Il n'existe aucun risque à manger une pièce de viande saignante car les bactéries présentes à sa surface sont rapidement détruites par la chaleur. En revanche, lorsqu'il s'agit de viande hachée, les bactéries se retrouvent à l'intérieur, du fait des multiples manipulations subies par la viande.
"Il n'existe aucun risque à manger une viande saignante, au contraire on va préserver beaucoup mieux les vitamines de la viande. Quand on va cuire la viande, le fer va s'insolubiliser. Le fer du jus coagulé que l'on retrouve dans la viande trop cuite, est un fer qui va être mal absorbé.
La viande peu cuite, en particulier les viandes de porc, de cheval, de sanglier présentent des risques pour la santé. La viande peu cuite, saignante ou rosée (tout spécialement celle de porc, de cheval, de sanglier), est porteuse de risques sanitaires.
La consommation de viande rouge est classée comme probablement cancérogène pour l'homme (groupe 2A), notamment en ce qui concerne le cancer colorectal, du pancréas et de la prostate. Les viandes transformées ont, quant à elles, été classées cancérogènes pour l'homme (groupe 1).
La cuisson la plus saine est la cuisson à la vapeur et en papillote. Elle convient très bien aux viandes à la chair blanche ( poulet, dinde…) et certaines recettes à base de viande rouge sont à découvrir, notamment la cuisine exotique.
La méthode de cuisson la plus saine : la vapeur !
La cuisson à la vapeur est sans aucun doute la méthode la plus intéressante pour la santé, mais aussi pour les papilles ! Les saveurs des légumes, du poisson et de la viande sont préservées tout comme les nutriments.
Laisser reposer la viande pour plus de tendreté
- Avant de cuire la viande, il faut penser à sortir la viande du réfrigérateur suffisamment longtemps avant de la cuire. Grâce à cette remise à température ambiante, la viande n'est pas agressée par un trop fort écart de température au moment de la cuisson.
Quelle viande privilégier ? Les viandes les plus intéressantes nutritionnellement sont la volaille comme la dinde, le poulet, voire la pintade riche en fer. Mais aussi les œufs, bio en priorité. Le label Bleu-Blanc-Cœur garantit une alimentation aux graines de lin, qui enrichissent les œufs en acides gras Omega 3.
Le cheval. Le cheval fait partie des viandes rouges. Il contient 18,8% de protéines et 10% de lipides dont 3,6% d'acides gras saturés.
La viande rouge
Les viandes rouges sont difficiles et longues à digérer car elles sont longues à mastiquer. Pouvant provoquer ballonnements et flatulences, l'organisme met donc une grande énergie dans la digestion, ce qui peut entraîner une fatigue d'autant plus accrue en cas de baisse de régime.
La viande crue
en particulier par les personnes sensibles : jeunes enfants, femmes enceintes et personnes âgées ou immunodéprimées. Les bactéries éventuellement contenues dans la viande crue ne sont détruites que par la cuisson à cœur qui, elle, est très efficace.
Cuire la viande est donc plus sécuritaire du fait que les microbes sont tués, annihilant le risque de contamination directe. La présence d'éléments oncogènes relèverait encore de l'imaginaire collectif des scientifiques pour de nombreux consommateurs.
La viande de porc se déguste à peine rosée ou à point, c'est-à-dire ni saignante, ni rosée, ni trop cuite. A chaque degré de cuisson correspond un temps de cuisson.
La viande hachée (steack haché surgelé ou non) peut être porteuse d'une redoutable bactérie, identifiée par les scientifiques sous le nom de Escherichia coli O157:H7. Aux Etats-Unis et au Canada, on l'appelle « la maladie du hamburger ».
La trichine habite également cet animal et provoque une autre maladie se nommant la Trichinose qui peut aller jusqu'à provoquer le décès chez l'humain. C'est donc pour ces raisons, qu'il est important de faire bien cuire cette viande car la chaleur éliminera ces parasites.
Car, insuffisamment cuit, cet aliment peut devenir dangereux pour la santé : il peut transmettre une grave maladie appelée salmonellose. Les chercheurs de l'Institut de veille sanitaire (IVS) sont arrivés à cette conclusion inquiétante en étudiant un certain nombre d'épidémies de salmonellose.
Préférer la viande blanche (volaille, dinde, porc, etc.) permet de diviser ses émissions de CO2 quasiment par 10 par rapport à la consommation de viande rouge ! Cela ne veut pas dire qu'il faut se priver de viande rouge mais une fois par semaine suffit. Mangez moins de viande rouge mais de meilleure qualité.
Dans l'alimentation actuelle, le porc et la charcuterie représentent aussi la plus grande source de sel, qui est devenu l'un des trois ennemis prioritaires pour la santé publique. La salaison a permis au cours des siècles de conserver les viandes, mais il est désormais urgent de diminuer notre consommation en sel.
Les viandes blanches késako ? Les viandes blanches sont celles provenant des volailles (poulet ou dinde) et du lapin. Elles sont considérées comme des alliées importantes d'une alimentation saine. Leur teneur en matières grasses est plus modérée que celle des viandes rouges et leur taux en protéines varie.
Amateur de viande rouge, il vaut mieux l'éviter le soir. A cause de ses teneurs élevées en protéines et en graisses, elle empêche de bien dormir. Les protéines diminuent la production de sérotonine qui est indispensable à la sécrétion de la mélatonine, l'hormone qui facilite le sommeil.
De la viande rouge (bœuf, veau, agneau) : 1 à 2 fois par semaine ; De la viande blanche (porc, volaille, lapin) : 1 à 3 fois par semaine ; De la charcuterie, du gibier ou des abats : 1 à 2 fois par semaine et pas plus de 50 g par jour.
Acide gras oméga-3
Les poissons gras, comme le saumon, le maquereau et le hareng, sont riches en oméga-3 et vous aident à vous protéger contre les maladies cardio-vasculaires.
Ne lavez pas la viande, la volaille, le poisson ou les fruits de mer crus avant la cuisson parce que les éclaboussures d'eau peuvent contribuer à la propagation de bactéries de la viande à d'autres aliments, à vos mains, à vos vêtements, aux surfaces de travail et aux accessoires de cuisine.
Tout d'abord , il faut préparer la viande en commençant à bien la laver. Ensuite, divisez la viande en petites quantités et les emballer dans des sachets plastiques ou dans des boîtes fermées hermétiquement. Tout de même, il est préférable de les ranger dans des sacs congélations et de marquer la date.
Le papier aluminium protège le contenu contre le froid et la chaleur, résiste aux températures élevées du four ainsi qu'au gel et ne modifie pas la saveur des aliments.