Les bois résineux (plutôt tendres) : pins, sapin, épicéa, mélèze. Pour un poêle, ils sont à éviter. Ils projettent des braises en se consumant et encrassent les conduits à cause de leur résine.
On déconseillera par exemple le châtaignier pour les foyers ouverts car il éclate lors de la combustion et peut projeter des étincelles ou morceaux de bois à plusieurs mètres. Aussi, les résineux qui sont riches en sève, brûlent très rapidement pour un faible pouvoir calorifique final.
Nous vous conseillons d'éviter les bois tels que le châtaignier et le platane. Ils ont tendance à éclater et peuvent donc être dangereux.
C'est le cas des résineux, qu'il est préférable de n'utiliser qu'en début de foyer. Plus généralement, tout bois trop humide brûlera mal et encrassera la cheminée. Le peuplier d'Italie, le platane et le tilleul brûlent assez mal.
Des résineux qui brûlent mal (à des températures pas assez élevées) encrassent les conduits et les vitres de vos poêles et cheminées. En effet, les résineux contiennent de la résine qui aura tendance à encrasser davantage que les feuillus qui n'en contiennent pas.
Celles-ci sont classées en trois groupes, du plus fort pouvoir calorifique au plus faible : Le chêne, le charme, le hêtre, le frêne, l'orme et l'érable offrent le meilleur rendement : 2 000 kWh par mètre cube apparent.
Le bois de chêne produit des braises qui durent longtemps, mais il demande un gros apport de température pour éviter la production d'acide tannique qui pourrait noyer le bois. Le bouleau est un bon bois : il se distingue par une belle flamme bleue mais brûle plus vite que le bois de hêtre.
- Il manque peut-être une arrivée d'air frais dans le foyer. Si le bois s'enflamme mieux quand une fenêtre est entrouverte près de votre poêle, c'est qu'il a besoin pour fonctionner normalement d'un volume d'oxygène qu'il ne trouve pas dans la pièce où il est installé (trop petite, trop isolée…).
Test d'impact – en frappant deux bûches l'une contre l'autre. Ce test permet d'évaluer plus ou moins si son bois est assez sec ou non, en frappant deux bûches l'une contre l'autre. Si le bois est dur et a un bruit qui résonne alors il est sec ; dans le cas contraire, si le bois est mouillé, il est très peu sonore.
La fumée de bois contient aussi de petites quantités d'autres composés toxiques, comme les oxydes d'azote et les dioxines chlorées. Les oxydes d'azote peuvent contribuer à des dangers environnementaux comme le smog et les pluies acides.
Le prix du stère de bois de chauffage oscille entre 40 et 120 euros, plus souvent autour de 70 €, soit en moyenne 0,04 €/kWh quand il est vendu par un professionnel.
Parmi toutes les essences de bois disponibles, le charme est souvent cité comme un bois de chauffage idéal. Bois de feuillu dur, il brûle en effet longtemps, dégage beaucoup de chaleur et n'éclate pas à la chaleur.
Faire durer le feu toute la nuit
Pour cela, c'est simple : une fois que votre cheminée ou votre poêle présente un beau feu, recouvrez les bûches de cendres. Ainsi, ces dernières se consumeront moins vite et les braises seront toujours présentes au petit matin !
Les bois à éviter dans une cheminée
Dans une cheminée à foyer ouvert, mieux vaut éviter aussi certains bois qui ont tendance à produire beaucoup d'étincelles et « éclater » comme le châtaigner, le peuplier ou le platane.
Pour éviter le noircissement rapide de votre insert, il faudra éviter à tout prix l'utilisation d'un bois humide. S'il contient plus de 20% d'humidité, le bois de chauffage a en effet tendance à encrasser rapidement votre installation, et donc votre vitre.
Un bois trop humide
Au-delà, une partie de l'énergie thermique sera utilisée pour évaporer l'eau que contient le bois, sans produire de chaleur. Un bois complètement humide ne « brûlera » donc pas réellement. Il se consumera et se transformera en une sorte de charbon, sans vous fournir beaucoup de chaleur.
On peut utiliser cet arbre comme bois de chauffe après seulement une année de séchage. Le chêne quant à lui doit être séché pendant au moins 36 mois en raison des nombreux tanins qu'il contient. En ce qui concerne les bois résineux, ils peuvent sécher en l'espace de 12 à 18 mois.
Laurier : Il donne une flamme très vive et a un rendement calorifique raisonnable. Il doit être bien séché.
Le chêne. C'est un excellent combustible, mais il doit - contrairement aux autres bois - rester non couvert pendant deux ans pour que la pluie le débarrasse des tanins qu'il contient; ensuite, on l'entreposera sous abri encore un an ou deux avant de le brûler.