Bien qu'elle ne provoque pas des dégâts aussi conséquents que les ouragans ou les typhons, les tornades sont les plus dangereuses. Elles touchent des zones moins étendues, se déplacent plus rapidement et peuvent tuer plus de monde que n'importe quel cyclone.
D'une violence extraordinaire, l'ouragan est la tempête la plus destructrice en force et en étendue. La tornade, elle, est sournoise. Plus petite, mais beaucoup plus dangereuse : elle concentre tant d'énergie en si peu d'espace qu'elle détruit tout sur son passage.
Bien que les vents des plus puissantes tornades dépassent de loin ceux des cyclones les plus puissants, les cyclones sont la cause de bien plus de dégâts, individuellement et sur une saison.
Réponse : leur localisation. La définition d'ouragan, de cyclone ou encore de typhon est la même : il s'agit d'une « perturbation atmosphérique tourbillonnaire, de grande échelle, due à une chute importante de la pression atmosphérique ». C'est dans les régions tropicales que ces phénomènes se rencontrent.
Le 24 octobre , vers 10 h 30 UTC, Wilma toucha terre près du cap Romano en Floride, avec des vents soutenus à 195 km/h .
Avec plus de 300 000 morts, le cyclone Bohla reste le cyclone le plus meurtrier de l'histoire écrite. Il s'abat sur le Pakistan oriental les 12 et 13 novembre 1970, sur une zone très densément peuplée et en grande partie située au niveau de la mer. D'où un bilan particulièrement dramatique.
Devant Haiyan et Meranti. Avec des vents maximums soutenus estimés à 315 km/h, il est le plus puissant cyclone tropical à avoir touché terre depuis le début de l'ère des satellites, et probablement avant (1851 pour l'Atlantique nord surveillé par le NHC, probablement 1944 pour le Pacifique).
les zones à risque élevé, qui subissent des occurrences de tornades plus marquées que la moyenne nationale. Figurent dans cette zone les régions qui s'étirent du Poitou-Charentes, des Pays-de-la-Loire et de la Bretagne jusqu'à la Normandie et au Nord - Pas de Calais ; s'y ajoutent la Touraine et l'ouest de la Sologne.
On parle de tornade si l'air en rotation entre en contact avec la terre ferme ; lorsque le phénomène ne touche pas le sol, on parle simplement d'un entonnoir nuageux. Lors d'un contact sur l'eau plutôt que sur le sol, on parle alors de trombe marine.
La tornade de Montville, aussi appelée à l'époque trombe de Montville, est la tornade la plus meurtrière jamais recensée en France avec soixante-quinze morts. Le 19 août 1845 , elle provoque d'importants dégâts dans la vallée industrielle de Malaunay et de Montville, en Seine-Inférieure.
Même si les phénomènes d'ouragan et de tornade sont bien distincts, il existe un lien entre les deux : l'instabilité de l'ouragan génère autour de lui des orages, et donc parfois des tornades sous ces orages.
C'est bien évidemment aux États-Unis que l'on recense le plus de cas de tornades ; aussi bien par le nombre que par leur puissance. Les USA subissent en moyenne 800 à 1 200 tornades annuelles et une vingtaine atteignent le degré EF4 ou EF5, pour une superficie de 9 364 000 km2.
Une trombe marine est le même phénomène qu'une tornade mais se produisant sur l'eau. Il s'agit donc d'une colonne d'air en rotation prenant la forme d'un entonnoir nuageux, aussi appelé tuba, se développant entre la surface d'un plan d'eau (mer, lac, etc. ) et un nuage en altitude.
Généralement, une tornade se dissipe lorsque la cellule orageuse à laquelle elle est associée entre dans une phase dominée par la subsidence (renforcement des courants descendants et destruction de leur équilibre avec les ascendances).
- elles se déplacent de 50 à 100 km/h, sur une distance comprise entre 4 et 6 kilomètres et durent en moyenne de 10 à 30 minutes, mais certaines peuvent vivre plusieurs heures. Les tornades se forment quand l'air chaud des basses altitudes rencontre l'air froid des hautes altitudes.
C'est alors que va se créer une excroissance à la base du nuage qui donne l'impression que celui-ci s'étire vers le bas pour venir à la rencontre du sol. On appelle cette portion du nuage, l'entonnoir. Il est possible que cet entonnoir s'étire jusqu'à toucher le sol.
La tempête du 12 janvier 2004
Le radiosondage effectué à Brest le 12 janvier à 12 UTC mesure vers 12800 mètres un vent de près de 539 km/h ce qui semble être un record en France. Mais en Corse les rafales sont exceptionnelles avec une pointe à 193 km/h dans le port de Bastia, 184 km/h au Cap Corse et 162 km/h à Conca.
Les maisons semi-enterrées peuvent être une réponse efficace aux ouragans car elles offrent une faible prise au vent et sont par nature fortement ancrées dans le sol.
Le record est détenu par le Mont Ventoux, à 1912 m, dans le Vaucluse. Le 19 novembre 1967, le vent y a soufflé à 320 km/h. Lors des tempêtes Lothar et Martin, qui ont touché la France les 26 et 28 décembre 1999, les vents ont atteint la vitesse de 210 km/h au pont de Tancarville et 169 km/h à Paris.
L'autan peut dépasser largement en rafales les 100 km/h comme à Millau (Aveyron) le 17/12/1997 avec 137 km/h ou à Blagnac (Haute-Garonne) le 14/04/2003 avec 122 km/h. Sa durée atteint presque tous les ans au moins 6 jours consécutifs comme durant l'épisode récent du 22/12/2015 au 03/01/2016.
Un surplus d'ions positifs
Ce fameux vent d'Autan passe par des montagnes dans l'Aude où les roches cristallines sont nombreuses. En se déplaçant à travers ces roches, il emporte avec lui des particules d'ions positifs qui ont un réel impact négatif sur l'organisme humain.
La région Lorraine n'attire pas le vent !