Le pic pétrolier est le moment ou la production de pétrole atteint son maximum avant de décliner progressivement et durablement. Pour beaucoup d'experts, le pic pétrolier est pour bientôt : 2025 pour certains, 2030 ou 2035 pour d'autres. Le pic pétrolier ne manquera pas d'avoir des conséquences sur le prix du pétrole.
Une surconsommation de ressources fossiles
Or, les réserves énergétiques de la planète ne sont pas inépuisables : au rythme de consommation actuel, le pétrole va arriver à épuisement d'ici à 54 ans, le gaz d'ici à 63 ans, le charbon d'ici à 112 ans et l'uranium d'ici à 100 ans (pour les ressources identifiées).
Le pétrole, tout comme le gaz, est le résultat de la décomposition et de la transformation de matières organiques sur plusieurs millions d'années. C'est donc sans conteste une ressource non renouvelable et l'offre absolue de pétrole est donc, par nature, limitée.
Quasiment tout ce que nous consommons est fabriqué à partir du pétrole (fibres synthétiques des vêtements, brosses à dents, médicaments...), ou par des processus industriels qui consomment énormément de pétrole. Avec notre mode de vie actuel, nous ne pouvons pas nous passer du pétrole.
Les énergies dites renouvelables, comme l'éolien ou le solaire, ne pourront couvrir, au grand maximum, que 20% des besoins de la planète. La seule alternative crédible pour produire assez d'électricité sans polluer l'atmosphère est donc, à ce jour, le nucléaire.
Le pic pétrolier est le moment ou la production de pétrole atteint son maximum avant de décliner progressivement et durablement. Pour beaucoup d'experts, le pic pétrolier est pour bientôt : 2025 pour certains, 2030 ou 2035 pour d'autres. Le pic pétrolier ne manquera pas d'avoir des conséquences sur le prix du pétrole.
Ce sont les agrocarburants. Dans les années qui vont venir ces énergies vont se développer. Il faudra des techniciens, des ingénieurs, des chercheurs pour les améliorer.
1. Les États-Unis. Les États-Unis sont les principaux producteurs de pétrole au monde avec 11,5 millions de barils produits par jour.
La combustion du pétrole pour alimenter les moteurs libère dans l'air du CO2, des hydrocarbures mal brûlés, du plomb, des suies, des minéraux lourds, responsables avec d'autres polluants de la pollution atmosphérique mais également de pluies acides qui impactent la faune et la flore.
Une grande partie du pétrole et du gaz naturel que nous utilisons aujourd'hui trouve son origine dans un temps où les dinosaures peuplaient notre planète, il y a 150 millions d'années. Environ 15 m3 de pétrole continuent à se former chaque jour, mais nous en utilisons quotidiennement 15 millions de m3.
Le pétrole est une énergie fossile, c'est-à-dire non renouvelable : il faut des millions d'années pour que les couches souterraines de pétrole puissent se régénérer.
Les États-Unis, l'Arabie saoudite et la Russie représentaient en 2021 plus de 40 % de la production mondiale de pétrole. Ils ont produit à eux trois plus de pétrole que les sept autres pays du top 10 réunis, à savoir le Canada, l'Irak, la Chine, les Émirats arabes unis, l'Iran, le Brésil et le Koweït.
Deux nouveaux gisements, qui pourraient fournir jusqu'à 22 milliards de barils de pétrole non conventionnel, ont été découverts dans l'émirat d'Abou Dhabi, a annoncé le Conseil suprême du pétrole.
Les plus grandes réserves prouvées nationales de pétrole ne sont pas celles de l'Arabie saoudite, ni celles d'un autre pays du Moyen-Orient. C'est le Venezuela qui possède les plus importantes réserves au monde, principalement sous la forme de pétrole extra-lourd et de sables bitumineux.
Le pétrole est un combustible fossile dont la formation date d'environ 20 à 350 millions d'années.
En 2020, le Maroc aura produit environ 4.100 tonnes de condensat, soit près de 73.000 barils de pétrole équivalents, contre une demande qui a dépassé les 290.000 barils par jour en 2019, selon des données publiées par le ministère de la Transition énergétique et du développement durable.
L'agence américaine de l'énergie prévoit un pic de production global à l'horizon 2030. Le pic pétrolier (oil peak en anglais) marque le moment où la production de pétrole commence à décroître. Il peut s'appliquer à une région ou à un type de pétrole.
Le 27 août 1859, l'Américain Edwin L. Drake extrait pour la première fois du pétrole par forage, à une profondeur d'une vingtaine de mètres, à Titusville, en Pennsylvanie.
À l'échelle globale, les réserves prouvées de pétrole sont estimées à 1 729,7 milliards de barils (Gbbl) en fin d'année 2018. En termes de répartition, 48,3 % des réserves mondiales de pétrole se situent au Moyen-Orient, 32,5 % en Amérique, 7,2 % en Afrique, et 0,8 % en Europe (hors Russie).
Les réservoirs exploités se situent entre 600 et 8 000 mètres de profondeur. Mais il existe des gisements plus profonds... En 2009, on découvrait dans le golfe du Mexique un gisement pétrolier sous 1 260 mètres d'eau et atteignant 10 600 mètres de profondeur.
En décembre 2017 est adoptée une loi mettant progressivement fin à la recherche et à l'exploitation d'hydrocarbures sur le territoire national d'ici 2040. Ainsi, aucun nouveau permis de recherche d'hydrocarbures ne peut être désormais accordé en France par l'État.
Le pétrole (en latin petroleum, du grec petra, « roche », et du latin oleum, « huile »), dit aussi naphte dans l'Antiquité, est une huile minérale d'origine naturelle composée d'une multitude de composés organiques, essentiellement des hydrocarbures, piégée dans des formations géologiques particulières.