Le carcinome spinocellulaire représente environ 15 % des cancers de la peau. Le mélanome est le cancer de la peau le plus dangereux. Il se développe à partir des cellules pigmentées de l'épiderme et peut envahir très rapidement d'autres organes (métastases).
Une ancienne tache de naissance, un grain de beauté ou encore une tache pigmentaire qui se développe ou change d'aspect peuvent être des signes avant-coureurs de cancer. Mais il a généralement tendance à se présenter comme un changement cutané tout à fait nouveau sous la forme d'une tache, d'une papule ou d'un nodule.
Les cancers de la peau autres que les mélanomes sont les plus fréquents (90 % des cas, avec au moins 65.000 cas chaque année en France). Ces cancers se soignent bien s'ils sont diagnostiqués rapidement. Il en existe essentiellement deux formes : le carcinome basocellulaire et le carcinome épidermoïde cutané.
Le traitement du carcinome basocellulaire est presque toujours efficace, et ce cancer est rarement mortel.
Pour les carcinomes basocellulaires, il n'y a pas de métastase. En revanche, le mélanome se développe à partir des mélanocytes. C'est un cancer beaucoup plus grave parce qu'il peut métastaser à différents organes.
Survie relative
La survie à la plupart des cancers de la peau autres que le mélanome est excellente. La survie relative après 5 ans pour le CBC est de 100 %.
Le mélanome nodulaire
Le type de mélanome le plus agressif. Il représente 10 à 15 % de tous les cas. La tumeur se développe plus profondément dans la peau plus rapidement que les autres types et se trouve le plus souvent sur le torse, les jambes et les bras, ainsi que sur le cuir chevelu chez les hommes plus âgés.
Les tumeurs malignes ou cancéreuses de la peau doivent toujours être retirées chirurgicalement. Il peut s'agir, pour les plus fréquentes : Des carcinomes baso-cellulaires : ils sont très fréquents, surtout après 50 ans, et touchent le visage dans plus de 95% des cas.
"Si le grain de beauté devient asymétrique, si ses bords deviennent irréguliers, dentelés ou mal délimités, si sa couleur est hétérogène (il comporte des zones plus foncées que d'autres), s'il grossit rapidement et dépasse les 6 millimètres, il faut consulter", insiste le Dr Rousseaux.
C'est la forme la plus fréquente de cancers de la peau. Les carcinomes basocellulaires n'évoluent que localement et ne forment jamais de métastases, c'est-à-dire qu'ils ne s'étendent pas à d'autres organes. Ils se situent généralement sur le visage, au niveau du cou ou encore sur le haut du tronc.
La majorité des cancers de la peau ne causent ni douleur, ni démangeaison, ni saignement.
L'excision chirurgicale permet d'enlever le cancer ainsi qu'un peu de tissu normal tout autour, qu'on appelle marge chirurgicale. C'est un traitement standard et courant de nombreux cancers de la peau autres que le mélanome, dont le carcinome basocellulaire (CBC) et le carcinome spinocellulaire (CSC).
Lorsque le mélanome est invasif et en l'absence de traitement, les cellules cancéreuses vont progressivement migrer, via la circulation de la lymphe, dans les ganglions lymphatiques qui drainent la région du corps où se trouve la tumeur (ganglions du cou, des clavicules, des aisselles, des genoux, etc).
En général, quand la rémission dure depuis 3 ou 5 ans, les médecins estiment qu'il est guéri.
Les carcinomes représentent 90 % des cancers de la peau. Ils sont beaucoup moins graves que le mélanome, mais nécessitent une surveillance attentive.
C'est un acte simple et peu invasif, qui se déroule au cabinet de consultation de votre dermatologue et dure une quinzaine de minutes. Après la désinfection de la zone cutanée et une anesthésie locale, le médecin prélève un petit morceau de peau à l'aide d'un emporte pièce cylindrique appelé “punch“ à usage unique.
Techniques détruisant la tumeur in situ
Dans le cas de tumeurs superficielles, le dermatologue peut choisir de détruire la tumeur plutôt que de l'enlever par chirurgie, soit en appliquant de l'azote directement sur la peau (cryothérapie), soit en l'exposant à des impulsions électriques (électrodessication).
La fatigue est le symptôme le plus fréquent chez les personnes atteintes de cancer. C'est également l'effet secondaire le plus courant du traitement du cancer. La fatigue est un manque d'énergie, une lassitude ou un épuisement généralisés.
Le carcinome épidermoïde (CE) de la peau, également appelé carcinome spinocellulaire, est la deuxième forme la plus courante de cancer de la peau, caractérisée par une croissance anormale et accélérée des cellules squameuses. Lorsqu'ils sont détectés tôt, la plupart des CE sont curables.
Etre soutenu pendant et après la maladie
Ne pas perdre pied et éviter les baisses de moral contribue à l'efficacité des traitements contre le cancer. Pour s'impliquer pleinement dans sa prise en charge, il est précieux que le patient soit entouré de ses proches et de personnel soignant.
Un petit bouton qui persiste, une rougeur qui ne passe pas ou encore une croûte qui ne cicatrise jamais, ce sont peut-être les premiers signes d'un carcinome de la peau. Il s'agit d'un cancer, le plus fréquent des cancers cutanés.
Le cancer responsable du plus grand nombre de décès par cancer chez l'homme reste le cancer du poumon (23 000). Viennent ensuite les cancers colorectal et de la prostate (respectivement 9 000 et 8 000).
LE CANCER N'EST PAS CONTAGIEUX.
Les cellules ainsi transformées ne se transmettent pas spon- tanément d'une personne à une autre.
Déroulement du traitement des carcinomes basocellulaires
L'anesthésie est généralement locale avec une sédation, pour une intervention qui dure 30 minutes à 1 heure. Pour une tumeur importante et surtout mal placée, l'intervention peut être plus longue avec une anesthésie générale.