Le fonds en euros d'un contrat d'assurance vie est un support sécurisé qui comporte une garantie en capital offerte par l'assureur. Le souscripteur ne peut donc pas perdre d'argent sur ce type de fonds. Chaque année les intérêts sont versés sur le contrat au 31 Décembre N.
Les intérêts sont exonérés d'impôt sur le revenu et de prélèvements sociaux. Ils sont calculés le 1er et le 16 de chaque mois et sont versés en une seule fois le 31 décembre. Ils s'ajoutent au capital. Tous les établissements bancaires peuvent le proposer.
Quel est le principe de l'assurance vie ? L'assurance vie est un contrat par lequel l'assureur s'engage, en contrepartie du paiement de primes, à verser une rente ou un capital à l'assuré ou à ses bénéficiaires. Elle peut être utilisée comme un produit d'épargne à moyen ou long terme.
D'après la loi, l'assureur dispose d'un mois pour verser le capital aux bénéficiaires, à partir de la réception du dossier complet. Il est donc conseillé d'envoyer l'ensemble des pièces justificatives par courrier recommandé avec accusé de réception pour connaitre la date de départ de ce délai.
Les contrats d'assurance-vie souscrits et/ou alimentés avant vos 70 ans bénéficient d'un avantage fiscal important. Si vous clôturez votre vieux contrat d'assurance-vie souscrit et/ou alimenté avant vos 70 ans, vous abandonnez la fiscalité attrayante attaché à ce versement avant 70 ans.
Lorsque votre contrat atteint 8 ans ou plus, vous bénéficiez d'un abattement fiscal annuel de plusieurs milliers d'euros sur l'ensemble des produits de votre contrat. Cet abattement s'élève à : 4 600€ pour une personne seule, et 9 200€ pour un couple.
Les intérêts d'une assurance-vie sont exonérés d'impôt sur le revenu si la fin du contrat avant son terme résulte de la mise à la retraite anticipée. Il peut s'agir de la retraite anticipée de l'une des personnes suivantes : Celui qui a souscrit le contrat.
Pour récupérer tout ou partie de son épargne, il faut effectuer des retraits. Ces retraits sont nommés "rachats" dans le jargon des assurances-vie. Contrairement à une idée reçue, la personne qui rachète son contrat n'a rien à payer. C'est bien l'assureur qui lui rend son épargne sur simple demande.
Il n'y a pas de plafond de retrait (si ce n'est, bien évidemment, la valeur de votre contrat). Si votre contrat a plus de 8 ans, vous bénéficierez d'un abattement de 4600 € par an sur la part d'intérêts que vous retirerez au cours de l'année (plafond porté à 9200 € pour un couple).
En cas de décès du bénéficiaire, les primes perçues sur un contrat d'assurance-vie peuvent être soumises : aux droits de succession : sont imposables aux droits de succession les primes versées après 70 ans et supérieures à 30 500 € (contrats souscrits après le 20 novembre 1991).
Pour un retrait isolé ou régulier
Le contrat d' assurance-vie peut toutefois imposer de laisser une somme minimum, par exemple : 300€, et ne pas accepter les retraits inférieurs à certains montants, par exemple : 150 €. Chacun peut choisir d'effectuer un retrait sans avoir à motiver sa décision.
Le plafond du Livret A s'élève à 22 950 euros, placer plus de 3 000 euros vous fait en réalité perdre de l'argent. La crise sanitaire n'a fait que renforcer cette propension à épargner sans investir.
Intérêts bancaires : approche théorique et généralités
En toute logique, les intérêts bancaires sont donc proportionnels à la somme empruntée (capital). Les intérêts bancaires sont calculés d'après un pourcentage annuel, le taux d'intérêt annuel, il peut être fixe ou variable.
Après les 70 ans du souscripteur, un autre abattement s'applique, en plus du précédent. Son montant est limité à 30 500 € par souscripteur. Mais l'avantage est que ce plafond concerne les versements effectués, et non les capitaux transmis.
Dans l'optique où le notaire gère ce travail, il inclura logiquement la valeur des placements dans le calcul de ses émoluments. Ce serait très dommage au vu de la rapidité des démarches. Rien ne vous oblige alors à en parler à votre notaire. Ce dernier gère la succession et les assurances-vie n'en font pas partie.
L'assurance-vie ne fait pas partie de la succession de l'assuré (L. 132-12 du Code des assurances).
L'assurance vie est un outil particulièrement attractif et pertinent lorsqu'il s'agit de se constituer un capital à long terme. Il permet d'investir sur un fonds en euros (couple rendement-risque faible) ou sur des supports exprimés en Unités de Compte (UC) plus rémunérateurs mais plus risqués.
Dans un contrat d'assurance vie, les versements réalisés avant 70 ans permettent d'éviter les droits de transmission grâce à un abattement. Ainsi, à votre décès, le capital (primes versées + intérêts) sera transmis hors droits de succession jusqu'à 152 500 euros par bénéficiaire.
Le contrat d'assurance vie de l'Afer est en effet géré auprès de l'assureur Abeille Assurances (anciennement Aviva). Le cabinet Facts & Figures estimait dans une récente étude que le taux moyen des fonds en euros pourrait se situer entre 1,60% et 2% en 2022.
L'assurance-vie est le placement préféré des Français, tous les Français, et notamment et surtout les retraités : souplesse, rendement, pas de frais sur les versements pour les meilleurs contrats et des avantages successoraux : contrairement à une idée reçue, l'assurance-vie a encore beaucoup d'atouts passé 70 ans.
Non, l'assurance vie n'est pas soumise au droit de succession. Elle bénéficie d'une fiscalité plus avantageuse qui dépend de plusieurs facteurs : la date de souscription du contrat, la date des versements et l'âge de l'assuré lors des versements.
Si le contrat d'assurance-vie n'est pas dénoué au moment du décès d'un époux, la moitié de la valeur du contrat constitue donc un actif de succession. Un notaire doit avoir connaissance de l'assurance-vie pour pouvoir en tenir compte dans le calcul des droits des héritiers.