Adversaire acharné du libéralisme politique et donc des contre-pouvoirs et du parlementarisme, Napoléon a bâti un État centralisé et policier qui devait d'abord l'aider à accomplir son destin personnel et lui permettre d'assouvir sa pulsion de domination.
La dictature de Bonaparte est accidentelle : elle est la conséquence de sa maladresse et de son désarroi au conseil des Cinq Cents. L'opération parlementaire de Sieyès est compromise : il faut faire donner la troupe alors que celle-ci n'avait qu'un rôle d'intimidation.
Le Premier Empire est un régime autoritaire : Napoléon concentre tous les pouvoirs entre ses mains. La police surveille la population. La presse est censurée. Napoléon confirme certains acquis de la Révolution : les Français sont des citoyens égaux devant la loi grâce au code civil (1804).
Il faisait des fautes de français
Ses batailles et exploits, il a préféré les dicter à des secrétaires car sa propre écriture était souvent illisible. L'empereur faisait, qui plus est, des fautes d'orthographe. Il lui arrivait même de se tromper de mots comme en attestent quelques documents écrits de sa main.
Dans cette commune belge, Napoléon aurait été doublement trahi le 18 juin 1815. D'abord par ses généraux, Ney et Grouchy en tête. Ensuite par la météo : une pluie diluvienne avait transformé en bourbier le champ de bataille, déroutant son artillerie.
Après sa défaite militaire, les maréchaux forcent donc l'Empereur à abdiquer. Pour ne pas laisser une guerre civile se développer, Napoléon cède après avoir vainement essayé de les rallier et il est déchu par le Sénat dès le 3 avril.
Contrairement aux constitutions révolutionnaires, celle du 22 frimaire an VIII (13 décembre 1799), organisant le régime du Consulat sur un modèle inspiré de la Rome antique, consacre la primauté du pouvoir exécutif sur les assemblées.
Héritier d'idées et de conceptions politiques des Lumières françaises mais aussi de la Révolution et du Directoire, Napoléon aurait voulu faire disparaître les inégalités entre la France de la Révolution et les puissances de l'Ancien régime en se servant notamment « d'Etats tampons ».
L'Empire français, appelé a posteriori le Premier Empire, est le régime impérial de la France à partir du 18 mai 1804 , date de la proclamation de Napoléon Bonaparte empereur des Français par sénatus-consulte, jusqu'à sa première abdication le 4 avril 1814 , puis de son retour à Paris le 20 mars 1815 à la séparation de ...
Napoléon Bonaparte est un des personnages politiques français les plus connus dans le monde. Certains le célèbrent comme un grand conquérant et un grand réformateur. D'autres critiquent son autoritarisme et le fait qu'il ait détruit les idéaux de la Révolution française.
à 35 ans, il est sacré empereur. Et il règne sur l'Europe ! Napoléon transforme également la France en un pays moderne, après avoir pris le pouvoir par la force. Il crée les lycées, le baccalauréat, les universités.
De petite taille, malingre, sec, nerveux au tempérament bilieux, Napoléon cherche dans l'étude et le travail à mériter son nom. Une de ses plus grandes satisfactions fut son élection en 1797 à l'Institut. Hommes de science mais aussi idéologues furent les compagnons de sa jeunesse.
Au début, on le considère comme le tyran, l'ogre, etc. Après 1815, le souvenir des souffrances et des massacres s'estompe. Il reste la gloire.
Il décrète très clairement la censure pour s'assurer la mainmise sur l'esprit et les consciences des Français. Pas de justification particulière. C'est l'empereur après tout ! Ecoutez ce qu'il disait à propos de ce genre de libertés : "le droit d'imprimer n'est pas du nombre des droits naturels".
Il motive cette misogynie avec des attendus laborieux : « La femme est notre propriété, nous ne sommes pas la sienne ; car elle nous donne des enfants, et l'homme ne lui en donne pas.
au sens large, le bonapartisme vise à établir un État national à exécutif fort et centralisé mais d'essence républicaine et assis sur la consultation régulière du peuple par le biais de plébiscites.
Après son retour de l'île d'Elbe, Napoléon affronte une coalition anglo-prussienne entre les villages de Waterloo et Mont-Saint-Jean, en Belgique. Face aux troupes du duc de Wellington et du maréchal Blücher, son armée s'incline. Le 18 juin 1815 signe ainsi la fin de l'épopée napoléonienne.
Le coup d'État du 18 brumaire an VIII ( 9 novembre 1799 ), souvent abrégé en coup d'État du 18 Brumaire, organisé par Emmanuel-Joseph Sieyès et exécuté par Napoléon Bonaparte, avec l'aide décisive de son frère Lucien, marque la fin du Directoire et de la Révolution française, et le début du Consulat.
On lui doit aussi. La création de la Banque de France (1800) ; la vente de la Louisiane aux États-Unis (1803) ; la création du premier conseil de prud'hommes à Lyon (1806) ; la future Bourse de Paris (1807) ; le Code pénal (1810) ; la création des 22 Chambre de commerce (1822).
Napoléon apporte le retour à l'ordre en regroupant les lois dans le Code civil. Il modernise la France en nommant des préfets pour administrer les départements. Il crée des lycées pour former les cadres de l'Empire et institue la Légion d'honneur pour récompenser le mérite. Il fonde la Banque de France.
La France va connaitre une profonde réorganisation. Dans chaque département, le pouvoir est confié à un préfet. Les juges et les jurés ne sont plus élus, ils sont nommés. L'Etat crée une nouvelle administration fiscale ainsi qu'une nouvelle monnaie, le Franc Germinal, en or.
Ce phénomène est aggravé par de mauvaises récoltes et une crise économique qui depuis 1812 entrainent fermetures d'entreprises et augmentation de la cohorte des miséreux.
Le 18 juin 1815, Napoléon Bonaparte perd une bataille décisive dans une petite commune belge, nommée Waterloo. Devenue aujourd'hui un terme générique, les causes de cette défaite restent pourtant en grande partie méconnues.
Pourquoi Napoléon n'a jamais déménagé ? Parce qu'il avait un Bon Appart !