La morphine est l'antalgique puissant de référence aujourd'hui, même si d'autres molécules dérivées de la morphine ont été développées depuis.
On classe les médicaments antidouleur, appelés antalgiques, selon l'intensité douloureuse qu'ils sont censés soulager : les médicaments du palier 1 sont utilisés pour traiter des douleurs d'intensité faible : ce sont par exemple le paracétamol, l'aspirine ou les anti-inflammatoires classiques.
L'ibuprophène (Advil, Nurofen, etc.) est plus efficace contre certains types de douleurs, comme les rages de dents et les entorses, que le paracétamol et présente un peu moins d'effets secondaires que l'aspirine. Il ne faut pas en prendre plus de quatre jours de suite sans ordonnance.
Les molécules utilisables en remplacement de la morphine avec une efficacité équivalente sont l'oxycodone et peut-être le tapentadol. Le tramadol, la codéine ou la buprénorphine sont des analgésiques moins puissants qui ne peuvent réellement remplacer la morphine.
Lorsque les opioïdes sont utilisés, le tramadol est, de loin, le plus sollicité. Les opioïdes forts (morphine, oxycodone, fentanyl), soumis à ordonnance sécurisée, restent prescrits avec prudence.
Moins connue que le tramadol, la lamaline® soulage les douleurs d'intensité modérée à intense.
Il possède un pouvoir analgésique légèrement plus fort que la codéine (bien que cela varie en fonction du métabolisme de chacun, la dose équivalente à 10 mg de morphine ingérés serait de 50 mg de tramadol).
La non-infériorité en termes d'efficacité antalgique de LAMALINE 500 mg/25 mg par rapport à DAFALGAN CODEINE a été démontrée.
La substance est notamment impliquée dans la crise des opiacés qui secoue les États-Unis depuis plusieurs années. Sur la notice du médicament, il est ainsi écrit que le tramadol peut provoquer «une dépendance physique et /ou psychique même aux doses thérapeutiques».
Le tramadol n'est pas un dérivé de la morphine mais une molécule originale qui agit sur les récepteurs du cerveau sensibles à la morphine, ainsi que sur les récepteurs d'autres messagers chimiques du cerveau (sérotonine et noradrénaline).
Deux essais ont comparé l'effet antalgique d'une prise unique de paracétamol + tramadol (975 mg + 112.5 mg) par rapport à ces doses en monotherapie, il n'en est pas ressorti de différence statistiquement significative.
Les effets indésirables les plus fréquents ont été : des troubles neuropsychiques (78 cas), notamment des confusions et des hallucinations ; des troubles digestifs (56 cas), dont 26 pancréatites aiguës (avec ce seul médicament impliqué dans 11 cas).
Les morphiniques purs sont les analgésiques les plus puissants. La morphine est le produit de référence. Ils sont indiqués dans des douleurs intenses et/ou rebelles (niveau III OMS) aux antalgiques de niveau plus faible.
1. Le syndrome douloureux régional complexe (SDRC) On termine avec la douleur la plus intense et insupportable selon le McGill Pain Questionnaire : le syndrome douloureux régional complexe (SDRC).
La chaleur aide à soulager les crampes et les muscles endoloris. Essayez de vous endormir au son d'une musique apaisante ou d'un bruit de fond apaisant pour vous distraire de la douleur. Essayez la méditation avant de vous coucher ou prenez des respirations profondes après vous être mis au lit.
Le National Health Service, le système de santé publique britannique, a listé les pathologies les plus douloureuses pour le corps humain. La migraine, la sciatique, l'appendicite, la fracture osseuse ou encore l'attaque cardiaque: autant de pathologique provoquant des douleurs insupportables.
Comme tout opioïde, le tramadol peut rendre dépendant. Le corps s'y habitue et y devient moins sensible. Il lui faut des doses plus élevées. Inévitable, cette tolérance favorise un mésusage ou une addiction (une perte de contrôle) et leurs complications (surdose, hospitalisation).
La forte consommation de Tramadol a aussi des incidences sur l'ordre public du fait de ses effets secondaires : étourdissements, sensation d'euphorie, agitation, anxiété et hallucinations, contribuant notamment à altérer le rapport à la peur et à la douleur.
Ce médicament contient un opiacéqui expose à un risque d'accoutumance et de dépendance. La nécessité de ce traitement antalgique devra être réévaluée de façon régulière avec votre médecin.
L'efficacité de la Lamaline mise en doute
Une version plus fortement dosée en opium et en paracétamol et sans caféine a été mise sur le marché – l'Izalgi – pour la remplacer. Mais la Lamaline demeure avec de la caféine, dont l'intérêt n'est pourtant pas prouvé.
La posologie usuelle est de 3 à 5 gélules par jour, à raison de 1 à 2 gélules par prise sans dépasser 10 gélules par jour.
un comprimé de tramadol à 50 mg (ou vingt gouttes ou quatre pressions avec pompe de dosage) correspond à 10 mg de morphine ; un comprimé à 5 mg d'oxycodone (Oxycontin) correspond à 7,5 mg de morphine.
Pour remplacer le tramadol, il est recommandé de rester au sein du pallier 2 dont il fait partie. Le médecin peut alors prescrire du paracétamol associé à la codéine, à de la caféine, ou à la caféine et à l'opium. Une association d'aspirine, de codéine et d'opium existe également.
Médicament uniquement sur prescription médicale valide. La délivrance n'est possible qu'au comptoir de la pharmacie.