Cette particularité provient de l'évolution de la langue au cours des siècles. Il a en effet existé une époque où l'on disait ''disez'' et ''faisez'', mais il se trouve que leur utilisation s'est vu petit à petit supplantée par les formes impératives des verbes ''dire'' et ''faire'', qui sont ''dites'' et ''faites''.
Le verbe faire a une conjugaison irrégulière. Par exemple, bien que nous écrivions nous faisons, il faut dire et écrire vous faites, et non *vous faisez. Il en est de même pour tous les verbes de sa famille : défaire, refaire, redéfaire, parfaire, satisfaire, contrefaire, méfaire et surfaire.
La conjugaison du verbe dire comporte une irrégularité au présent : je dis, tu dis, il dit, nous disons, vous dites, ils disent. Et non pas *vous disez, à proscrire.
On se rappelle vaguement que « dire » a une conjugaison bizarre et, pour cette raison, on ajoute – à tort – un accent circonflexe à « dites » chaque fois qu'on l'écrit, même quand il s'agit de l'indicatif présent ou de l'impératif présent. « Dites » ne prend jamais d'accent sur le « i » au présent.
On n'écrit pas « j'ai fais », parce qu'il s'agit du verbe « faire » à la 1e personne du singulier du passé composé de l'indicatif. Le participe passé du verbe « faire » est « fait ». On écrit « j'ai fait ». Exemple : J'ai fait un vœu.
La réponse simple. On écrit toujours « je vous fais ». Exemple : Je vous fais un résumé de la situation avant notre rendez-vous.
L'orthographe correcte est on te fait de gros bisous .
Il faut écrire : Sa présentation est si confuse qu'on ne sait qu'en penser. Peut-on décomposer « quand » en « que en » ? Oui (« Sa présentation est si confuse qu'on ne sait que en penser »). » On écrit donc « qu'en », et non « quand ».
La réponse simple. On écrit toujours « dites-moi ».
Différence entre a et à
- a provient du verbe avoir conjugué au présent de l'indicatif : il a. - à est une préposition. La façon la plus simple pour les distinguer est de mettre la phrase dans un autre temps comme l'imparfait. À l'imparfait, "a" devient "avait" tandis que "à" ne change pas.
On peut dire "Je me suis dit" et "Je me suis dite", "Gisèle s'est dit" et "Gisèle s'est dite", mais pas dans les mêmes cas, et c'est sans doute pourquoi elle ne sait plus sur quel pied danser. Si vous êtes un homme, pas de souci, vous dites "Je me suis dit" dans tous les cas. Mais, au féminin, ça se complique.
Interrogation à travers laquelle on sollicite l'avis de notre interlocuteur. Cette expression peut également signifier : peut aussi servir à demander des nouvelles de l'interlocuteur.
Au passé simple, dire se conjugue avec la base d- et des terminaisons en i . Voici sa conjugaison : je dis , tu dis , il dit ( elle dit , on dit ), nous dîmes , vous dîtes , elles dirent ( ils dirent ).
3. « Dites » et « faites » : l'explication phonétique simple. Un latiniste en herbe serait tenté de dire que « dites » et « faites » sont simplement issus de l'évolution régulière des formes latines “dīcitis” et “facitis”, de même sens.
Qu'est-ce que vous faisiez ? = Qu'est-ce que vous étiez en train de faire (toute à l'heure / précédemment) ?
Donne-l'en ! Parle-l'en ! Je crois que ce n'est pas moi qui est élidé, mais me : donne me-en, comme dans tu m'en donnes (tu me en donnes, tu me donnes de en).
Bonsoir, Emilie ! La forme usuelle est : * Donne-le-moi. On peut donc accepter : * Donne-moi-le. Le COI doit en effet avoir ici la forme disjointe : moi.
La réponse est donc « convient », terminaison en « t » de la 3ème personne du singulier au présent de l'indicatif pour les verbes du 3ème groupe. Il ne faut pas se laisser parasiter par le pronom « te » qui est ici le COI (« est-ce que ça convient à toi ? ») et non sujet du verbe « convenir ».
La bonne forme est tu penses , avec un s .
Faut-il écrire « quand » ou « quant » ? Règle : lorsque vous pouvez remplacer par « lorsque », « à quel moment » ou « le moment où » alors il faut écrire « quand » avec un -d. Sinon, il faut écrire « quant » avec un -t, prenant le sens de « en ce qui concerne ».
adv. Adverbe qui marque l'opposition entre deux choses liées ou entre deux aspects d'une même chose. Cependant, mais, néanmoins, toutefois.
Si on envoie un seul bisou à quelqu'un, on écrit gros bisou en laissant ce mot au singulier. Si on en envoie plusieurs, alors ce mot reçoit un s de pluriel et on écrit gros bisous . Exemples : gros bisous à toute la famille , des gros bisous à tout le monde , on te fait plein de gros bisous .
« fais » s'accorde avec le sujet « je ». « vous » est complément d'objet second (COS) : faire parvenir quelque chose (COD) à quelqu'un (COS). Exemple : Je vous fais parvenir le bilan et ses annexes. La forme « fait » correspond à la troisième personne du singulier du verbe faire au présent de l'indicatif.