11 jours sans avoir fermé un œil. C'est le record du monde de privation de sommeil détenu par Randy Gardner, un étudiant américain en 1964. Dans le cadre d'une expérience scientifique, le jeune homme a passé 264 heures éveillé non sans subir quelques séquelles psychologiques.
Le manque ou la privation chronique de sommeil peut avoir de graves conséquences. 11 jours et 25 minutes. C'est la plus longue durée passée sans dormir par un être humain. Un record encore jamais égalé officiellement, décroché sans l'aide de stimulants en 1964 par Randy Gardner, alors lycéen à San Diego (États-Unis).
Si le manque occasionnel de sommeil ne semble pas être un problème majeur, l'impact du manque de sommeil peut être intense et ses effets peuvent persister. Un mauvais sommeil chronique nous expose à un risque accru de maladies graves, telles que l'obésité, les maladies cardiaques et le diabète.
En revanche, ne pas dormir assez de façon récurrente peut amener à des troubles beaucoup plus importants. Ainsi, dormir moins de 6h par nuit augmente de 48% le risque de maladies cardio-vasculaires et multiplie par 4 le risque de faire un AVC. Un manque de sommeil pourrait aussi favoriser le développement de tumeurs.
- le record du sommeil le plus long est détenu par une jeune belge de 18 ans qui a dormi 118 jours d'affilée !
Exercer un travail de nuit et dormir la journée entraine une désynchronisation de l'organisme synonyme d'un risque accru de survenue de maladies cardiovasculaires, de diabète ou de dépressions.
Certes, il vaut mieux dormir un peu que pas du tout ! Mais le minimum vital serait fixé à 3 heures consécutifs de sommeil soit 2 cycles afin de pouvoir passer suffisamment de temps en sommeil profond.
Dormir une ou deux heures sera toujours mieux que de ne pas dormir du tout. Car ne pas dormir va entraîner une mauvaise concentration, des troubles de la mémoire à court terme, des troubles du jugement et de temps de réaction, de l'irritabilité, une douleur accrue, une augmentation des hormones de stress…
A plus long terme, des conséquences physiques apparaissent: troubles cardio-vasculaires ou déclenchement d'un diabète de type II. La dépression est aussi une conséquence d'une diète hypnique trop prolongée.
Ainsi, notre système immunitaire est impacté et nous sommes plus sujets à tomber malade. Après une nuit blanche, notre tension artérielle augmente elle aussi. Lorsque cela se répète, cela peut même poser des problèmes cardiaques importants dus à une hypertension artérielle, et amplifier le risque d'AVC.
Insomnie psychophysiologique
On parle aussi d'insomnie chronique. L'idée est que la personne souffre tellement de ne pas dormir qu'elle finit par avoir peur de se coucher et de ne pas réussir à s'endormir : c'est une insomnie qui se nourri elle-même !
Lâcher-prise et instinct de survie
Pour le chercheur français, le fait que ces pensées peu réjouissantes surviennent au moment du coucher peut être aussi lié à une peur du sommeil et/ou de l'abandon de soi qu'il implique.
Timothy Janus, par exemple qui a décroché en 2012 lui aussi un record, celui du rot le plus long : 18 secondes d'éructation. Timothy Janus, alias Eater X, a décroché le gros lot lors d'un concours qui s'est déroulé le Hudson Station Bar and Grill, un petit restau américain.
Sans trop de surprise, les premiers responsables sont le stress et l'anxiété. "C'est la cause numéro 1" , assure Olivier Pallanca : "Certaines personnes ont des vulnérabilités au stress. Dès qu'ils vont être trop actifs, qu'ils vont avoir un niveau d'éveil trop important, ça va activer le même déséquilibre.
Comment améliorer le sommeil des adolescents ? Favoriser l'éclairage le plus important le matin, ce qui est très important pour permettre au sommeil de se caler sur 24 heures. Faire du sport le matin et non le soir car cela risque de retarder l'heure d'endormissement. Se lever à des horaires réguliers.
La norme pour un adulte est de 7 à 9 heures, mais en réalité, elle varie entre 3 et 12 heures. Par ailleurs, plus nous vieillissons, moins nous avons besoin de dormir. Un bébé, de la naissance jusqu'à l'âge de 2 ans, aura besoin, en moyenne, de 11 à 17 heures de sommeil contre 9 à 13 heures pour un enfant.
"Les couche-tôt ont tendance à manger des aliments plus sains", explique la psychologue Kristin Aschbacher qui a mené l'étude. Les personnes qui se couchent entre 19 heures et 23 heures mangeaient ainsi davantage de légumes, de fruits, de glucides riches en fibres et de protéines maigres.
Nuit sans sommeil, c'est-à-dire période quotidienne où le soleil se couche qui est passée, par une personne, sans dormir. Exemple : J'ai besoin de beaucoup dormir chaque jour, je suis totalement incapable de faire une nuit blanche.
La sieste idéale
La période de 12h à 15h est un moment naturel de baisse de vigilance. Il s'agit du fameux petit coup de barre post-déjeuner ! C'est alors le moment idéal pour faire la sieste si vous en avez la possibilité. Isolez-vous dans un endroit calme, pas nécessairement un lit, et fermez les yeux.
La sieste de 20 minutes permet de récupérer sa vigilance sans amputer le temps de sommeil nocturne. La sieste de 1 heure à 1 heure et demie est à réserver pour le week-end, en cas de dette de sommeil seulement et à condition de se lever à la même heure qu'en semaine.
Hypersomnie idiopathique avec ou sans sommeil de longue durée. L'hypersomnie idiopathique (IH) est une maladie neurologique caractérisée par un besoin excessif de dormir le jour.
Cette pénible sensation est due à un réveil contraint en plein milieu d'un cycle de sommeil. « Quand on fait une sieste trop longue la journée, surtout si on n'a pas assez dormi avant, on peut traverser un petit épisode de sommeil lent profond, l'épisode où le cerveau est ralenti.
D'autres troubles peuvent aussi être associés à la somnolence : pathologies psychiatriques comme la dépression ou les troubles bipolaires. l'obésité ou le surpoids. le diabète.