Qu'est-ce que la connaissance de soi ? C'est la capacité d'une personne à se voir clairement. Elle est utile pour comprendre qui on est, comment les autres nous voient, et la façon dont nous nous intégrons au monde. La connaissance de soi nous donne le pouvoir.
La connaissance désigne un rapport de la pensée à la réalité extérieure et engage la notion de vérité comme adéquation de l'esprit et de la chose. Par extension, le terme connaissance désigne le contenu de la pensée qui correspond à la nature de la chose visée, et s'oppose à erreur ou illusion.
Le fait de connaître notre manière de fonctionner, de penser et de réagir permettra de mieux appréhender les situations et les réactions de l'autre. Nous prendrons conscience qu'autrui n'a pas nécessairement les mêmes réactions que nous, et qu'il peut avoir une personnalité différente de la nôtre.
C'est dire si la connaissance de soi est une clé indispensable pour reprendre le pouvoir sur sa vie, lui donner du sens, se l'approprier pleinement, s'épanouir et trouver le chemin de l'alignement ! Et c'est un travail qui peut durer toute une vie car nous sommes en constante évolution.
La connaissance de soi est le savoir qu'une personne acquiert sur elle-même, en termes psychologiques ou spirituels, au cours de sa vie à l'occasion de ses expériences.
La connaissance de soi favorise l'acceptation de soi.
Elle aide à se libérer de ses automatismes, se dégager des contraintes de son image, s'ouvrir aux relations authentiques, savoir recevoir avec gratitude. Voilà l'intérêt d'apprendre à se connaître.
La connaissance de soi est indispensable pour avoir plus confiance en soi ! Se connaître en sachant ce qui nous convient ou pas et pourquoi permet d'avoir une meilleure confiance en soi. On peut plus facilement se respecter et donc se faire respecter par les autres ce qui augmente aussi notre confiance en nous.
La quête de soi est la prise de conscience que notre corps est habité par une part de nous dont nous ignorons presque tout. Conséquemment, cela nous indique que notre réalité du monde est partielle, un peu comme la part émergée de l'iceberg.
Il est très difficile de se connaître soi-même, d'une part parce qu'une partie de nous-mêmes est inaccessible (cf. Freud, "le moi n'est pas maître de sa propre maison"). D'autre part, parce qu'un sujet ne peut devenir objet pour lui-même. En ce sens, la connaissance d'autrui est plus aisée.
La connaissance de soi se traduit par la sagesse, et n'est pas une fin en soi, car on ne peut jamais se connaître complètement. En revanche, on peut faire plus ou moins d'efforts pour tenter de mieux nous connaître dans notre changement perpétuel.
Avoir une juste idée, une juste appréciation de soi-même.
Se connaître soi-même n'est pas un devoir parmi les autres, c'est en fait le premier des devoirs. C'est cela qu'a montré Socrate, et sa révolution socratique.
On retient généralement trois types de connaissances : les connaissances déclaratives, les connaissances procédurales et les connaissances conditionnelles.
Dans le premier cas, l'empirisme dit que le fondement de toute connaissance, et donc la source de la vérité se trouve dans l'observation, tandis que l'autre école disait que la fondement de la connaissance c'est « la vision des idées claire et distinctes » (théorie de Descartes par exemple).
Du point de vue chronologique, la perception constitue le fondement de la connaissance, dans la mesure où toute connaissance du monde se fonde sur la perception de celui-ci. Ainsi est-il nécessaire, pour définir la chaleur, d'avoir au préalable fait l'expérience sensible de divers objets ou phénomènes liés à celle-ci.
La véritable connaissance de soi va au-delà du physique et du matériel. Elle prend en compte l'être humain dans son entièreté. Se connaître soi-même vous permettra de vous accomplir pleinement, de régler vos conflits internes, de développer votre capacité d'affirmation de soi ainsi que votre estime de soi.
Se connaître soi-même, c'est bien davantage se reconnaître dans ses propres choix, dans la manière de les assumer en étant capable, par exemple, de tenir ses promesses. La connaissance de soi met alors à jour notre identité-ipsé, c'est-à-dire notre dignité morale qui nous élève au-delà de ce que la nature fait de nous.
La conscience de soi ne suppose pas une connaissance de soi. Être conscient de faire quelque chose n'implique pas nécessairement de savoir pourquoi on le fait. Connaissance suppose non pas seulement un constat de fait mais un savoir suffisant pour donner une explication totale.
On peut se connaître soi-même par le biais de diverses manières ; tels que les crises, les conflits. En effet, c'est avec ces moments critiques que l'on peut apprendre sur nous-mêmes. Ainsi, par le biais de ces conflits, nous allons nous remettre en question pour savoir pourquoi un tel conflit.
L'acceptation de soi est l'état de paix au fond de soi, indépendamment de qui nous sommes et de ce que nous sommes. C'est l'absence totale d'attentes excessives et irréalistes envers soi-même.
La question «qui suis-je?» englobe toutes les dimensions de l'existence, qu'elles soient temporelles ou spirituelles, y compris la quête de qui nous pourrions ou devrions être.
Se connaître c'est donc un peu se construire : il y a une réflexion sur soi, et non un simple constat. C'est un travail, créatif, puisque je m'y construis. En effet en réfléchissant à qui je suis, je crée celui que je suis, car je cesse de subir mon être pour le choisir : je deviens conscient de moi même.
a) Pour connaître autrui, il faut déjà se connaître. Au sens strict, je ne pourrai jamais connaître autrui, si cela signifie accéder à son intériorité, et éliminer la distance qui nous sépare. Mais je peux le comprendre, c'est-à-dire donner du sens à son comportement ou à ses paroles.