Le stimulus hypoxique serait donc prépondérant chez ces patients. L'apport d'oxygène, en corrigeant cette hypoxie, pourrait alors entraîner une dépression de la commande ven- tilatoire, et ainsi une hypoventilation alvéolaire.
La toxicité de l'oxygène, causée par un apport excessif ou inadéquat en oxygène, peut causer de graves lésions aux poumons et à d'autres organes.
L'oxygène peut avoir des effets nocifs à des concentrations élevées pouvant entrainer des lésions pulmonaires (collapsus des alvéoles, inflammation pulmonaire), ce qui entravera l'apport d'oxygène au sang.
La limite des 90 % marque une hypoxémie correspondant à l'équivalent de l'insuffisance respiratoire. La saturation artérielle en oxygène (SaO2) normale est comprise entre 96% et 98% chez un jeune adulte est de 95% chez une personne de plus de 70 ans.
Si le taux de saturation baisse très rapidement, ou lorsqu'il se trouve en-dessous de 85%-90%, cela peut indiquer un problème de santé grave, comme une pneumonie, l'insuffisance cardiaque ou l'anémie. Dans ce cas, il est recommandé d'aller aux urgences pour une prise en charge rapide.
L'oxygénothérapie à bas débit consiste à une oxygénation comprise entre 1-10 litres/min (24-60% O2). Elle s'effectue à tous les niveaux de prise en charge y compris en chambre d'hospitalisation.
Il n'existe pas de contre-indication absolue pour l'oxygénothérapie.
Le débit d'oxygène utilisé doit être entre 1 et 6 l/min. Le masque pour laryngectomisé permet l'administration d'O² par un tube de trachéotomie ou pour les victimes qui ont eu une laryngectomie (la victime respire habituellement par un orifice situé à la base du cou).
En effet, un apport en oxygène trop important résulte en une hyperoxie, pouvant être grevée d'effets secondaires.
Le repos est le plus simple des traitements, et est souvent d'une spectaculaire efficacité en ramenant la demande énergétique à un niveau plus compatible avec les capacités du système respiratoire. L'administration d'oxygène sera à faible débit (0,5 à 2 l/min, ou une FiO2 de 24 à 31 % au masque).
Il est souhaitable de recourir à une oxygénothérapie par lunettes nasales avec titration, dans le but de maintenir une saturation naturelle en oxygène comprise entre 88 et 92 %. Une gazométrie artérielle doit être faite, pour connaître le pH et le niveau de capnie.
Plusieurs traitements contre la BPCO existent. Les principaux sont des médicaments inhalés qui dilatent les voies respiratoires et réduisent le gonflement. Les médicaments les plus importants pour traiter la BPCO sont les bronchodilatateurs inhalés qui détendent les voies respiratoires pour qu'elles restent dilatées.
Il peut s'agir de cardiopathie, d'ostéoporose, de dépression ou encore d'asthme.
Chez les patients BPCO, la saturation en oxygène est souvent plus faible. Ils souffrent d'un manque d'oxygène dans le sang causé par un dysfonctionnement pulmonaire. Ce manque d'oxygène peut entraîner un essoufflement, une toux sévère et la fatigue.
– un débitmètre qui permet de régler le volume d'oxygène délivré chaque minute. Il se règle de 0 à 15 L/min. Le temps d'administration possible de l'oxygène est égal à la pression affichée (P) multipliée par le volume de la bouteille (V) divisé par le débit indiqué sur le débitmètre (Q).
Surveillance du patient sous oxygène
Observer et signaler tout changement en lien avec la TA, pouls, fréquence respiratoire, mode respiratoire, signes de détresse, apparition d'une cyanose.
Au fait, inhaler de grandes quantités d'oxygène pur peut-il être nocif? «Pas si cela dure quelques minutes, comme ici, dit Claudio Sartori. Mais avec les personnes placées sous oxygène sur le long terme il faut faire attention à l'effet oxydatif sur les cellules, qui est délétère.»
Elle est normale entre 95 et 100% et est insuffisante en dessous de 95%.
Oxygénothérapie à Haut Débit (OHD)
La FiO2 réglable avec précision jusqu'à 100% (sur les respirateurs qui disposent de ce mode et sur OPTIFLOW®). L'utilisation du score ROX permet d'apprécier le risque d'intubation.
Ce gaz indispensable à la vie ne représente qu'une faible proportion de notre atmosphère, soit actuellement 21%, le reste étant essentiellement de l'azote (78%), du gaz carbonique, de la vapeur d'eau, des polluants, des aérosols.
En-dessous de 95%, le taux est insuffisant : on parle d'hypoxémie (baisse de l'oxygénation). En-dessous de 90%, la situation est critique : on parle de désaturation.
Pratiquer régulièrement des exercices de respiration
En effet, il est possible d'améliorer sa saturation d'oxygène en apportant quelques changements plus durables à ses habitudes respiratoires. Pour ce faire, il suffit de s'adonner à des exercices respiratoires guidés en dehors de l'environnement médical.
L'apport d'oxygène compense les défaillances pulmonaires et améliore le fonctionnement de tous vos organes, ce qui se traduit rapidement par un soulagement des symptômes : vous êtes moins fatigué, vous avez plus d'entrain et de tonus.