S'il n'existe pas de seuil létal pour l'alcool, on estime qu'à partir de 3 g/l de sang, selon les individus l'ivresse peut être mortelle. En France depuis 2005, c'est un automobiliste de 37 ans qui détient le triste record d'alcoolémie, avec une concentration de 10 g/l de sang.
Plusieurs conséquences peuvent survenir lorsqu'une personne consomme trop d'alcool. Ces effets s'aggravent avec la quantité d'alcool absorbée par l'organisme et deviennent à risque – voire dangereux – lorsque l'on atteint un taux d'alcool dans le sang de plus de 200 mg par 100 ml de sang (. 20).
En effet, 2 g d'alcool dans le sang est largement au-delà du taux d'alcool autorisé par la loi. Il s'agit donc d'un délit puni par de nombreuses sanctions.
Théoriquement, à partir d'un taux de 3 g/L, le coma éthylique survient..... Et à 5 g/l c'est la mort !!
De manière générale, le taux d'alcoolémie en cas de coma éthylique est autour de 3 grammes d'alcool par litre de sang. Chacun assimilant l'alcool de manière différente, une personne pourra perdre connaissance avec un taux d'alcoolémie à 2 g/l tandis que d'autres seront encore conscients avec 4 g/l.
L'ingestion simultanée d'alcool et d'autres produits intensifie leurs effets respectifs et peut entraîner une surdose, même en cas de consommation modérée d'alcool. Plus le taux d'alcoolémie augmente, plus les effets de l'alcool, comme le risque d'effets nocifs, s'intensifient.
Les conséquences peuvent être gravissimes et parfois irréversibles. Un décès peut survenir, dû aux complications du coma (hypoglycémie, abcès ou hématome cérébral, convulsions, problèmes respiratoires, vomissements…).
Pour arrêter une stéatose, une hépatite alcoolique ou une cirrhose du foie, la seule solution consiste à arrêter de boire de l'alcool. Ainsi, la prise en charge de la personne souffrant d'une maladie alcoolique du foie vise, tout d'abord, à obtenir la diminution ou l'arrêt de la consommation d'alcool.
Si lorsque vous buvez, vous ne pouvez plus vous arrêter, cela signifie que vous n'êtes plus, au moins sur le moment, maître de votre consommation. Repérer les augmentations de consommation, ressentir que votre envie de boire est grandissante ou que les occasions se multiplient sont des signes qui peuvent vous alerter.
Le Cocoroco : alcool le plus fort au monde
Avec une teneur d'environ 96 % d'alcool, le cocoroco est qualifié comme la boisson la plus puissante au monde. Originaire de Bolivie, cette boisson est fabriquée à base de canne à sucre et de noix de coco.
Manger, dormir, faire du sport, boire de l'eau, du café ou vomir, rien n'y fait: il est impossible d'accélérer l'élimination de l'alcool contenu dans le sang. Mais nous avons la main sur le robinet, même si, question alcool, les plus aguerris disent les plus grosses bêtises pour faire boire les autres.
Il n'existe pas de « truc » pour diminuer plus rapidement le taux d'alcoolémie. Sa diminution se compte nécessairement en heures selon la quantité bue. Après avoir bu un verre, il faut 30 minutes pour que le taux soit au plus haut (1h si c'est pendant un repas).
Par exemple, en France, une pinte de bière (0,50 litre) à 5 degrés en volume contient 0,5 ✕ 0,8 ✕ 5,0 % = 0,0200 kg soit 20g d'alcool pur. Donc si j'en avale 2 ça fait 40g d'alcool pur. Un adulte peut métaboliser environ 75 % d'une unité française d'alcool (10g) en 1 heure.
L'everclear, un taux de 95 %
Cet alcool de maïs rectifié est fabriqué par la société américaine Luxco. Le degré d'alcool de ce breuvage fait de lui un des alcools les plus nocifs mondialement.
Le vin rouge est la boisson alcoolisée la plus nocive pour la peau, notamment en présence d'une affection cutanée comme la rosacée (dilatation permanente des vaisseaux sanguins qui donne à la peau une apparence rougeaude et, dans certains cas, provoque une irritation, l'apparition de boutons ainsi que des plaques ...
Alcool et cancer
Les cancers les plus souvent attribuables à l'alcool sont les cancers de l'œsophage (57,7 % des cas), mais bien d'autres localisations sont concernées : foie, bouche, gorge, cancer colorectal ou encore cancer du sein.
Les critères de diagnostic d'alcoolodépendance
La personne a besoin de boire toujours plus pour ressentir l'ivresse ou le soulagement des symptômes de manque. Apparition de symptômes de manque (anxiété, agitation, irritabilité, insomnie, sueurs, cauchemars, tremblements, palpitations, nausées, etc.)
Toute consommation d'alcool, quelle qu'elle soit, présente un risque pour la santé. Dans un premier temps, l'alcool peut être à l'origine d'une fatigue, d'une tension artérielle élevée, de troubles du sommeil, de problèmes de mémoire ou de concentration.
Les troubles cardiovasculaires
La consommation régulière d'alcool élève la pression artérielle et augmente le risque d'hypertension.
Le risque de maladie hépatique augmente nettement chez l'homme qui boit > 40 g, en particulier > 80 g, d'alcool/jour (p. ex., environ 2 à 8 canettes de bière, 3 à 6 verres d'alcool fort, ou 3 à 6 verres de vin) pendant > 10 ans. Pour qu'une cirrhose.
Vin rouge, bière, whisky sont donc à bannir. Sauf si vous êtes plutôt du genre à prendre des shots, il va vous falloir un soft avec cette vodka. Les boissons sucrées ou gazeuses provoquent des ballonnements et à absorber plus vite.
Une récente étude, publiée dans la revue Nature Communication, a révélé que boire quatre unités d'alcool par jour –soit deux bières ou deux verres de vin– provoquent d'importants dommages structurels au cerveau et une perte de volume cérébral.
Boire de l'eau, régulièrement et en grande quantité, apparaît comme le seul remède efficace, car la consommation d'alcool entraîne une déshydratation rapide - un litre d'eau perdu pour quatre verres d'alcool - qui amplifie certains des symptômes de la gueule de bois comme les maux de tête.
Le vin, la bière et les spiritueux contribuent tous à un endormissement rapide (en termes plus techniques, ils "réduisent la latence d'endormissement") mais les experts sont unanimes: en buvant avant le coucher, on risque de se réveiller au milieu de la nuit et de dormir moins profondément.