Certaines personnes superstitieuses considèrent que poser le pain à l'envers sur une table attire le diable et porte malheur. Cette croyance est née au Moyen Age. A cette époque, le bourreau était souvent peu apprécié dans les villes, car son métier lié à la mort.
Afin que le bourreau puisse l'identifier, le commerçant lui mettait alors sa miche à l'envers. Les clients, au courant de cette distinction, évitaient de toucher le pain en question par peur d'attraper le mauvais oeil. C'est ainsi que le pain retourné fut associé au malheur.
Cela vient du fait que le boulanger gardait le pain destiné au bourreau à l'envers sous l'Ancien Régime. Ou encore, on ne pose pas le pain à l'envers, car selon la croyance cela voudrait dire qu'on le gagne sur le dos ou encore on disait que cela allait faire pleurer le petit jésus.
C'est pourquoi lorsqu'il arrivait à un Algérien de trouver par terre un morceau de pain jeté, il le ramassait avec délicatesse, l'embrassait (comme pour excuser l'impardonnable geste de celui qui l'avait jeté), avant de le placer en hauteur comme pour lui éviter d'être souillé par des animaux ou écrasé par inadvertance ...
C'est ainsi que tout naturellement, le pain retourné fut associé à la mort ou du moins, au malheur. Ainsi lorsqu'un chrétien venait par malchance à toucher au fameux pain, il devait, pour conjurer le mauvais sort, le marquer d'une croix à l'aide d'un couteau avant de le manger.
On peut faire tourner une corbeille à pain ou placer des petits pains individuels à gauche de chaque convive. Le fait de mettre le pain à gauche dans une petite assiette se fait lorsque les repas sont importants et que la maitresse de maison a décidé de faire dresser une table dans la pure tradition du savoir vivre.
Tout le monde savait que ce pain était celui du bourreau, et personne n'y touchait. Ainsi, le bourreau avait toujours son pain, quelle que soit l'heure des exécutions. Les gens disaient que le pain retourné attirait le bourreau chez soi, et depuis, cela est associé au malheur.
On « pousse » les morceaux de viande sur sa fourchette avec un morceau de pain (et non avec le couteau) ; on ne doit pas écraser le fromage sur son pain mais le manger par morceaux, et le pain ne doit pas être coupé avec son couteau mais il faut le « rompre » avec ses mains.
Si l'origine de cette superstition est incertaine, le fait de croiser les couverts porterait malheur aux habitants de la maison ! En croisant deux couteaux, vous risqueriez d'attiser les querelles et les disputes.
Astuces anti-gaspillage
Gardez- le dans une boite avec une moitié de pomme, avant de le consommer humidifiez votre pain et passez-le quelques secondes aux micro-ondes ou au four.
Le pain nourricier
Dans l'Antiquité égyptienne, Osiris était vénéré comme le dieu de la végétation et du renouveau. Il avait appris aux hommes à cultiver le blé, à faire de la farine et du pain. Les Grecs tenaient le pain en haute estime ; il était, comme le vin et l'huile, le 'produit de la civilisation'.
Dans notre culture catholique occidentale, il est considéré comme très impoli d'utiliser un couteau pour couper son pain à table car ce dernier est sacré. Cela vient de la culture catholique qui définit le pain comme le corps du Christ qu'il faut donc traiter spécialement.
On ne se ressert jamais de fromage
Étant le seul plat qu'elle n'a pas préparé, le plateau de fromage ne doit pas vous faire envie au point de vous resservir. Cela signifierait que ce qui vous a été servi avant n'était pas à votre goût et que vous vous rabattez alors sur le fromage.
Les verres se placent à droite dans l'ordre décroissant de leur taille et en diagonale. On aura donc, en principe, le verre à eau à droite, un verre à vin blanc au centre et un verre à vin rouge à gauche.
On les placera en biais, au-dessus des couverts et de l'assiette, par ordre de grandeur. Ainsi, de droite à gauche cela donnera : le verre pour le vin blanc, le verre pour le vin rouge et le verre à eau sachant que le verre à vin rouge devra être aligné sur le grand couteau.
la fourchette doit se situer à gauche de l'assiette. "À la française", les dents sont dirigées vers la table, le couteau, en céramique ou en inox, se place à droite, lame tournée vers l'assiette, la cuillère à soupe, dont la partie bombée est tournée vers le haut, doit se trouver à côté du couteau.
Faire un signe de croix sur un pain cuit avec un couteau est une vieille coutume (qui tend à se perdre), on appelle cela “signer le pain”. Dans les croyances populaires, on dit qu'un envoûtement peut être véhiculé par les aliments.
« O Dieu, Père éternel, nous te demandons, au nom de ton Fils, Jésus-Christ, de bénir et de sanctifier ce pain pour l'âme de tous ceux qui en prennent, afin qu'ils le mangent en souvenir du corps de ton Fils, et te témoignent, ô Dieu, Père éternel, qu'ils veulent prendre sur eux le nom de ton Fils, se souvenir toujours ...
Autrefois, les personnes aisées se servaient régulièrement de couverts en argent, sujets à l'oxydation. En coupant les feuilles, la lame du couteau était ternie par la vinaigrette, acide, utilisée pour l'assaisonnement. Cela pouvait aussi provoquer l'apparition d'un «jus» grisâtre peu appétissant.
On ne doit pas chanter durant les repas car ce n'est pas une place ni un lieu préparé pour ça, car si on le fait les gens pourrait penser que c'est a cause du vin au lieu d'autre chose.
La réponse est simple, au début du repas, soit avant le plat principal riche en glucides et protéines.
Le pain est qualifié de différentes épithètes : « pain des Forts », donc « des Anges » (Psaume 78,23-25), il devient, dans les interprétations midrashiques des textes bibliques plus tardifs, une « nourriture d'immortalité » (Sagesse 19,21) et une « nourriture spirituelle » (2 Corinthiens 8,15).
Egypte. On attribue l'invention du pain aux Egyptiens en 3000 avant JC. En effet en Egypte ancienne, on trouve déjà l'ancêtre de notre pain quotidien à base d'eau, de farine, de sel et de levain.