J'ai cotisé plus de trimestres que nécessaire mais n'ai pas atteint 62 ou 64 ans. Puis-je partir plus tôt à la retraite ? En principe, le fait d'avoir validé suffisamment de trimestres (avoir cotisé entre 166 et 172 trimestres suivant votre année de naissance) ne permet pas de partir automatiquement à la retraite.
Si vous relevez de ces cas de figure, et si vous avez validé tous vos trimestres, vous pouvez partir à la retraite à 62 ans sans subir ni décote, ni proratisation, ni malus.
Exemple de l'impact d'une retraite à 64 ans avec décote
Si vous n'avez validé que 161 trimestres par exemple, votre retraite de base subira une décote de 1,25 % multiplié par 6 trimestres manquants, soit de 7,5 %.
58, 60 ou 62 ans pour ceux qui ont commencé à travailler tôt
Il permet actuellement à 150.000 personnes par an de partir avant l'âge légal. La réforme des retraites va aménager ce dispositif, pas le supprimer. Ceux qui ont commencé à travailler avant 20 ans continueront à pouvoir partir avant 64 ans.
Le rachat de trimestres peut être une option intéressante si vous souhaitez partir plus tôt en retraite. Avec cette solution, il est possible de racheter jusqu'à 12 trimestres, soit trois années de cotisation, et ainsi de pouvoir prendre sa retraite à 62 ans à taux plein.
En revanche, si vous partez à la retraite avant 67 ans sans avoir le nombre de trimestres d'assurance retraite exigé, ce taux de 50 % est réduit de 0,625 par trimestre manquant. Exemple : Reprenons l'exemple précédent : vous êtes né le 1er juillet 1962.
La réponse est non ! Le rachat de trimestres ne permet pas de compléter le nombre de trimestres nécessaires pour bénéficier d'un départ anticipé pour carrière longue. La retraite anticipée est liée aux périodes cotisées ou assimilées.
Cela s'explique par le fait que, pour calculer la moyenne des salaires de vos 25 meilleures années, le salaire perçu durant l'année de votre départ en retraite n'est pas pris en compte si cette année civile n'a pas été entièrement achevée !
À compter du 1er septembre 2023, la réforme modifie les conditions de départ à la retraite. L'âge légal est décalé à 64 ans pour les personnes nées à partir de 1968. Pour les années de naissance précédentes, l'âge légal est relevé de façon progressive de 62 à 64 ans.
Vos périodes de chômage indemnisé sont assimilées à des périodes d'assurance et comptent pour votre retraite. Un trimestre est validé tous les 50 jours de chômage indemnisé, dans la limite de 4 trimestres par an. Comme vous ne cotisez pas pour votre retraite, aucune somme n'est reportée sur votre relevé de carrière.
(1 248,33 € x nombre d'années de services x 4) / nombre de trimestres d'assurance requis pour bénéficier d'une retraite à taux plein. Exemple : si vous êtes né en 1961, vous devez valider 168 trimestres. Si vous avez 10 ans de services, votre minimum garanti s'élève, en 2023, à : (1 248,33 € x 10 x 4) / 168 = 297,22 €.
À partir du 1er septembre 2023, cet âge va être progressivement relevé, à raison de trois mois par génération à compter des assurés nés le 1er septembre 1961. L'âge d'ouverture à la retraite sera porté à 63 ans et 3 mois en 2027 (génération 65) pour atteindre 64 ans en 2030 (générations 68 et suivantes).
Les retraités actuels ne sont pas concernés par la réforme des retraites. La génération née du 1er septembre au 31 décembre 1961 sera la première impactée. En effet, à compter du 1er septembre 2023, l'âge légal de départ à la retraite reculera de 3 mois par an.
La seule condition est d'être âgé de 64 ans (ou moins, selon votre année de naissance ou en cas de situations particulières : carrière longue, invalidité…). Cependant, le taux plein reste une possibilité à étudier puisqu'il augmente votre pension de retraite et s'obtient automatiquement à l'âge de 67 ans.
– Le montant de retraite d'une femme au foyer qui n'a jamais travaillé est variable : L'ASPA peut, par exemple, osciller entre 868,20 € et 1 347 € pour une mère au foyer, selon sa situation matrimoniale (célibataire ou en couple). Quant à l'AVPF, son montant est fixé à 642,93 € depuis janvier 2020.
Si vous souhaitez arrêter de travailler avant l'âge légal de 62 ans, vous ne pouvez prétendre à percevoir une pension avant d'avoir atteint ce cap. Il vous faudra donc vivre grâce à d'autres revenus ou en “consommant” votre capital.
Les retraités actuels ne sont pas concernés par la réforme des retraites. La génération née du 1er septembre au 31 décembre 1961 sera la première impactée. En effet, à compter du 1er septembre 2023, l'âge légal de départ à la retraite reculera de 3 mois par an.
Si l'exécutif pousse le curseur jusqu'à 65 ans, c'est la génération née en 1969 qui sera la première concernée. Prenons un salarié né en juillet 1969 : sans réforme, il peut cesser son activité à 62 ans, dès août 2031. Si la réforme est votée, il devra attendre 3 ans, soit août 2034.
"Je vous conseille de partir plutôt en janvier qu'en décembre en tout cas", tranche Jean-François Chauffeté, fondateur du cabinet d'experts EOR Consultants. Pourquoi ? Au régime général, l'année du point de départ à la retraite est exclue du calcul de votre pension de retraite.
Les périodes pendant lesquelles vous avez perçu des indemnités journalières sont prises en compte par certains régimes de retraite pour calculer votre durée d'assurance. Les arrêts maladie ont donc un impact limité sur l'acquisition des trimestres nécessaires au départ à la retraite.
Le montant du rachat est fixé à 440 € par trimestre. Si le rachat concerne plus d'un trimestre, vous pouvez choisir d'échelonner votre paiement sur plusieurs mois. Les cotisations versées pour valider les périodes de stage en entreprise sont déductibles du revenu imposable.
Racheter des trimestres avant 60 ans n'est pas plus conseillé : après la réforme de 2011, les rachats rendus inutiles par le report de l'âge légal à 62 ans ont été remboursés, mais il n'est pas sûr qu'ils le seront à l'avenir, sachant que la prochaine réforme des retraites devrait aboutir à un relèvement progressif de ...