adjectif (pluriel Paradoxaux, paradoxales).
Qui est contraire à la normale : Présence paradoxale d'un adversaire dans une réunion d'amis. 3. Qui est porté au paradoxe, qui aime le paradoxe : Un esprit paradoxal.
absurdité, anomalie, bizarrerie, étrangeté, extravagance, singularité.
Qui s'avère contraire à une vraisemblance, une opinion ou à la normale. Exemple : J'ai rarement vu un esprit si paradoxal. Il est d'une logique implacable et pourtant il ne parvient pas à avoir des conclusions sensées. Étymologie : du latin "paradoxon" (paradoxe).
Paradoxal est un adjectif qui qualifie généralement une situation, un raisonnement, un phénomène. Une chose est paradoxale quand elle a deux aspects qui semblent contradictoires ou incompatibles entre eux. On qualifie aussi de paradoxale une chose contraire à l'opinion commune, à la normale.
De façon paradoxale, contradictoire.
Le paradoxe est une figure d'opposition qui consiste en un énoncé qui va à l'encontre de l'opinion générale, des idées communes. Des termes opposés sont liés afin de surprendre, de choquer, de faire réfléchir.
Une fois que l'on a mis en avant l'opinion qui semble la plus évidente, il s'agit de la mettre en question, afin de faire apparaître le paradoxe ou la contradiction. Cette opinion commune n'est pas nécessairement fausse, mais elle a besoin d'être interrogée et d'être critiquée.
Le paradoxe du grand-père est un paradoxe temporel dont le but est de rendre compte du caractère problématique ou improbable du voyage dans le temps rétrograde : un voyageur temporel se projette dans le passé et tue son grand-père avant même que ce dernier ait eu des enfants.
1. Division de quelque chose en deux éléments que l'on oppose nettement : Dichotomie entre la raison et la passion.
Figure de style basée sur l'atténuation d'un mot, d'une expression qui serait trop choquante. Exemple : Les "personnes de couleur" ou le "troisième âge" sont des euphémismes qui permettent de ne pas froisser certaines populations. Étymologie : du grec ancien euphêmismos, qui signifie l'emploi du mot approprié.
Lorsque quelque chose crée une surprise agréable, les contraires de banal sont surprenant , étonnant , époustouflant , inhabituel , inattendu , inédit , insolite , saisissant , neuf , nouveau , original , ou encore émouvant lorsque cela fait ressortir des émotions.
Ambivalent, e = qui paraît être contradictoire, avoir un sens double.
Un paradoxe est une figure de style qui consiste à associer deux mots ou idées contradictoires dans une phrase, un vers ou un discours, allant à l'encontre du sens commun.
Le contraire de l'oxymore est le pléonasme, figure de style qui consiste à utiliser deux termes de même sens, alors que l'oxymore rapproche deux termes de sens contraire.
Un paradoxe, du grec para, « contre », et doxa, « opinion », est une idée qui va à l'encontre de l'opinion commune. Cette figure de style repose sur le rapprochement de mots opposés (antithèse) au sein d'une expression dépourvue de sens logique…
En rhétorique, un oxymore ou oxymoron, est une figure de style qui vise à rapprocher deux termes (le plus souvent un nom et un adjectif) que leurs sens devraient éloigner, dans une formule en apparence contradictoire, comme « une obscure clarté » (Corneille).
Argument énoncé par Zénon
Ainsi, toutes les fois qu'Achille atteint l'endroit où la tortue se trouvait, elle se retrouve encore plus loin. Par conséquent, le rapide Achille n'a jamais pu et ne pourra jamais rattraper la tortue.
L'une des versions du paradoxe de Russell, connue sous le nom de « Paradoxe du barbier », met en scène un village dont, chaque jour, le barbier rase uniquement ceux qui ne se rasent pas eux-mêmes, et seulement ceux-ci.
Le paradoxe des anniversaires affirme que, dans une population de 23 personnes, la probabilité qu'au moins deux d'entre elles aient leur anniversaire le même jour est approximativement égale à 0.51. On parle de paradoxe car la probabilité est considérée intuitivement comme particulièrement élevée.
Heureux les pauvres en esprit, car le Royaume des Cieux est à eux. Cette sentence tirée des Béatitudes paraît de prime abord paradoxale. En effet, les propositions apparemment contradictoire « Heureux » et « les pauvres en esprit » (c'est-à-dire les pauvres, les humbles) sont ici associées.
Le paradoxe et le discours
L'approche pragmatique fait apparaître une nouvelle catégorie que Récanati (1978) appelle "paradoxe pragmatique" : la contradiction entre ce que dit un énoncé et le fait même de son énonciation.
En 1965, Mancur Olson pointait le célèbre paradoxe de l'action collective : si un individu peut bénéficier des retombées d'une mobilisation sans assumer les coûts de la participation, il a tout intérêt à se comporter en "passager clandestin". Mais si tous font de même, l'action collective ne peut avoir lieu.