Un CDD ou un CDI est un contrat de travail formalisant la relation de travail entre un employeur et un salarié. La principale différence entre les deux se remarque sur leur période de validité : CDD : contrat à durée déterminée ; CDI : contrat à durée indéterminée.
Le principal avantage du CDD est qu'il prend fin à la date convenue, contrairement au CDI. Le contrat se termine sans que l'employeur n'ait une justification à donner ou une procédure à respecter.
Dernier point qui les fait pencher en faveur du CDD : la réglementation très exigeante associée au CDI qu'ils veulent éviter, et en particulier les coûts financiers en cas de licenciement, les formalités en cas de rupture conventionnelle ou les incertitudes juridiques en cas de recours.
CDI : les plus et les moins
Le salarié bénéficie d'un revenu pérenne et d'une meilleure protection (couverture sociale, mutuelle, congés payés, tickets restaurant...). Un CDI lui permet de se projeter sur le long terme, et de pouvoir souscrire un prêt bancaire ou signer un contrat de bail.
Les inconvénients du CDI
Le préavis – Vous ne pouvez pas quitter votre emploi du jour au lendemain, vous devez respecter un préavis si vous comptez démissionner. La démission – Dans la majorité des cas, vous ne bénéficierez pas d'indemnités chômages si vous démissionnez d'un CDI.
Le travail d'un salarié coûte moins cher à une entreprise que celui effectué dans le cadre d'un CDD ou d'un contrat intérimaire : pas de prime de précarité et pas d'indemnité de congés payés.
Les internautes, pour la plupart âgés de moins de 30 ans, expliquent qu'ils ne veulent plus tout donner à leur travail, comme le faisait la génération de leurs parents. Ils ne souhaitent pas sacrifier leur santé en faisant un burn-out ou leur vie privée à cause d'un emploi trop accaparant.
Il existe des types de CDI particuliers, notamment le CDI de chantier ou d'opération, le CDI intermittent et le CDI intérimaire.
Le CDI est conclu sans limitation de durée. La rupture du CDI est possible dans le respect des dispositions légales et conventionnelles : Convention collective, accord collectif, accord de branche, d'entreprise ou d'établissement applicables en droit du travail.
Le CDI Intérimaire : un contrat avantageux
La principale caractéristique de ce contrat, c'est son statut paradoxal. Il a pour but de diminuer la précarité du travail temporaire. Le CDI Intérimaire promet un salaire minimum tous les mois. Le salarié peut également avoir le droit aux congés payés.
Perte de temps : il faut former le nouveau salarié, ce qui ralentit la cadence de travail. Perte d'argent : un salarié en CDD coûte cher : paiement des congés, paiement de la prime de précarité, etc. Perte de cohésion : il est difficile de créer un esprit d'équipe dans une entreprise qui possède un turn-over important.
Le salarié en CDD bénéficie des mêmes avantages salariaux que le salarié en CDI. Cela s'applique pour les avantages suivants : Remboursement des frais de transports (participation de l'employeur) Restauration (cantine, tickets restaurant)
Le salaire médian pour les emplois cdd en France est € 25 197 par an ou € 13.84 par heure. Les postes de niveau débutant commencent avec un salaire environnant € 22 379 par an, tandis que les travailleurs les plus expérimentés gagnent jusqu'à € 41 038 par an.
Le salarié peut saisir le conseil de prud'hommes (CPH) et demander la requalification du CDD en CDI s'il est dans l'une des situations suivantes : Le CDD concerne un emploi permanent et non pas une tâche précise et temporaire. Le CDD vise à remplacer une personne suspendue à la suite d'un conflit collectif de travail.
Le SMIC ou salaire minimum de croissance est le salaire horaire en dessous duquel il est interdit de rémunérer un salarié en-dessous du SMIC. Le montant du SMIC horaire brut en octobre 2021 est 10,48 €. La rémunération du salarié en contrat à durée déterminée doit être égale au salarié en CDI.
Le contrat à durée indéterminée (CDI) peut être rompu à tout moment, à l'initiative de l'employeur ou du salarié ou d'un commun accord par une rupture conventionnelle.
Le salarié qui a signé son contrat de travail à temps partiel ( CDI : CDI : Contrat de travail à durée indéterminée ou CDD : CDD : Contrat à durée déterminée ) doit respecter une durée minimale de travail d'au moins 24 heures par semaine.
Il s'agit d'une petite nouveauté depuis la fin de l'année 2020 : le CDI conclu à temps partiel qui se cumule avec un contrat d'insertion peut avoir une durée inférieure à 24 heures par semaine.
Autre solution pour quitter un CDI sans perdre ses droits, la rupture conventionnelle. Elle consiste à négocier son départ avec l'entreprise. Cependant, mieux vaut être en bon terme avec son employeur, car celui-ci est en droit de refuser cet accord.
Pour mettre fin à un CDI, 3 modes de ruptures sont envisageables : la démission, à l'initiative du salarié ; le licenciement, à l'initiative de l'employeur ; la rupture conventionnelle, d'un commun accord entre le salarié et l'employeur.
Vous pourrez donc procéder à une résiliation judiciaire et toucher votre rémunération chômage. Il est donc possible de quitter un CDI en 2023 tout en conservant vos droits à travers une démission ou une rupture conventionnelle. Votre droit le plus absolu dans ce cadre concerne généralement la rémunération.
Le salarié a droit à une indemnité de fin de contrat (dite « prime de précarité ») lorsque le CDD arrive à son terme et qu'il ne se poursuit pas par un CDI . Elle est égale au minimum à 10 % de la rémunération brute totale versée durant le contrat.