Les marisques proprement dites sont habituellement non inflammatoires et non douloureuses. Cependant, elles peuvent être source d'une gêne à une bonne hygiène intime, être responsables d'irritation à l'effort ou de démangeaisons. Dans ces situations, il peut être indiqué de les enlever.
Les marisques ne se résorbent jamais toutes seules, elles peuvent même être entretenues ou aggravées par des soins locaux excessifs chez des patients qui frottent beaucoup.
N'hésitez pas à interroger votre colo-proctologue ou votre chirurgien. Certaines excroissances de chair peuvent être constatées au niveau de l'anus. Celles-ci peuvent être en rapport avec un remaniement cicatriciel en relief : on parle alors de marisque.
Les marisques sont indolores mais peuvent entrainer une gêne à l'hygiène intime ou esthétique, une irritation, des démangeaisons. Les marisques gênantes sont généralement volumineuses.
Elles peuvent parfois se gonfler et devenir légèrement douloureuses. Pour certains patients, la gêne causée est essentiellement due à l'aspect inesthétique des lésions qui peuvent impacter leur vie sexuelle.
Le traitement des marisques repose sur l'ablation de l'élément en relief. Ce geste peut être effectué sous anesthésie locale lorsque la marisque reste localisée et de petite taille ou sous anesthésie générale. On réalise souvent une injection de produit anesthésique sous la zone que l'on souhaite opérer.
Elles ne saignent généralement pas. Ces petites languettes de peau étirée au niveau de l'anus ne provoquent ni douleur ni saignement et constituent la majorité des masses anales. Les marisques s'observent après la résorption du caillot d'une thrombose hémorroïdaire ou en présence d'une fissure anale chronique.
L'argile verte, solution naturelle contre les fissures anales. L'argile verte permettra d'une part de soulager vos douleurs, mais aussi de lutter contre la prolifération des bactéries et ainsi d'agir en faveur de la reconstruction des tissus et de la cicatrisation.
Une marisque est une excroissance de peau située autour de l'anus, qui mesure généralement de 1 millimètre à 2,5 centimètres. La marisque résulte dans la plupart des cas de la cicatrisation d'hémorroïde à l'extérieur de l'anus.
En cas de troubles d'exonération, le patient pourra s'aider de suppositoires exonérateurs. En cas de saignement hémorroïdaire, le traitement se divise en deux groupes : par voie orale (laxatif) et locale (crème, suppositoire, pommade).
Les complications possibles sont : le saignement post-opératoire qui peut nécessiter la reprise chirurgicale pour arrêter le saignement à l'aide d'un point de suture, il peut survenir pendant 3 semaines suivant l'opération. la sténose au niveau de la ligne d'agrafes pour le Longo, en générale facilement dilatable.
Le trinitrate de glycéryle en pommade à usage local est la seule forme disponible en pharmacie, mais ce médicament n'est pas remboursé. Il lève temporairement la contraction du sphincter permettant la cicatrisation d'une fissure anale devenue chronique. Il diminue également les douleurs après la défécation .
Dans la grande majorité des cas, la fissure disparaît sans aucun traitement. Quand elle ne disparaît pas spontanément, un changement dans les habitudes alimentaires et les pratiques d'hygiène peut atténuer une inflammation anale soupçonnée d'être la cause sous-jacente de la fissure.
Si les premiers symptômes apparaissent, évitez à tout prix de consommer des piments, des épices, de la caféine, des alcools, des mauvaises graisses (acides gras saturés et trans) et de la viande rouge.
En cas d'hémorroïdes thrombosées, et suivant l'importance de cette thrombose, il sera parfois nécessaire de consulter un chirurgien qui agira localement. Vous l'aurez compris, le premier et le plus naturel des traitements est le traitement manuel qui va restaurer le drainage veineux du rectum.
Matérialisées par de petits bourrelets brunâtres jaillissant de l'anus, les hémorroïdes externes peuvent provoquer douleurs et démangeaisons, a fortiori en présence d'un caillot de sang. Les efforts répétés à la selle peuvent les fissurer et les faire saigner.
Le traitement de la thrombose hémorroïdaire externe est l'excision après une anesthésie locale : un coup de bistouri pour libérer l'hématome sous tension. Pour les hémorroïdes internes, un geste "chirurgical" est possible mais plus compliqué d'accès (sous anuscopie). Nécessaire en cas d'échec du traitement médical.
Les hémorroïdes internes, si elles ne sont pas soignées, gonflent de plus en plus et peuvent être également sujettes à des thromboses. De plus, sans traitement préventif, elles s'extériorisent progressivement de l'anus, imposant parfois une intervention chirurgicale.
Les proctologues sont des hyper-spécialistes de la zone anale et rectale et consacrent ainsi leur exercice au diagnostic, au traitement médical ou chirurgical et au suivi de patients concernés par ces pathologies.
La fissure anale est une plaie due à la déchirure de la peau qui recouvre la partie basse de l'anus. C'est une affection courante et bénigne.
Cette intervention chirurgicale, réalisée sous anesthésie générale ou locorégionale, consiste à sectionner sur quelques millimètres la partie distale du sphincter interne de l'anus. Cela supprime la contracture du muscle qui expliquait les douleurs et entraînait la compression de petits vaisseaux.
Hémorroïdes : saignements lors des selles la plupart du temps. Fissure anale : spasmes douloureux au niveau du sphincter anal, douleur sévère et brûlante lors des selles. Ils peuvent être accompagnés de saignements. Fistule ano-rectale : écoulement purulent, écoulement sanguin, fuite de selles par la fistule.
Vous devez soit prendre une forte dose de laxatif (3 sachets en une prise par exemple), soit réaliser un lavement rectal. Ce lavement doit être réalisé avec de l'eau (on peut utiliser un flacon de Normacol® que l'on vide de son contenu).
"Quelle que soit la technique, les hémorroïdes peuvent récidiver après l'opération. Les facteurs de risque sont divers. Mis à part les imperfections techniques, il peut y avoir des hémorroïdes dont le volume est tel que l'on essaie seulement de "sauver les meubles", la consultation s'avérant trop tardive.