Une étude américaine parue dans The Lancet Child & Adolescent Health montre que le vaccin est efficace chez les jeunes femmes jusqu'à leur vingtième anniversaire pour prévenir l'apparition de lésions précancéreuses induites par ces virus sexuellement transmissibles.
Il faut savoir que l'efficacité de la vaccination est proche de 100% pour les virus HPV concernés, si elle est faite avant la vie sexuelle. Pourquoi avant ? Parce qu'après le début de la vie sexuelle, la protection n'est plus efficace contre les virus HPV déjà contractés.
La vaccination contre les papillomavirus humains (HPV) est aujourd'hui recommandée chez les jeunes filles et jeunes hommes ayant des relations sexuelles avec les hommes (HSH) pour prévenir l'apparition de cancers du col de l'utérus, de la vulve, du vagin et des cancers anaux.
La vaccination contre les papillomavirus humains est actuellement recommandée chez les jeunes filles de 11 à 14 ans révolus, les immunodéprimés des deux sexes et les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes jusqu'à 26 ans.
L'infection persistante par les HPV est rare (moins de 10% des cas), mais elle peut entraîner, chez la femme, la formation de lésions au niveau du col de l'utérus : on parle alors de lésions « précancéreuses ». Pour certains HPV, appelés HPV à haut risque, ces lésions peuvent évoluer vers un cancer en dix à vingt ans.
Comme pour tous les vaccins, il existe un risque d'effets indésirables. Après l'injection, les risques les plus fréquents sont : des douleurs, des rougeurs, un gonflement ou un bleu au niveau du point d'injection, parfois associés à de la fièvre, des maux de tête, des nausées, des douleurs musculaires ou articulaires.
Cette décision est liée au fait que le vaccin Gardasil 9®, disponible depuis 2018, est recommandé par le Haut Conseil de la Santé Publique pour toute nouvelle initiation de vaccination contre les infections à papillomavirus.
La vaccination HPV est recommandée pour les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH), jusqu'à l'âge de 26 ans révolus en prévention des lésions précancéreuses anales, des cancers anaux et des condylomes.
Non, la vaccination contre les papillomavirus humains n'est pas obligatoire, elle n'est que recommandée.
Quels sont les symptômes ? La grande majorité des infections à HPV sont silencieuses. L' infection[Définition] à papillomavirus[Définition] peut se manifester par des démangeaisons, des saignements et des petites verrues (condylomes) sur les organes génitaux[Définition] ou l' anus[Définition] .
Ce virus se transmet par contact cutané direct, le plus souvent lors de rapports sexuels, avec ou sans pénétration. Près de 80 % des personnes seront infectées par le virus HPV au cours de leur vie. La plupart des infections ont lieu lors des premiers rapports sexuels.
Les hommes ont un rôle important dans la transmission du HPV aux femmes. L'infection peut se propager à partir d'une lésion par auto-inoculation à un autre site. Enfin, le virus peut être transmis de la mère infectée à son bébé lors de l'accouchement (transmission verticale).
La deuxième dose doit être administrée entre 5 et 13 mois après la première dose. Si la deuxième dose est administrée moins de 5 mois après la première dose, une troisième dose devra toujours être administrée. Gardasil 9 peut être administré selon un schéma en 3 doses (à 0, 2, 6 mois).
Éviter les rapports sexuels avant un frottis
Le frottis permet de détecter un virus transmis par voie sexuelle (le papillomavirus) ; de fait, cet examen est inutile si l'on a jamais eu de relation sexuelle. Par ailleurs, on recommande d'éviter d'avoir des rapports sexuels 24 à 48 heures avant le rendez-vous.
La vaccination est une protection efficace contre les principaux virus HPV responsables du cancer du col de l'utérus. Cependant, elle ne protège pas contre tous les types de HPV et n'élimine pas totalement le risque de cancer. Elle ne dispense donc pas d'un dépistage régulier par frottis à partir de 25 ans.
Les HPV se transmettent presque exclusivement lors des rapports sexuels. L'homme tout comme la femme peut être porteur sain, c'est à dire potentiellement transmettre le virus sans qu'aucun symptôme extérieur visible n'indique sa présence.
Le cancer du col de l'utérus peut apparaître à tout âge, à partir de 25-30 ans avec un pic d'incidence entre 20 et 40 ans, l'âge médian de découverte est de 53 ans.
L'infection à VPH est également associée au développement de cancers chez les hommes, notamment les cancers du pénis et de l'anus. Les changements précancéreux et cancéreux qui peuvent résulter d'une infection à VPH ne présentent habituellement pas de symptômes visibles.
La vaccination va permettre de réduire de façon considérable le risque de lésion précancéreuse et donc de cancer. C'est aussi pour cette raison qu'en 2020, le dépistage va évoluer : le test HPV sera recommandé après 30 ans, tandis que le frottis ne sera utilisé que pour les femmes entre 25 et 30 ans.
Le vaccin Gardasil 9 aujourd'hui évalué par la HAS protège contre 5 génotypes supplémentaires par rapport à Gardasil, lui conférant ainsi une protection contre 90% des cancers du col de l'utérus liés au HPV.
Comment savoir si j'ai un papillomavirus (HPV) à risque ? Le papillomavirus à risque étant asymptomatique, la seule façon de dépister précocement les lésions induites est de faire faire régulièrement, chez son gynécologue ou médecin traitant, un prélèvement cervico-utérin appelé "frottis".
Chez les garçons et les hommes de 9 à 45 ans, GARDASIL®9 aide à protéger contre les infections par le VPH des types 6, 11, 16, 18, 31, 33, 45, 52 et 58 et contre les maladies suivantes causées par le VPH : le cancer de l'anus causé par le VPH des types 16, 18, 31, 33, 45, 52 et 58.
Une seule dose de vaccin quadrivalent Gardasil ® prévient aussi bien les infections contre les HPV 16 et 18 que deux ou trois doses après un suivi de 10 ans, selon les résultats d'une étude menée en Inde et publiés dans Lancet Oncology.
En l'absence de données spécifiques et pour faciliter la surveillance en pharmacovigilance des vaccins Covid-19, il a été recommandé : – de ne pas administrer d'autre vaccin entre les deux doses ; – de respecter un délai d'au moins 2 semaines après la seconde dose.
Si je contracte le VPH, est-ce que je serai porteur (se) indéfiniment? La plupart des infections au VPH chez les jeunes hommes et jeunes femmes sont transitoires, soit d'une durée variant entre une ou deux années. Habituellement, le corps élimine l'infection par lui-même.