La seconde partie du roman illustre un l'amour comme un combat. La liaison de Mathilde est de Julien naît d'un intérêt intellectuel commun. Tous deux se démarques des conventions sociales de leur époque. Julien avec son attrait pour l'empire napoléonien et Mathilde par sa nostalgie de la monarchie.
Mathilde de La Mole est le second amour de Julien. Il se trouve face à cette jeune fille d'une beauté masculine qu'il ne goûte guère, mais dont le mépris pique sa fierté. C'est précisément parce qu'il ne peut l'avoir qu'il met toute son ardeur à la conquérir.
A la fin du roman, alors qu'il est condamné à mort, il est plus heureux qu'il ne la jamais été, car il oublie son ambition et l'idée de « devoir » qu'il s'était imposé. Il profite de ses derniers instants, peut enfin être lui-même et être aimé.
Le Marquis de la Mole, ministre du roi, emploie Julien après sa sortie du séminaire, il est le père de sa deuxième amante, Mathilde de la Mole. Il a aussi un fils, Norbert. Mathilde de la Mole, seconde amante de Julien, méprise les hommes de son rang et tue l'ennui de son salon en se moquant d'eux.
- Après avoir reçu une lettre où Mathilde lui déclare son amour, Julien ne ressent rien d'autre que de la fierté, un sentiment de revanche sociale sur le marquis de Croisenois : « nos mérites, au marquis et à moi, ont été pesés, et le pauvre charpentier du Jura l'emporte ! » (chap.
L'amour entre les jeunes gens est un jeu d'orgueil et de mépris, et Julien finit par triompher de Mathilde, qui se retrouve enceinte. La situation semble désespérée, mais M. de la Mole, furieux, finit par obtenir pour Julien un titre de noblesse, qui lui permette de prétendre à Mathilde.
se dit Mathilde. Son œil est 5 plein d'un feu sombre ; il a l'air d'un prince déguisé ; son regard a redoublé d'orgueil. Julien se rapprochait de la place où elle était, toujours causant avec Altamira ; elle le regardait fixement, étudiant ses traits pour y chercher ces hautes qualités qui peuvent valoir à un homme….
C'est dans ce cadre estival, hors du temps, que Mathilde et Julien ont célébré leur mariage, entre fou rires et émotions. Grâce aux clichés de Cécile Cayon, découvrez leur joli jour et leur histoire commune.
Ambitieux, Julien accepte la proposition de son protecteur, Page 2 l'abbé Pirard, de se rendre ensuite à Paris pour devenir le secrétaire du marquis de La Mole. Dans cette famille de la haute noblesse parisienne, Julien fait la connaissance de Mathilde, la fille du marquis.
Elle se jeta à genoux. Le souvenir de Boniface de La Mole et de Marguerite de Navarre lui donna sans doute un courage surhumain. Ses mains tremblantes ouvrirent le manteau.
Mais peu à peu se noue un amour conflictuel avec l'orgueilleuse fille du marquis, Mathilde de La Mole qui est très amoureuse de Julien. Pour Julien, Mathilde est désirable parce que les autres la désirent. C'est le rang social de Mathilde qui pousse le jeune homme à accepter cette liaison.
Isolement, souffrance, exaltation, emportement, engagement et idéalisme pourraient conduire à dire de Julien Sorel qu'il est romantique. « Jamais il ne fera ni un bon prêtre, ni un grand administrateur. Les âmes qui s'émeuvent ainsi sont bonnes tout au plus à produire un artiste. » II.
Par une soirée d'été au chapitre 8, Julien touche la main de Mme de Rênal qui la retire aussitôt. Vexé, Julien décide alors de prendre cette main le lendemain, avant que sonne les dix coups de l'horloge, voyant dans ce geste le symbole de sa réussite et de son pouvoir de conquête.
La fascination pour l'amour courtois et « le souvenir de Boniface de La Mole et de Marguerite de Navarre, lui donna sans doute un courage surhumain », et cette imitation constitue un médiateur qui fournit une démonstration de son courage singulier (696).
La première partie du roman illustre un amour qui devient passionné entre Julien et Madame de Rénal. C'est un amour adultère car Madame de Rénal trompe son mari. On découvre que celle-ci n'aime pas son époux et semble découvrir la tendresse et le bonheur avec Julien.
Il résulte de ce qui précède que Julien n'est pas hypocrite par nature, mais par choix. C'est la seule « arme » dont il dispose pour s'élever socialement. L'armée qui aurait pu être une voie héroïque lui est fermée depuis la chute de Napoléon (livre 2, chapitre 29).
Le personnage stendhalien est bien souvent un lecteur, et Le Rouge et le Noir permet une réflexion sur l'intertextualité. Le Mémorial de Sainte-Hélène est le livre de chevet de Julien, Julien et Mathilde lisent Voltaire. La lecture, notamment en cachette, est un moyen pour Stendhal de définir un personnage.
Quelle morale ? Le bonheur réside dans la simplicité, serait-ce là le message que tente de nous faire passer Stendhal dans son œuvre ? En effet, les dernières pages du roman laissent une grande place à Fouqué, un « esprit sage », qui s'avère être le seul véritable ami de Julien.
Première partie de l'œuvre : le noir
Grâce à ses capacités, Julien Sorel a pu poursuivre des études malgré sa classe sociale. Cela a fait de lui une cible pour M. de Rênal, le maire de Verrières, qui voit en lui un précepteur pour ses enfants. Il se préparait alors à mener une carrière ecclésiastique.
Selon Julien Sorel, Mme de Rênal est une femme bien vêtue, elle sent le parfum des vêtements d'été et elle lui parle d'un air doux, ce qui est peut-être pour lui le plus important. En même temps, elle nous est présentée comme une femme de caractère fort timide, modeste et même naïve.
Joseph Boniface, seigneur de La Môle (1526 – 30 avril 1574 ) est, sous le règne du roi Charles IX, un favori du prince François d'Alençon.
La mère de Julien, dans l'ensemble du roman, n'apparaît jamais, n'est jamais mentionnée : plus que morte, plus qu'inconnue, absente, radicalement.
Il y a des Tartuffe, des Harpagon, des Thenardier meme et il y a également des Sorel. Ce dernier est donc « l'anti–héros » par excellence : il est manipulateur, hypocrite, opportuniste (il hesite entre l'armée et la religion pour se faire une place dans le monde), ultra-ambitieux, Orgueilleux.
Le fond du roman ainsi que son message repose sur la dualité omniprésente. L'auteur raconte un fait divers réel. Il peut être alors considéré comme un précurseur du réalisme littéraire.
Mathilde est une jeune fille séduisante d'une famille noble et très fortunée. D'un rang social élevé, elle fréquente les salons aristocratiques de Paris. Elle est connue pour se ranger du côté des non-conformistes, elle est donc opposée à la morale sociale de son siècle.