I) Hiatus & euphonie : ? L'hiatus est la succession de deux voyelles prononcées dans deux syllabes différentes, soit à l'intérieur d'un mot (oasis, déhanché, coordination...), soit à la limite de deux mots, c'est-à-dire à la fin d'un mot et au début du suivant.
On trouve deux i consécutifs dans quelques mots empruntés, par exemple dans chiite, c, h, i, i, t, e, ou en composition, comme dans antiinflammatoire (qu'on peut souder depuis les rectifications orthographiques de 1990).
Si les deux voyelles doivent être prononcées d'une seule émission de voix, on dit qu'il y a synérèse ; si au contraire on les sépare, on dit qu'il y a diérèse. Ces divergences s'expliquent par le latin et par l'histoire de la langue.
[En versification française, la diérèse est de règle lorsque le i est précédé de deux consonnes, dont la seconde est r ou l. Inconnue encore au xvie s., cette règle a été imposée par Corneille.]
La diérèse s'oppose au phénomène appelé synérèse, la fusion de deux voyelles contiguës en syllabes voisines, qui forment ainsi une diphtongue ou une seule voyelle. La diérèse est aussi un procédé rhétorique.
DIPHTONGUE, subst. fém. LING. Voyelle qui, au cours de sa tenue (ou émission), subit une variation de timbre et qui, de ce fait, peut être considérée comme la fusion en une seule syllabe de deux éléments vocaliques perçus comme différents, successifs, et dont l'un est plus fermé que l'autre.
Lorsque deux voyelles sont placées côte à côte et comptent pour deux syllabes, c'est une diérèse. exemple : La / Ré / vo / lu / ti / on / leur / cri / ait : — Vo / lon / tair(es) Ici la diérèse permet le respect de l'alexandrin.
La phonétique a pour objet les sons dans leur réalisation concrète indépendamment de leur fonction linguistique, tandis que la phonologie a pour objet les phonèmes. Le phonème est la plus petite unité phonique distinctive (ainsi /p/ et /b/ qui permettent de distinguer en français « pain » et « bain »).
Si la lettre s est en début de mot ou entre deux consonnes ou entre une voyelle et une consonne, on entend le son [s]. Pour obtenir le son [s] entre deux voyelles, il faut doubler le s. Quand la lettre s est entre deux voyelles, on entend le son [z].
La règle : - Entre une voyelle et une consonne, la lettre « s » se prononce [s]. Exemples : un escargot, une veste, …………………………………………………………………..……………… - Entre 2 voyelles, la lettre « s » se prononce [z]. - Entre 2 voyelles, il faut mettre 2 s (« ss ») pour obtenir le son [s].
Règle 1 : en général, on forme le pluriel des noms et des adjectifs en ajoutant s ; s'ils sont déjà terminés par -s, -x ou -z , ils ne changent pas au pluriel. Exemples : Un classeur, des classeurs. Un livre, des livres. Un tapis, des tapis.
La synérèse s'oppose au phénomène appelé diérèse, c'est-à-dire la prononciation des voyelles dans la même position avec un hiatus entre elles ou l'hiatus étant éliminé par l'introduction d'une semi-consonne ou d'un coup de glotte.
On double la consonne avec les mots ayant le préfixe « re » devant un mot commençant par un « s ». La règle veut que l'on double la consonne 's' entre deux voyelles pour donner le son [s]. Exemple : ressortir, ressaisir, ressembler, etc. L'usage tend cependant à imposer un seul « s ».
Hiatus (linguistique) — Wikipédia.
Le graphème est la plus petite unité du système graphique destiné à transcrire les phonèmes. Il est constitué par une ou plusieurs lettres : [o] = o, au, eau (3 graphèmes pour un phonème). Il est donc, distinct de la lettre comme le phonème l'est du son.
La rupture de la règle (prononciation en synérèse) peut créer l'effet inverse. L'effet qu'elle produit consiste à laisser passer le mot plus vite, mais il est plus sensible s'il est perçu comme une rupture avec l'usage courant de l'époque.
Une strophe formée de quatre vers est appelée quatrain. Une strophe formée de cinq vers est appelée quintil. Une strophe formée de six vers est appelée sizain ou sixain.
Succession de deux voyelles appartenant à des syllabes différentes à l'intérieur du mot (ÉOlienne, rÉUssir), ou à la frontière de deux mots (il A OUblié).
Une diphtongue est comprise dans une seule et même syllabe : elle se distingue par là de l'hiatus, lequel désigne une succession de deux voyelles appartenant à des syllabes différentes.
Il y a diphtongue lorsque la voyelle du radical à l'avant-dernière syllabe : e devient ie et o devient ue sous l'accent tonique. Cela se fait au présent de l'indicatif et au subjonctif comme le verbe venir en français aux mêmes personnes.
Les verbes à affaiblissement sont des verbes en -ir dont le e du radical se change en i au présent si la terminaison du verbe ne contient pas de i accentué. Ex. : pedir (demander) : pido, pides, pide, pedimos, pedís, piden. On retrouve l'irrégularité au subjonctif présent, à toutes les personnes.