En juillet dernier, l'ONU constatait qu'en 2021, la fécondité moyenne de la population mondiale était de 2,3 naissances par femme au cours de la vie. Elle était de 5 dans les années 1950. Pour l'ONU, elle devrait encore baisser d'ici à 2050 pour atteindre 2,1, soit le taux qui permet de stabiliser la population.
La croissance démographique décélère pourtant : ayant atteint un maximum de plus de 2 % par an il y a cinquante ans, elle a diminué de moitié depuis (1,1 % en 2020). Elle devrait continuer de baisser jusqu'à la quasi-stabilisation de la population mondiale autour de 10 à 11 milliards d'habitants dans un siècle.
Des chercheurs suggèrent que la population mondiale diminuera au cours des 40 prochaines années en raison de la baisse des taux de natalité : « L'évolution de la taille de la population et de la structure par âge pourrait avoir de profondes répercussions économiques, sociales et géopolitiques dans de nombreux pays ».
La population mondiale compte 7,7 milliards d'habitants en 2019. Elle n'en comptait qu'un milliard en 1800 et a donc été multipliée par plus de sept depuis (voir la figure ci-dessous). Elle devrait continuer à croître et pourrait atteindre près de 10 milliards en 2050.
« Cependant, certains s'inquiètent d'un monde surpeuplé, avec bien trop d'habitants et des ressources insuffisantes pour vivre ». En seulement 250 ans, la population mondiale a été multipliée par sept. Selon les projections de l'ONU, 10,4 milliards de personnes pourraient vivre sur Terre dans les années 2080.
La planète sera de plus en plus surpeuplée et ses habitants se concentreront dans les villes. Les technologies produiront davantage de richesses, mais il faudra tenir compte des inégalités et de la durabilité. La population mondiale atteindra 9,8 milliards de personnes en 2050 et se concentrera dans les villes[1].
D'ici à 2030, le climat de la Terre pourrait revenir trois millions d'années en arrière. Si les émissions de CO2 se poursuivent au rythme actuel des chercheurs estiment que d'ici 2030, la Terre sera revenue trois millions d'années en arrière, en termes de climat.
L'hypothèse centrale de mortalité prolonge le rythme de baisse de la mortalité observé au cours des 30 dernières années ; elle conduit à une espérance de vie à la naissance en 2050 de 84,3 ans pour les hommes et 91 ans pour les femmes.
Le destin le plus probable pour la planète consiste en son absorption par le Soleil dans environ 7,5 milliards d'années, après que l'étoile sera devenue une géante rouge et que son rayon aura dépassé celui de l'orbite terrestre actuelle.
En 2100, les villes sont plus compactes et plus efficaces sur le plan énergétique. À cette date, la concentration en CO2 atteint 550 ppm (la population est de 8,5 milliards d'habitants), les températures mondiales sont en hausse, mais les conséquences des changements climatiques sont maîtrisées et en baisse.
De nombreux autres pays vont voir leur population baisser au cours de la deuxième moitié du XXIe siècle. Les populations du Vietnam ou de l'Iran devraient par exemple décroître à partir des années 2050, celles de l'Inde, de l'Indonésie, du Bangladesh, de la Turquie ou du Royaume-Uni à partir des années 2060.
Mais si la fécondité et la mortalité demeurent égales à leurs niveaux actuels, les experts prédisent une Terre peuplée de 16 milliards d'humains en 2100. Une étude de la banque HSBC parue en 2022 prédit, quant à elle, une population mondiale de 4 milliards à la fin du siècle.
Reste que 8,7 milliards de Terriens en 2100 peut paraître presque mesurée en comparaison avec l'étude du HSBC parue fin août. En se basant sur d'autres hypothèses d'évolution des taux de fécondité et de mortalité, elle allait jusqu'à projeter 4 milliards d'humains à la fin du siècle.
Le nombre de personnes habitant sur la planète devrait croître de 2 milliards d'ici à 2050, passant de 7,7 à 9,7 milliards, puis, la fécondité étant en baisse, avoisiner les 11 milliards à la fin du siècle.
La population de notre planète a été multipliée par 47 en 2500 ans en passant de 150 millions d'habitants à 7 milliards au début du XXIe siècle. En l'an 0 la population mondiale était estimée à 170 millions d'habitants.
Démographie : l'Afrique sera le continent le plus peuplé en 2050.
En 1800, on comptait 1 milliard d'êtres humains. Aujourd'hui, nous sommes 8 fois plus nombreux ! Cette forte hausse s'explique par les progrès de la médecine et par l'amélioration des conditions de vie partout dans le monde. On se soigne mieux qu'avant, on se protège mieux contre les microbes, on se nourrit mieux.
Le Tchad et le Nigeria sont les pays avec la plus faible espérance de vie au monde, celle-ci s'y établissant à seulement 52 ans.
Si maintenant on fait l'hypothèse que la longévité médiane est de 150 ans en 2100 et que la population française en 2100 est de 60 millions d'habitants, il faudrait s'attendre à voir une personne de 240 ans et 1 % de la population atteindrait l'âge de 200 ans.
Les pays ayant les plus faibles espérances de vie sont la Centrafrique, le Lesotho, le Tchad, la Sierra Leone, et le Nigeria. À l'échelle mondiale, l'espérance de vie est de 72,38 ans en 2017, contre 67,55 ans en 2000, 62,84 ans en 1980 et 52,58 ans en 1960.
Si l'on s'en réfère aux cycles de Milankovitch évoqués au début de cet article, les prochaines périodes favorables à une glaciation auront lieu d'ici 40.000 à 60.000 ans.
En septembre 2019 , il publie Devant l'effondrement : Essai de collapsologie, dans lequel il annonce que par effets systémiques l'effondrement mondial devrait se produire entre 2020 et 2040, période durant laquelle la population serait décimée par la famine, les maladies, les guerres, jusqu'à être réduite à deux ou ...
Un climat plus violent
Dès 2050, les vagues de chaleur seront deux fois plus nombreuses sur l'ensemble du territoire, avec des pics pouvant atteindre 50° par endroits. Idem pour les sécheresses.