l'examen clinique régulier : examen des pieds, examen oculaire (« fond d'œil ») ; la prise en charge des facteurs de risque : perte de poids si nécessaire, activité physique, arrêt du tabac ; la connaissance des médicaments prescrits et de l'insuline ; la connaissance de l'hypoglycémie.
Un auto-suivi au quotidien en cas de diabète
Elle consiste à mesurer soi-même sa glycémie sur un lecteur de glycémie , grâce à une goutte de sang prélevée le plus souvent à l'extrémité d'un doigt. La mesure peut être faite également par un appareil de mesure du glucose interstitiel (capteur de glycémie).
Il y a alors un risque majeur d'infarctus du myocarde, d'hypertension, d'accident vasculaire cérébral et d'artérite des membres inférieurs. Concernant les reins, le diabète de type 2 peut être responsable d'une insuffisance rénale : il est la première cause de dialyse rénale en France.
Surveiller quotidiennement sa glycémie permet au patient de prévenir les déséquilibres glycémiques, pour mieux maîtriser son diabète. La mesure du diabète permet également d'adapter le traitement, le régime alimentaire et l'activité physique du patient.
Les causes du diabète de type 2
une origine génétique : le facteur familial est tout à fait prépondérant. Des antécédents de diabète du même type sont souvent présents dans la famille ; une alimentation déséquilibrée, manque d'activité physique, surpoids...
Avec un diagnostic à 80 ans, l'espérance de vie était la même que celle des contrôles, alors qu'un diagnostic avant 20 ans était associé à 10 années de vie en moins. Dans l'ensemble, les sur-risques étaient numériquement plus élevés chez les femmes atteintes de diabète de type 2.
Si le glucose dans le sang demeure trop souvent élevé avec le temps, cela a un impact dommageable sur plusieurs organes du corps, principalement : les reins (néphropathie) les yeux (rétinopathie) le système neurologique (neuropathie)
Une évolution lente et silencieuse
Le diabète de type 2 se développe silencieusement pendant de nombreuses années. L'hyperglycémie reste longtemps asymptomatique et la maladie est souvent découverte de façon fortuite à l'occasion d'une prise de sang, ou en cas de complication.
Une hyperglycémie est caractérisée par une glycémie supérieure à 6,1 mmol/l ou 1,10 g/l), mesuré à jeun. Cette hyperglycémie peut être transitoire ou chronique. Lorsque la glycémie à jeun est supérieure à 7 mmol/l (1,26 g/l), le diagnostic de diabète est porté.
La glycémie d'une personne qui n'est pas atteinte du diabète se situe entre 3,5 mmol/L et 7,8 mmol/L,en fonction du moment où il a mangé pour la dernière fois. On diagnostique le diabète lorsque la glycémie dépasse 11 mmol/L. Les personnes atteintes du diabète de type 1 ont des valeurs cibles de glycémie.
Qu'est-ce que le diabète de type 2 ? Le diabète est défini par un taux de sucre anormalement élevé dans le sang. Pour affirmer le diagnostic, ce taux, ou glycémie, doit être supérieur à 1,26 g/l à jeun, lors de deux prises de sang à quelques semaines d'intervalle.
Lorsque le chiffre de glycémie à jeun est supérieur à 1,26 g/L à deux examens sanguins, un diagnostic de diabète est posé.
Les personnes diabétiques ont un risque de complications au niveau des pieds. Elles peuvent être dues à une mauvaise circulation du sang dans les artères des membres inférieurs. Elles sont aussi favorisées par une diminution de la sensibilité au niveau des pieds.
On considère généralement que le diabète de type 2 est une maladie chronique irréversible, dont on ne peut espérer guérir, et que la seule option thérapeutique demeure de limiter les dégâts causés par l'hyperglycémie.
Si le taux de sucre dans le sang reste élevé ( hyperglycémie ), cela peut avoir un effet direct sur les fibres nerveuses ou sur la paroi des petits vaisseaux qui les irriguent. Au fil du temps, leur fonctionnement peut être perturbé. On parle de neuropathie diabétique.
Dans le cas du diabète de type 1, ce dérèglement est dû à un déficit d'insuline, une hormone régulatrice de la glycémie. Potentiellement très grave s'il n'est pas contrôlé, le diabète de type 1 est aujourd'hui très bien pris en charge (mais pas guéri) grâce à un apport d'insuline exogène.
Les facteurs de risque de diabète de type 2 associés à un risque de diabète augmenté avec un lien de causalité démontré sont : ● l'âge > 45 ans ; ● l'origine géographique (personne d'origine non caucasienne et/ou migrante ayant adopté un mode de vie occidental) ; ● un surpoids (indice de masse corporelle > 28 kg/m²) ; ...
Mieux vaut privilégier des fruits peu sucrés et riches en fibres (les fibres ralentissant l'absorption des sucres) : poires, pommes, pêches, oranges, agrumes, fruits rouges (fraises, framboises, cassis...).
Les symptômes du diabète de type 2 sont une soif intense, de la faim, de la fatigue, une miction intense ou encore des sueurs. Le diagnostic est effectué par des tests sanguins qui permettent de mesurer le niveau de glucose dans le sang (glycémie) et également le pourcentage de l'hémoglobine glyquée.