La protéine Tau a surtout été décrite comme une protéine jouant un rôle dans la structure des neurones et le maintien de leurs réseaux de transport interne.
La protéine tau (en anglais : tubulin-associated unit) est une protéine animale. Elle fait partie de la famille des protéines associées aux microtubules (protéines MAP). Chez les humains, ces protéines sont surtout présentes dans les neurones par rapport aux cellules non neuronales du système nerveux central.
Un anticorps efficace contre la protéine Tau chez des souris atteintes d'Alzheimer. L'injection d'un anticorps dirigé contre la protéine Tau a permis de neutraliser sa production mais également d'empêcher sa propagation dans les différentes zones du cerveau de souris présentant une maladie d'Alzheimer.
APP : une protéine au cœur du processus pathologique
La maladie d'Alzheimer est notamment caractérisée par l'agrégation anormale d'une molécule, le peptide amyloïde, au sein des neurones. Cette accumulation toxique sous forme de « plaques amyloïdes » pourrait constituer un des éléments à l'origine de la mort neuronale.
Les pathologies liées à des anomalies de la protéine Tau sont des tauopathies, des démences parmi lesquelles se trouve la maladie d'Alzheimer. Une tauopathie se définit par l'accumulation anormale de protéines Tau.
La dégénérescence fronto-temporale (DFT) est une maladie neurodégénérative, apparentée à la maladie d'Alzheimer. Contrairement à cette dernière qui affecte la quasi-totalité du cerveau, la DFT touche principalement le lobe frontal et temporal situés dans les parties antérieures et latérales du cerveau.
le faible niveau d'instruction ; Les facteurs de risques cardiovasculaires: l'hypertension artérielle non traitée, les accidents vasculaires cérébraux, l'hypercholestérolémie, le diabète, le surpoids, l'obésité ; les facteurs environnementaux (tabac, alcool, pollution, certains médicaments…)
Après analyse statistique, les résultats montrent que les grands consommateurs de flavonols (oignons, pommes), d'anthocyanines (myrtilles et baies rouges, et vin rouge) et de polymères de flavonols (thé) ont 2 à 4 fois moins de risque d'avoir une maladie d'Alzheimer que les personnes qui en consomment moins.
La maladie touche 23% de la population après 80 ans. Après 65 ans, elle concerne environ deux fois plus de femmes que d'hommes. Compte tenu du vieillissement démographique, des travaux annoncent un doublement du nombre de cas d'ici à 2050.
Une équipe de chercheurs de l'Université de Californie à Los Angeles (États-Unis) a découvert qu'un apport en oméga-3 et en vitamine D a permettrait de stimuler le système immunitaire afin qu'ils détruisent les protéines bêta-amyloïdes, responsables de la dégénérescence des neurones.
des plaques amyloïdes, ou plaques séniles : elles sont constituées d'agrégats de peptide bêta-amyloïde entre les neurones ; une dégénérescence neurofibrillaire : c'est l'accumulation, sous forme de fibres, à l'intérieur des neurones, d'une autre protéine sous forme anormale, la protéine Tau.
Mais il lui faut pour cela 3 vitamines : B6, B12 et folates. Plusieurs études montrent que la prise de ces 3 vitamines peut réduire l'atrophie cérébrale jusqu'à 7 fois.
La curcumine une épice qui aide à lutter contre Alzheimer. Des études internationales ont montré que la curcumine pouvait contribuer à prevenir le dépôt de plaque amyloide toxique dans le cerveau des malades souffrant de la maladie d'Alzheimer.
Agitation nocturne et Alzheimer
Les troubles du sommeil sont, en effet, très fréquents chez les malades d'Alzheimer. Ces troubles affectent fortement la qualité de vie du patient et engendrent une fatigue physique et psychologique du proche aidant. Ne pas dormir la nuit est un problème courant.
Il serait lié à une dysrégulation de la température corporelle causée par la maladie d'Alzheimer ou à la dégénérescence des neurones cholinergiques.
On distingue souvent trois stades de démence : déclin cognitif léger, déclin modéré, déclin sévère.
Comment prévenir les troubles de la mémoire ? Manger sain : Consommer des aliments riches en antioxydants et oméga-3 contribue au contrôle de l'oxydation des cellules du cerveau. Faire du sport : L'exercice physique participe au développement des neurones et baisse le risque de troubles de la mémoire.
La maladie d'Alzheimer.
La plupart des cas de démence ne sont ni héréditaires ni liés à la génétique. Le risque de développer une démence augmente généralement avec l'âge.
La démence est un terme général désignant un déclin des aptitudes mentales assez grave pour interférer avec la vie quotidienne. Les pertes de mémoire en sont un exemple. La maladie d'Alzheimer est la forme la plus commune de démence.