités ou inégalités ou l'inconnue est au carré.
absolue. Sans restriction ou limite, total.
Si Marx procède à une critique de l'idéalisme hégélien c'est d'une part parce qu'il fait du concret une détermination exclusivement conceptuelle, laissant ainsi de côté ses spécificités historiques et, d'autre part, parce qu'il ne fait selon lui que légitimer un état de fait en mettant en évidence sa pseudo-rationalité ...
D'après Hegel, la conscience de soi place également devant elle une autre conscience de soi. Elle est constituée non par la reconnaissance de soi, mais par la reconnaissance du fait que l'autre conscience de soi se situe « hors de moi » et, en même temps forme un seul et, avec moi, dans l'unité sociale.
Si nous avons appelé cette seconde forme de misère, misère objective c'est parce que nous tenons le critère universel par lequel il faut ici juger. Ce critère est l'humanité de l'homme ; et, dans cette humanité, la rationalité et la liberté comme valeur déterminantes.
La conscience immédiate et la conscience réfléchie, la connaissance du monde, la connaissance de soi.
La vérité n'est pas relative au sujet de la connaissance dans la mesure où elle se distingue des opinions par son caractère objectif, c'est-à-dire universel et nécessaire. Pourtant une vérité dépend des choix méthodologiques des scientifiques qui l'établissent.
On admet généralement que la conscience est le propre de l'être humain au même titre que la raison. Pourtant, la conscience est une forme de présence au monde qui semble commune à certains animaux et aux êtres humains.
La vérité est donc ce qui est conforme à la réalité et, en conséquence, dont on peut affirmer que c'est vrai. Mais la réalité des choses, comme tout un courant de la philosophie a tendu à l'établir (notamment la phénoménologie), n'existe que pour une conscience qui la perçoit.