Le capital humain correspond à l'ensemble des connaissances et des compétences acquises par les individus tout au long de leur vie et à leur état de santé qui leur permettent de réaliser pleinement leur potentiel en devenant des membres productifs de la société.
Joseph Stiglitz [2] définit le capital humain comme « l'ensemble des compétences et de l'expérience accumulées qui ont pour effet de rendre les salariés plus productifs ».
Le capital humain, priorité numéro un
Le développement du capital humain joue un rôle déterminant pour mettre fin à l'extrême pauvreté et renforcer l'inclusion sociale. Pour cela, il faut investir dans la nutrition, les services de santé, une éducation de qualité, l'acquisition de compétences et l'accès aux emplois.
Ainsi, en investissant dans les études et la formation, les individus augmentent leur « capital humain », en l'occurrence leurs aptitudes et connaissances, ce qui leur permet d'occuper des emplois plus rémunérateurs.
Indéniablement, la gestion du capital humain génère un bénéfice économique de taille et accroît la valeur de l'entreprise. En effet, la croissance économique dépend de l'ensemble des talents des collaborateurs composant une entreprise.
La valorisation du capital humain de l'entreprise passe donc aussi bien par des actions de formations traditionnelles ou propres à l'entreprise que par une approche managériale «attentive», laissant à chacun des collaborateurs l'opportunité de mettre en pratique ses talents et de présenter ses savoir-faire.
Enfin, il ne faut pas oublier que la santé constitue elle-même une composante du capital humain : des individus en meilleure santé sont de fait plus productifs, s'adaptent mieux aux innovations technologiques et plus largement aux situations changeantes.
Le capital est l'autre facteur indispensable à l'activité productive. Il est constitué par l'ensemble des biens intervenant dans la production d'autres biens, mais représente aussi la totalité des richesses à la disposition de l'entreprise.
L'augmentation de capital peut être obtenue en apportant de nouvelles liquidités à la société. On parle, alors, d'apports en numéraire. L'intervention d'un commissaire aux apports peut, ici, s'avérer nécessaire. Enfin, l'incorporation des réserves constitue une autre méthode mobilisable.
En partant de l'acception économique du capital humain, les capacités productives des salariés représentent pour l'entreprise un actif qui a une valeur financière et dont elle attend des avantages économiques en termes de gains de productivité, de performance et de capacité d'adaptation à son environnement.
Le capital humain englobe les connaissances, les qualifications et des caracté- ristiques personnelles telles que la persévérance. Pour les individus, l'investisse- ment dans le capital humain procure un rendement économique en augmentant à la fois les taux d'emploi et les revenus du travail.
De même que le capital physique, le capital humain peut s'acquérir (notamment par l'éducation), se préserver et se développer (par un entretien à travers des formations continues et/ou l'attention portée à la santé de l'individu au titre de son capital santé).
Pour avoir un retour sur investissement, l'entreprise doit se préoccuper de son capital humain. Investir dans l'humain, c'est prendre soin des hommes et des femmes qui composent cette organisation. Elle doit être attentive à la santé au travail, au climat social et au bien-être au travail.
Ainsi, en investissant dans les études et la formation, les individus augmentent leur « capital humain », en l'occurrence leurs aptitudes et connaissances, ce qui leur permet d'occuper des emplois plus rémunérateurs.
cité des ressources humaines est centrale et c'est là même que le concept de capital humain trouve ses limites : l'entreprise n'est pas et ne sera jamais propriétaire du « capital humain ». L'entreprise emploie des individus qui sont, eux-mêmes, détenteurs de leur capital humain.
L'assemblée générale qui décide de l'augmentation de capital peut également décider de supprimer ce droit préférentiel de souscription.
Lorsque votre entreprise est trop endettée, vous pouvez décider de réaliser une augmentation de capital, lui permettant ainsi de rembourser une partie de vos emprunts. Les intérêts de la dette diminueront et la flexibilité financière de votre entreprise en sera accrue.