Si la plaie présente des signes d'infection (rougeur, chaleur, douleur). Si la plaie ne cicatrise pas au bout de deux semaines. Si la plaie ne présente pas de caractère grave. Si 15 ou 112 est indiqué, appelez immédiatement le service d'aide médicale d'urgence (SAMU) en composant le 15 ou le 112.
L'infection, qui apparaît dans les jours qui suivent le traumatisme, se manifeste par une rougeur, une douleur et la présence éventuelle de pus. Elle est plus grave lorsqu'elle touche une articulation ou qu'elle s'accompagne d'autres signes (ganglions douloureux, fièvre).
Prêter attention à l'aspect de la peau
Deux couleurs vous informent qu'une blessure cicatrise bien : si votre plaie superficielle est rouge, c'est un signe que la cicatrisation est en bonne voie. Si elle prend une teinte rosée et nacrée, votre blessure arrive en fin de cicatrisation !
Si la personne risque de souiller sa plaie, poser un pansement, sinon la laisser à l'air libre. Si la plaie est plus profonde, continue à saigner et s'il y a un risque d'infection, placer un pansement matériel dit humide, pour faciliter la cicatrisation et protéger des agressions extérieures.
Quand faut-il laisser la plaie à l'air libre ? Si votre blessure est en phase de cicatrisation, vous devriez la laisser à l'air libre. En effet, en réduisant l'apport d'oxygène, vous pourriez favoriser la prolifération des bactéries qui aiment vivre « enfermées ».
Recouvrez la plaie d'un pansement adhésif prêt à l'emploi ou confectionné vous-même, avec une compresse stérile et un sparadrap. Cela favorise la cicatrisation en maintenant la peau humide. Pour les brûlures au deuxième degré, employez de préférence un pansement gras (ou « interface »).
Une plaie ne cicatrise pas: comment y remédier? La mesure principale contre une mauvaise cicatrisation est la prévention. Pour assurer une bonne cicatrisation, il convient de nettoyer et de désinfecter correctement la plaie et de la traiter ensuite avec une crème cicatrisante.
La plaie infectée : définition. Il existe des variantes de l'échelle colorimétrique qui correspondent à des phases différentes de l'évolution de la plaie. La couleur verte correspond à l'infection de la plaie. L'infection résulte d'interactions dynamiques entre un hôte, un germe pathogène potentiel et l'environnement.
Le pus est plus ou moins épais et grumeleux. Il est susceptible de former un abcès dans une cavité ou dans un tissu, et peut aussi être présent dans un mucopus (exsudat abondant contenant du pus), lors d'une rhinorrhée (écoulement avec infection des voies respiratoires), par exemple.
Les quatre signes essentiels de l'inflammation sont la chaleur, la rougeur, la douleur, et la tuméfaction. C'est le début d'un cycle bactérien stéréotypé au sein de la plaie qui va permettre et même favoriser la cicatrisation.
La plaie grave se définit au regard de 3 critères : 1) Sa localisation : • au cou, à l'oeil ou à la face ; • au thorax ; • à l'abdomen ; • proche d'un orifice naturel. 2) Son aspect : • déchiquetée, écrasée ; • multiples et/ou étendues. 3) Sa cause : • projectile ; • outil ; • morsure ; • objet tranchant, perforant.
Quels sont les trois critères de gravité d'une plaie, qu'il faut commencer par rechercher ? La localisation, les circonstances de survenue, la douleur. Le mécanisme, l'aspect, la localisation. La superficie, la profondeur, la proximité d'un orifice naturel.
Plusieurs situations exposent à un retard de cicatrisation : carences en certains nutriments (protéines, vitamines, etc.) ; infections, certaines causes cardiovasculaires, tabagisme, consommation importante et régulière d'alcool, radiothérapie, alitement, âge avancé, obésité, diabète.
La Bétadine est un désinfectant, il détruit les germes pathogènes mais il n'aide pas à cicatriser.
Écoulement apparaissant précocement à la surface d'une plaie lors de la phase inflammatoire, l'exsudat est une réponse normale de l'organisme. Le plus souvent utile, tout excès ou, au contraire, trop peu d'exsudat, peut être problématique, d'où l'importance d'une prise en charge adéquate des plaies exsudatives.
Les crèmes Cicalfate, Cicaplast B5, Cicabio et Epithéliale A.H permettent de répondre aux demandes spontanées pour les irritations du quotidien (gerçures, dartres, perlèches pour Cicalfate), les petites coupures et les éraflures.
L'aloès. Il s'agit de la plante qui est à l'origine de l'Aloe Vera, il s'agit d'un cicatrisant naturel riche en eau ce qui aide à hydrater la peau. L'aloès possède des vertus adoucissante et anti-inflammatoire. Le processus de cicatrisation de la coupure est ainsi accéléré et la plaie est aussi désinfecter.
Les pansements sont en effet essentiels car une plaie doit toujours rester protégée afin de prévenir les infections et les complications. Gardez-le 3 jours. En fonction de la guérison de la lésion, en poser éventuellement un nouveau.
Sur une plaie ouverte ou des éraflures :
Appliquez un antiseptique sans alcool pour ne pas provoquer de douleur ni irriter la peau. On utilise plutôt la chlorhexidine (Biseptine) le dakin ou le mercryl en solution aqueuse ou en compresses imprégnées.
Inversement, à l'air libre, la croûte se forme très vite et empêche les tissus de se régénérer correctement. Il en résulte alors une cicatrisation douloureuse, lente et un fort risque d'en conserver une trace indélébile sur la peau. Mais attention, tout cela ne fonctionne que si l'humidité est bien régulée.