Le secteur du tourisme est un moteur important de la croissance économique, du développement des entreprises et de la création d'emplois, en particulier pour les femmes, les jeunes, les travailleurs migrants et les communautés locales.
Le tourisme peut être un facteur de régénération urbaine et de développement rural et réduire les déséquilibres régionaux en donnant aux communautés les moyens d'assurer leur prospérité localement. Le tourisme constitue également un moyen efficace pour faire participer les pays en développement à l'économie mondiale.
Au niveau mon- dial, le tourisme constitue aujourd'hui un levier efficace pour la réalisation des objectifs de croissance durable, de résorption du chômage et de réduction de la pauvreté. Il vise également à concrétiser un développement durable dans ses trois dimensions : économique, sociale et environnementale.
Le tourisme, s'il est solidaire et responsable, permet de préserver toutes les facettes d'une culture. La venue des voyageurs permet ainsi de mettre en lumière les différents trésors identitaires d'un pays et d'encourager sa préservation et son entretien pour les générations futures.
Déforestation : La construction d'infrastructures touristiques, telles que les hôtels, les restaurants, les routes et les aéroports, entraîne souvent la déforestation et la destruction de zones naturelles. Cela réduit l'habitat disponible pour la faune et perturbe les écosystèmes locaux.
Le tourisme comprend les activités déployées par les personnes au cours de leurs voyages et séjours dans des lieux situés en dehors de leur environnement habituel pour une période consécutive qui ne dépasse pas une année, à des fins de loisirs, pour affaires et autres motifs non liés à l'exercice d'une activité ...
Le tourisme est appelé à jouer un rôle majeur dans le redressement des économies nationales et du commerce mondial, ainsi que le relève l'édition 2022 du rapport 'World Economic Situation and Prospects' (Situation et perspectives de l'économie mondiale) établi par l'ONU.
Par ailleurs, le tourisme est, dans certaines zones très fréquentées, fortement consommateur de ressources naturelles : énergie, eau, alimentation, matières premières. Il exerce une pression sur les écosystèmes, notamment sur les plus fragiles. Il génère des polluants et des déchets.
Le tourisme est alors considéré comme une opportunité de développement économique et de création d'emplois, ce qui pourrait à terme limiter la destruction de l'environnement local (braconnage, déforestation, etc.).
Les activités touristiques favorisent le développement socio-économique des populations visitées, les revenus sont répartis équitablement et les profits sont réinvestis directement dans les infrastructures et organisations locales.
Le tourisme joue un rôle de conservation de notre patrimoine
Les acteurs du tourisme sont aussi un des moteurs de sauvegarde de notre patrimoine par la réhabilitation par exemple d'anciens palaces en hôtels, et c'est ce que nous allons découvrir avec Béatrice, Architecte chez Vacances Bleues.
Les facteurs explicatifs de l'évolution du tourisme peuvent être résumés en facteurs socioculturels, économiques, politiques, technologiques et écologiques. L'Asie se diffère par une culture spécifique et une société qui se caractérise par une éthique basée sur l'engagement, la discipline, l'ordre et le clan.
Le tourisme responsable aide au développement!
C'est une nouvelle source de perspectives d'avenir, qui aide d'ailleurs à prévenir l'exode rurale des jeunes à la recherche de meilleures conditions de vie. Ce développement économique aide à solidifier des régions complètes, parfois même des pays.
Solutions axées sur des applications numériques pour le tourisme, l'économie de partage, l'économie circulaire, la gestion des revenus, la relance de la demande, les investissements, entre autres, à mettre en œuvre en pensant à l'avenir proche et lointain de l'ensemble du secteur.
En dehors des touristes eux-mêmes, agents qui sont les principaux maîtres d'œuvre de l'activité touristique, trois catégories d'acteurs concourent à la satisfaction des besoins des touristes : les entreprises commerciales ; les associations et les organismes à vocation sociale ; les pouvoirs publics.
La compétence en matière de tourisme reste une compétence partagée entre l'ensemble des collectivités : bloc communal, département, région. La loi NOTRe l'a expressément prévu en son article 104, codifié à l'article L. 1111-4 du code général des collectivités territoriales.
L'augmentation des flux touristiques
Ce volume devrait atteindre 2 milliards en 2030 et 3 milliards en 2050. On observe une tendance comparable dans le Grand Paris qui a enregistré 38 millions de touristes en 2018 et devrait en accueillir plus de 50 millions en 2040.
Le tourisme génère plus de deux millions d'emplois et pèse pour plus de 7% de PIB. Pour l'Espagne c'est 14% et que dire de la Grèce où le tourisme après la marine marchande est le deuxième pilier de son économie.
Première source d'émissions de gaz à effet de serre du tourisme : le transport. L'avion touristique compterait pour 20 à 30% des émissions du secteur aérien, soit 4 à 5% des émissions de CO2 mondiales(2). Les émissions carbone d'un voyage dépendent largement du moyen de transport choisi.
Et comme n'importe quelle industrie, elle émet de la pollution : de l'air, de l'eau, bruits, déchets, résidus chimiques… A titre d'exemple, un bateau de croisière produit 7000 tonnes de déchets par an. Le tourisme, c'est aussi 60% du trafic aérien, et est donc une source majeure d'émission de gaz à effet de serre.
L'influence positive du tourisme sur la société est multiple. Le développement économique génère un état de prospérité, dont toute une région peut profiter, dans l'idéal des cas. Résidents permanents et visiteurs bénéficient d'infrastructures bien développées.
Il rapporte de l'argent et pousse les pays à se moderniser en construisant des routes, des gares, des aéroports. Le tourisme donne aussi du travail à des millions de personnes : dans les hôtels, les restaurants, les loisirs, les transports…
Pour l'OMT, « le tourisme est un déplacement hors de son lieu de résidence habituel pour plus de 24 heures mais moins de 4 mois, dans un but de loisirs, un but professionnel (tourisme d'affaires) ou un but sanitaire (tourisme de santé) ».