[...] Le comique Le Tartuffe utilise des procédés comiques variés. On note le comique de mots entre autres à la scène 4 de l'acte lorsqu'Orgon répète sans cesse Le pauvre homme ! à propos de Tartuffe, qui se porte très bien.
Le Tartuffe ou l'Imposteur est une comédie de Molière en cinq actes et en vers créée le 5 février 1669 sur la scène du Théâtre du Palais-Royal.
le comique de moeur ou satire: l'auteur peint les vices et les moeurs de son époque. Il se moque d'un métier ou d'une classe sociale; tout au long de Tartuffe, Molière se moque des faux dévots.
Tartuffe est un malfaiteur professionnel. Il est également très intelligent, et parvient à attirer Orgon vers lui en profitant de sa faiblesse envers les hommes dévots. Cependant, l'image de jouisseur qu' Orgon lui donne est totalement fausse. Tartuffe est en fait un homme cupide et jouisseur.
Le comique de caractère est un procédé littéraire utilisé pour faire rire le lecteur (ou le spectateur, pour une pièce de théâtre ou un film). C'est la mise en scène de personnages ayant un défaut majeur, que l'auteur exagère tellement que les personnages en deviennent ridicules.
Il utilise les ressources de la langue : répétitions, jeux de mots, calembours, jargon, etc. Il présente des gestes qui font rire: coups, grimaces, chutes, etc. Il présente des rencontres imprévues, des quiproquos, des surprises, des malentendus, etc. Il exagère les défauts, les vices, des personnages.
Dans sa préface, Molière écrit que la pièce a un but moral : "Rien ne reprend mieux les hommes que la peinture de leurs défauts". Il écrit Tartuffe pour que les hommes cessent d'être de faux dévots et des hypocrites.
Le Tartuffe de Molière dénonce l'hypocrisie religieuse, les faux dévots, c'est à dire ceux qui détournent la religion pour servir leurs intérêts personnels. Néanmoins, il est difficile de ne pas voir dans cette pièce une critique de la religion également.
Chez Molière, l'hypocrisie est indissociable d'une certaine subversion de la confiance. Tartuffe, de toute évidence, n'a pas choisi Orgon par hasard. Il a compris qu'il obtiendrait facilement sa confiance, et même qu'avec lui il pourrait se permettre d'être plutôt approximatif dans son rôle.
Le classicisme, courant majeur à partir des années 1660, alors que Louis XIV règne à la cour. Le Tartuffe (1669) est une comédie de moeurs qui s'adresse à la raison et à l'équilibre de chacun. Elle s'attaque à l'hypocrisie et a la fausse dévotion tout en faisant rire.
comique de mots masculin
(Littérature) Type de comique provoqué par un mot ou une parole prononcé qui entraîne l'amusement, et qui peut se coupler à d'autres comiques (de répétition, de situation, d'exagération, etc.).
Orgon est un bourgeois fortuné et charitable qui recueille Tartuffe, un soi-disant homme d'Église qu'il admire. Mais ce séducteur invétéré (Tartuffe a pour habitude de séduire, c'est une manière d'être) n'est qu'un imposteur qui n'en veut qu'à la fortune de son hôte, lequel se laisse piteusement tromper et abuser.
L'intrigue : Madame Pernelle, mère du bourgeois Orgon, est scandalisée par la vie qu'on mène chez son fils : la maisonnée ferait mieux de suivre les préceptes de Tartuffe, ce «saint homme» qu'Orgon a recueilli. Chacun proteste que ce n'est qu'un hypocrite qui berne Orgon.
Il est devenu surtout un nom commun : un « tartuffe » désigne un hypocrite. Il est présenté par Dorine comme un homme sage et courageux qui a servi loyalement son prince (I, 2). Il est fort riche et mène un train de vie aisée. Il est impossible de savoir pourquoi Orgon a tant changé, rien dans la pièce ne l'explique.
Le succès est tel que "Tartuffe" va attirer les foudres de l'Église. L'archevêque de Paris accuse la comédie de salir l'image des croyants et celle de la dévotion. Molière, mettant en scène les méfaits d'une dévotion hypocrite, est alors censuré et doit retravailler son œuvre.
Le Tartuffe ou l'Imposteur est une comédie en cinq actes écrite par Molière, représentée en 1669. Il existe une première version de cette pièce, d'abord intitulée Le Tartuffe ou l'Hyppocrite, qui comprenait trois actes, et qui a été représentée au château de Versailles devant Louis XIV et sa cour.
Mouvement littéraire : Classicisme Genre : Théâtre, comédie Structure et forme : cinq actes, dialogue en alexandrins Registres : comique et satirique Contexte : Entre 1664 et 1669, période pendant laquelle se déroule « la bataille de Tartuffe », Jean-Baptiste….
L'exagération est source de comique. - Elle se caractérise par l'opposition famille/Tartuffe. L'opinion de la famille : c'est un faux dévot « cagot de critique », tyran (vers 45.46) « tout est crime ».
Faux dévot,
personne qui affecte hypocritement une dévotion outrée.
En 1664, sous l'impulsion d'une frange des dévots, Louis XIV interdit la représentation de la nouvelle œuvre de Molière, Tartuffe. Dans cette pièce de théâtre, l'hypocrisie a un manteau ecclésiastique. Le dramaturge y met en scène un faux dévot manipulateur : de quoi choquer l'Église.
Tartuffe, faux dévot chrétien, se réclamait de la même morale que ceux qu'il prenait de haut. Aujourd'hui, ceux qui pratiquent le signalement moral ne se font pas les champions d'une morale populaire ou universellement admise, mais très souvent cherchent à imposer de nouvelles normes.
Les types de comique
On distingue le comique de gestes (gifles, chutes, mimiques, etc.), de mots (jeux de mots, grossièretés, patois, etc.), de situation (ignorance, quiproquo, etc.), de caractère (personnage stupide, jaloux, etc.) et le comique de répétition (une situation ou une phrase qui se répète plusieurs fois).
Qu'est-ce qu'un procédé comique ? Un procédé comique est une astuce utilisée par un auteur pour nous faire rire. C'est donc un outil qu'on trouve dans toutes les oeuvres à caractère amusant : films, pièces de théâtre, romans...
Pièce de théâtre destinée à provoquer le rire par le traitement de l'intrigue, la peinture satirique des mœurs, la représentation de travers et de ridicules.