La mesure de l'ionogramme sanguin est demandée par le médecin s'il pense qu'il peut exister des modifications des taux d'électrolytes sanguins. En pratique, cet examen est fréquemment prescrit dans le cadre d'un bilan de contrôle systématique ou devant toute pathologie inexpliquée.
Il permet le maintien de la pression osmotique, de l'équilibre acido-basique et est l'un des facteurs les plus importants de l'hydratation cellulaire, car l'eau suit le sodium. L'organisme maintient son taux sanguin à un niveau constant, grâce à son élimination urinaire (le sodium peut aussi être dosé dans les urines).
L'examen sert à surveiller l'équilibre hydro-électolytique de l'organisme, c'est à dire l'équilibre existant entre l'eau et les différents ions. Ce sont principalement les reins qui assurent cet équilibre, en filtrant les urines, mais la peau, la respiration et le système digestif s'en charge aussi.
L'examen est prescrit par un médecin au cours d'une consultation ou à l'hôpital. Il n'est pas nécessaire d'être à jeun au moment de l'examen, sauf si un dosage de la glycémie à jeun est prescrit en même temps.
Le ionogramme sanguin est le dosage des principaux électrolytes du plasma : cations (sodium, potassium, calcium et magnésium) et anions (chlore, bicarbonates ou réserve alcaline, phosphates, protéines). Il est souvent réalisé avec les paramètres de la fonction rénale (urée, créatinine).
Le dosage sanguin des marqueurs tumoraux est une technique très sensible pour détecter la présence de tumeurs, même petite. Cet examen permet également de suivre l'évolution de la tumeur au cours du traitement.
Le bilan hépatique sanguin permet d'identifier certaines pathologies du foie. Plusieurs éléments sont alors dosés : les enzymes hépatiques (alanine aminotransférase, aspartate aminotransférase, gamma-glutamyl transférase, phosphatase alcaline), la bilirubine et l'albumine.
Une carence en sodium prolongée peut avoir de graves conséquences, surtout chez les sujets âgés. Mais l'origine alimentaire d'une telle carence est exceptionnelle. Elle se traduit par une déshydratation, une perte d'appétit, une faiblesse musculaire, une chute de la tension artérielle, une fatigue anormale.
L'ionogramme sanguin se base sur une prise de sang. Le prélèvement de sang veineux se fait, le plus souvent au pli du coude, avec garrot laissé moins d'une minute. Le tube de prélèvement peut éventuellement contenir un anticoagulant et le sang recueilli doit être rapidement centrifugé.
Si la natrémie est trop basse (< 135 mmol/L), on parle d'hyponatrémie ; si elle est trop élevée (supérieure à 145 ou 150 mmol/L), on parle d'hypernatrémie. L'hyponatrémie est très fréquente chez les personnes hospitalisées, surtout les personnes âgées ou en réanimation.
Quand la concentration de chlore est trop élevée, on parle d'hyperchlorémie. Celle-ci est souvent associée à une déshydratation et peut être attribuée à de nombreuses affections. La fièvre, certaines maladies métaboliques (hyperthyroïdie), certains médicaments, une alcalose respiratoire, etc.
L'organisme peut présenter un déséquilibre électrolytique dans les cas suivants : Vomissement abondant et/ou diarrhée importante (selles fréquentes, molles ou aqueuses) Transpiration importante pendant une journée chaude. Ingestion de trop ou trop peu d'eau.
Un trouble ionique résulte d'un déséquilibre entre les ions présents dans l'organisme, du fait d'une inégalité entre leurs entrées et sorties. Aigus ou chroniques, les troubles ioniques sont fréquemment associés entre eux : les plus fréquents concernent le sodium, le potassium, le calcium et le magnésium.
La natrémie est utilisée pour détecter la cause et aider au traitement de patients souffrant de déshydratation, ou présentant des oedèmes, ou encore un ensemble de symptômes variés. Elle est anormale dans de nombreuses maladies touchant le cerveau, le foie, le cœur, le rein, la thyroïde, les glandes surrénales.
À titre indicatif, les concentrations sanguines normales de potassium sont comprises entre 3,5 et 5 mmol/L (millimoles par litre). Une diminution du taux de potassium dans le sang est appelée hypokaliémie ; une augmentation est appelée hyperkaliémie.
La mesure du taux de sodium dans le sang est la natrémie. Normalement, elle est comprise entre 135 à 145 mmol/l. En cas d'hyponatrémie, elle est inférieure à 135 mmol/l. Elle peut être la conséquence d'un apport excessif d'eau par rapport au sodium (sel) ou d'un excès de perte de sel par rapport à l'élimination en eau.
Quand le taux de potassium dans les urines est élevé (hyperkaliurie). Il peut être associé à une insuffisance rénale, un syndrome de Cushing, un régime trop riche en potassium, une hyperactivité de la surrénale, d'un syndrome de Conn.
Lors de la prise de sang, un effort aussi minime que le serrement du poing, ou un garrot veineux trop longuement serré sont aussi des causes d'erreurs par excès. Une mesure correcte de la kaliémie nécessite donc un prélèvement à jeun, au repos, sans mouvement du bras du côté du prélèvement, et sans garrot.
Si un apport insuffisant en potassium est fréquent, elle peut entraîner une réelle carence (hypokaliémie). Une hypokaliémie grave peut entraîner une paralysie musculaire et de l'arythmie cardiaque.
Dans l'hypernatrémie, le taux de sodium dans le sang est trop élevé. L'hypernatrémie implique une déshydratation, qui peut avoir plusieurs causes, notamment, entre autres, un apport liquidien insuffisant, une diarrhée, une insuffisance rénale et la prise de diurétiques.
Risque de déshydratation: le sel retient l'eau. Le supprimer totalement empêche les cellules de fixer l'eau. A la clé: risque accru de déshydratation, déjà majorée chez les seniors, et son cortège de vertiges, malaises, accidents cardiovasculaires…
Plusieurs examens sont nécessaires pour confirmer le diagnostic de cancer du foie et pour évaluer l'extension de la maladie. En présence de symptômes pouvant faire suspecter une atteinte du foie, le médecin va prescrire une échographie, afin de repérer un éventuel nodule, et une analyse de sang.
Il n'y a pas de signe très spécifique alertant sur une mauvaise santé du foie ; néanmoins certains symptômes comme une fatigue, une fièvre, une sensation de gêne voire une douleur abdominale à droite, des troubles digestifs, une augmentation du volume abdominal (qui se remplit de liquide appelé ascite), une coloration ...