La métaphysique est la partie de la philosophie qui traite des causes premières et des principes premiers, c'est-à-dire la connaissance par la raison de la nature des choses en tant qu'elles existent indépendamment de l'expérience sensible que nous en avons.
De fait, de la métaphysique, nous en faisons naturellement : nous ne cessons d'interroger la nature des choses, ce qu'est une loi, l'existence, la liberté, le sens de la personne, le temps, l'espace, les relations entre le corps et l'esprit, etc. Il s'agit donc surtout de nous « rafraîchir la mémoire ».
La métaphysique s'est laissée définir comme la science qui décrit les conditions d'investigation de tous les objets. Après s'être faite doctrine du savoir, la métaphysique va réassumer son ambition constitutive en spéculant sur la nature des étants et en décryptant leurs essences et leurs propriétés générales.
La métaphysique est l'une des branches traditionnelles de la philosophie. On peut définir la métaphysique comme cette discipline prenant pour objet ce qui échappe à toute expérience possible, ce qui dépasse la réalité sensible, physique : Dieu, l'âme, la mort, etc. Dieu existe-t-il ?, ou le temps est-il infini ?
Selon les thèmes abordés, il est possible de distinguer trois types de métaphysiques qui, d'ailleurs, se mélangent et se superposent souvent, la métaphysique fantastique, la métaphysique généraliste et la métaphysique subjectiviste. Il s'agit là d'une classification empirique très approximative et sans prétention.
- Père de la logique et de la métaphysique, Aristote est aussi le père de la biologie (du moins le père de la zoologie, si l'on considère Théophraste comme celui de la botanique).
« Que puis-je connaître ? », « que dois-je faire ? », « que suis-je en droit d'espérer ? », trois questions au centre du projet kantien.
Qui a un caractère trop abstrait, qui se perd dans les spéculations : Langage très métaphysique.
Appelée aussi « philosophie première », la métaphysique traite de « l'être en tant qu'être » (ou ontologie). Au Moyen Âge, la métaphysique est divisée en métaphysique générale (qui donc pense l'être) et en métaphysique spéciale, dont les objets sont le monde (cosmologie), l'âme (psychologie) et Dieu (théologie).
La philosophie étant, nous verrons en quel sens, un désir d'Absolu, elle prendra la forme d'un désir de relation à Dieu, c'est-à-dire d'un désir religieux. La métaphysique correspondrait à ce que la philosophie a cédé à la religion, et au désir d'Absolu, de Dieu.
1. La question de savoir ce que serait la métaphysique est elle-même une question métaphysique, car la métaphysique est le fait de questionner ce qu'est une chose en visant des réponses définitives, universellement contraignantes à ces questions ou encore en visant « l'essence » de quelque chose.
L'Antiquité
La notion de métaphysique, comme science de l'au-delà de la nature, résulte, à l'origine, d'une sorte de contresens sur le mot grec μετ̀α. L'ouvrage d'Aristote que nous appelons La Métaphysique a été nommé ainsi parce que, dans l'édition qu'en donna Andronicos de Rhodes, il faisait suite à la physique.
Résumons nous ; la métaphysique est quadruplement illusoire : 1. Ses propositions, alors et bien qu'elles s'affirment valides, ne sont pas testables et donc il devient impossible de distinguer, quant à leur contenu, le vrai du faux,.
La Métaphysique est un discours qui vient après la Physique en ce sens que c'est un discours sur le discours physique ; c'est un discours au second degré, c'est-à-dire, un discours sur le discours scientifique et peut-être même un discours sur le discours général.
A la différence des sciences particulières, la métaphysique s'occupe de questions qui concernent la réalité en totalité. Sa tâche proche et première est donc de viser cette totalité et de se demander où celle-ci lui est donnée.
L'homme est un animal métaphysique, car il a seul accès aux vérités intelligibles (Aristote) -L'homme a seul la capacité de s'étonner de ce que les choses sont ce qu'elles sont, de ce que rien ne va de soi : la philosophie vient de cet étonnement et de cette curiosité initiales.
La définition générale de la métaphysique comme science rationnelle par concepts a priori suppose la distinction transcendantale du sensible et de l'intelligible. Le sensible, contre les wolfiens, n'est pas de l'intelligible confus. La différence est bien de nature et non de degré : il y a une distinction du sensible.
Du latin metaphysica , composé du préfixe méta- et de physique. Elle désigne à l'origine les ouvrages écrits par Aristote venant après ceux traitant de la physique (collection nommée μετὰ τὰ φυσικά, méta ta phusika, « après la physique », par Andronicos de Rhodes).
La formation de base en Métaphysique Appliquée (1er niveau) comprend 33 leçons regroupées en 2 volumes de 155 pages, ainsi qu'un cahier d'examen objectif d'environ 50 pages. Dans ce premier niveau, l'étudiant découvre comment fonctionne son propre esprit.
1. Tout ce qui vit et, spécialement, individu d'une espèce animale ; créature : Les êtres vivants. 2. Personne, individu : La mort d'un être cher.
Qu'est-ce qu'une question ontologique ? Il s'agit d'une question en rapport avec l'être, au sens philosophique du terme. Une question ontologique renvoie à une interrogation métaphysique dans laquelle on cherche à déterminer quelles catégories de l'être sont fondamentales.
Dans la définition métaphysique traditionnelle, « l'homme est présenté d'emblée comme un certain être qui, à la différence des autres animaux, serait doué d'une faculté qui lui assure un certain rayonnement, la faculté de raisonner ».
La morale de Kant est donc résolument rationnelle : « Le devoir, écrit-il, est la nécessité d'accomplir une action par respect pour la loi. » (ibid., p.
2-Les défenseurs de la métaphysique
La métaphysique va régner jusqu'au moyen âge et retiendra l'attention de Descartes. Ce dernier cherchait un fondement à la philosophie et il l'a obtenu dans la métaphysique. On peut retrouver l'idée de la métaphysique comme fondement de toute chose dans l'exemple de l'architecture.