Après l'ovulation, le follicule vidé se transforme en corps jaune qui a encore un rôle important puisqu'il sécrète une hormone, la progestérone qui en l'absence de fécondation de l'ovocyte, va permettre le déclenchement des règles.
Un follicule ovarien est un sac contenant un agrégat de cellules qui est situé dans les ovaires, contenant l'ovocyte. Leur rôle est de parvenir à maturité pour relâcher un ovocyte fécondable et donc permettre la fécondation.
Les follicules ovariens sont situés dans la zone corticale des ovaires. Au nombre de deux, les ovaires ou gonades femelles sont des glandes situées dans le petit bassin, à l'arrière de l'utérus1. Ils jouxtent également les trompes de Fallope, dont leurs franges les bordent pour former un pavillon.
Follicule ovarien : Le rôle des hormones
Les œstrogènes sont produits par le follicule primaire puis secondaire. Leur taux augmente au fur et à mesure du développement du follicule avec un pic constaté juste avant l'ovulation.
Les follicules en croissance sécrètent des œstrogènes. Le corps jaune produit de la progestérone. Ces deux hormones contrôlent l'activité cyclique de l'endomètre : le cycle menstruel.
La phase folliculaire débute au premier jour des règles et prend fin au moment de l'ovulation, et dure donc en moyenne 14 jours (sur un cycle de 28 jours). Elle correspond à la phase de maturation folliculaire, durant laquelle un certain nombre de follicules primordiaux vont être activés et commencer leur maturation.
Les hormones sexuelles féminines sont de deux types : les estrogènes (estradiol, estrone et estriol) et la progestérone. Elles sont sécrétées par les ovaires selon un cycle, dit "cycle menstruel", dont les règles sont la manifestation.
Les causes les plus fréquentes sont : le syndrome des ovaires polykystique (SOPK) ou dystrophie ovarienne. Cette pathologie endocrinienne qui touche 5 à 10% de la population féminine se manifeste par l'accumulation anormale de petits follicules qui n'entrent pas en croissance.
La rupture folliculaire est liée à une réaction inflammatoire localisée conduite par les plasmines, induites par l'activation du plasminogène par les cellules de la granulosa qui a une action directe de digestion des protéines, mais également libère de la collagénase et le TNF-α.
Le chiffre normal de follicules antraux se situe autour de 8 à 10 par ovaire chez une femme de 25 ans. Un nombre élevé de follicules peut être révélateur d'un syndrome des ovaires polykystiques (ce qui peut présenter un risque d'hyperstimulation ovarienne lors d'un traitement de PMA).
Au quatorzième jour du cycle menstruel, en moyenne, le follicule éclate ; il libère l'ovocyte mûri, devenu ovule, qui quitte l'ovaire pour être happé par la trompe correspondante.
Un follicule ovarien n'est cependant pas exactement la même chose qu'un ovocyte : il s'agit plutôt d'un agrégat de cellules permettant la « production » de l'ovocyte. Pendant la phase folliculaire du cycle menstruel (les 14 premiers jours), plusieurs follicules ovariens lancent donc leur maturation.
LA STIMULATION DE L'OVULATION
Dans un cycle naturel, le cerveau envoie de petites doses de FSH, ce qui explique que seul le follicule le plus sensible grossit ; en FIV, on effectue des injections quotidiennes de FSH à fortes doses, ce qui permet la croissance de plusieurs follicules.
L'ovule contribue à donner la moitié du patrimoine génétique du futur embryon. Étant donné que l'ovule est un gamète produit par un individu de sexe féminin, son chromosome sexuel, dans l'espèce humaine, est toujours un X (alors que le spermatozoïde contient un X ou un Y et détermine alors le sexe de l'embryon).
Schématiquement on note deux phases : la phase folliculaire, qui correspond à la croissance d'un ovocyte jusqu'à l'ovulation, et la phase lutéale, qui se situe après l'ovulation. La connaissance du cycle menstruel est importante pour aborder l'étude des troubles de la menstruation, pour explorer la fertilité.
L'ovulation se produit en général au milieu du cycle, c'est-à-dire 14 jours avant le début des règles suivantes. Le moment de l'ovulation peut varier sous l'effet de variations hormonales, du stress ou de changements climatiques.
« Peu probable mais pas totalement impossible ». Cela se joue sur la durée des règles et le moment de l'ovulation qui peuvent se juxtaposer en cas de cycle court, et sur la durée de vie des spermatozoïdes.
L'échographie endovaginale
L'échographie se fait en début de cycle. Le but de cette échographie endovaginale est de dénombrer les follicules. Ces derniers sont de formes sphériques (des petites "maisons" des ovules mesurant de 2 à 10 mm) et ils se situent dans les ovaires.
S'il n'y a pas de fécondation, le follicule qui a libéré l'ovule se transforme en corps jaune et va se détruire au bout de 14 jours. Le taux de progestérone va également chuter et va entraîner l'évacuation de la muqueuse utérine sous forme de règles. C'est alors le début d'un nouveau cycle.
Causes d'infertilité relatives au déséquilibre hormonal
Une production diminuée ou une non-production de l'hormone folliculo-stimulante (FSH) provoque le développement partiel uniquement des follicules ovariens. Les ovaires, par conséquence, ne produisent pas d'ovules matures.
Hormis les menstruations et la douleur parfois ressentie à l'ovulation, il y a plusieurs signes que la femme peut observer au cours d'un cycle. L'humeur, l'ouverture et la taille du col, la consistance de la glaire cervicale et la sensation des seins en sont quelques exemples.
Les femmes qui souhaitent éviter une grossesse doivent s'abstenir de rapports sexuels non protégés pendant une période de 12 jours, à savoir du jour 8 au jour 19.
Combien de temps dure un cycle menstruel ? Le cycle menstruel est compris entre le premier jour des règles et le premier jour des règles suivantes. Sa durée varie de 21 à 45 jours selon les femmes et selon les moments de la vie, avec une moyenne de 28 jours.
Certaines femmes ont des cycles qui oscillent entre 25 et 32 jours. Un retard de règles peut être simplement lié à une perturbation hormonale. Chez certaines femmes, un changement de climat, un voyage ou une émotion forte peuvent suffire à bloquer l'ovulation, ce qui entraîne un retard de règles.