Capital social des SARL (et EURL) : aucun minimum. Capital social des SAS (et SASU) : aucun minimum. Capital social des SA : un montant minimum de 37 000 euros est obligatoire.
Dans les SAS ou les SARL, le montant du capital social est librement fixé par les statuts. Il n'est cependant pas possible de créer une SARL ou une SAS sans capital social. Le montant minimal est de 1 €. Attention cependant de ne pas fixer un montant de capital trop faible.
Constituer une société anonyme (SA)
Pour permettre sa création, un capital minimum de 37 000 € doit être réuni. À noter que les apports en industrie (compétences et connaissances techniques, savoir-faire ou travail etc.) sont interdits.
A quoi sert le capital social ? Le capital social d'une société correspond à la somme des apports réalisés par les associés au moment de la création. Il permet, notamment, de déterminer la part qu'a chaque associé dans la société.
Y a-t-il un chiffre d'affaires minimum à réaliser ? Tout comme il n'y a aucune obligation de capital social pour la création de votre entreprise, si ce n'est l'euro symbolique demandé, comme pour la SAS, vous n'êtes pas contraint de réaliser un chiffre d'affaires minimum avec une SARL.
Capital social minimum imposé
Pour la plupart des structures aujourd'hui, la loi n'impose plus de capital social minimum. En effet, pour les EURL, SARL, SASU, SAS et SC le montant du capital social est librement fixé par les statuts. Cependant, pour les SA et SCA le capital social doit être au minimum de 37 000 €.
Le capital social c'est la valeur d'origine de l'entreprise, représentée par des sommes d'argents (apport numéraire, parts sociales, actions d'autres sociétés, etc.) et/ou des biens (immeubles, fonds de commerce, marques, brevets, etc.) mis à sa disposition soit par ses associés, soit par ses actionnaires.
Un apport en industrie n'entre pas dans le capital social car il ne peut pas être évalué en argent. Toutefois, il donne lieu à l'attribution de parts sociales qui permettront à l'apporteur de participer aux décisions collectives et d'obtenir des dividendes.
Le capital social est fixé à la création et son montant minimum est de 1€ à l'exception des sociétés anonymes où le minimum est de 37 000€. Toutefois, ce capital peut être augmenté ou diminué au fil des années. Cette somme ne peut pas être restituée aux associés sauf en cas de dissolution de la société.
Le capital social permet de démarrer son activité, de financer son lancement et d'éviter les tensions de trésorerie pendant les premiers mois d'activité. C'est pourquoi il doit être précisément évalué en fonction des investissements à réaliser.
Vous pouvez récupérer le capital social déposé auprès de la Caisse des Dépôts. Pour cela, deux conditions doivent être réunies : le registre du commerce et des sociétés a enregistré la société ; un délai de 15 jours s'est écoulé depuis le dépôt.
Le capital social est bloqué à la banque au moment de la création pendant quelques jours. Ensuite, dès qu'il est débloqué, il peut être utilisé pour permettre à la société de fonctionner. Plus le capital social est important, plus la société a eu de ressources pour démarrer son activité.
Dans Les formes de capital (1986), Pierre Bourdieu distingue quatre formes de capital : capital économique, capital culturel, capital symbolique et capital social.
Les capitaux propres représentent la part du patrimoine de l'entreprise financée par les actionnaires ou associés. Le capital social, quant à lui, est la somme des apports en numéraire et en nature des associés au moment de la création de l'entreprise.
Un actionnaire est une personne physique ou morale qui détient des parts sociales (actions) d'une entreprise. Ces actions lui sont conférées après un apport en numéraire (argent) ou en nature (bien matériel ou immatériel) au capital de l'entreprise.
Dans le cas de la SARL, la réduction du capital social reste la plus simple à mettre en œuvre, puisqu'il s'agit uniquement pour l'entreprise, en tant que personne morale, de racheter les parts sociales de l'associé sortant.
À tout moment, le gérant d'une SARL peut quitter son poste de manière anticipée en démissionnant. Pour démissionner, le gérant n'est pas tenu de justifier d'un motif légitime. Toutefois, en l'absence de juste motif, le gérant démissionnaire peut être tenu d'indemniser la société à hauteur du préjudice qu'elle subit.
Lorsque de la création de la société, les actionnaires doivent faire des apports pour constituer le capital social. Chacun des actionnaires va obtenir un certain nombre d'actions en fonction du montant de l'apport qu'il a réalisé.
Le capital social permet donc, dans une certaine mesure, de rassurer les partenaires d'une société (clients et fournisseurs essentiellement). Plus le capital est élevé, plus ils disposeront de garanties et donc plus ils seront psychologiquement prêts à travailler avec une entreprise.
La gestion d'une SAS (société par actions simplifiée) est beaucoup plus souple que celle d'une SARL. Cela s'explique par le fait qu'il existe de nombreuses dispositions législatives encadrant les statuts de la SARL et auxquelles il n'est pas possible de déroger.
Les SARL et les SAS sont deux formes de sociétés commerciales aux caractéristiques très proches. Toutefois, la SARL est un statut juridique qui fournit un fonctionnement largement encadré par la loi, contrairement à la SAS dont le fonctionnement est souple et prévu en grande partie par les associés.
La micro-entreprise : le régime préféré des français pour tester un projet solo. Dans les faits, la micro-entreprise rencontre un succès indiscutable. Selon l'INSEE, les créateurs d'entreprises choisissent, pour près de 65% d'entre eux, l'entreprise individuelle au régime micro.
Un des inconvénients majeurs réside dans le fait que, contrairement à ce que l'on pourrait penser en raison de la proximité sémantique des SAS avec les SA (Société Anonyme), il n'est pas autorisé à une Société par Actions Simplifiée d'être cotée en bourse.