Pour commencer votre argumentation il faut être clair sur vos objectifs : annoncez-les clairement puis argumentez pour les atteindre. Dans la mesure du possible, vos arguments doivent être nourris par des faits précis et indiscutables, afin d'éviter que votre interlocuteur puisse les remettre en cause.
Une argumentation qui ne vise pas seulement à convaincre, mais à persuader fait appel aux sentiments de l'interlocuteur plus qu'à sa raison. L'objectif est d'agir sur sa sensibilité afin qu'il adhère entièrement à la thèse soutenue.
Améliorer ses compétences en argumentaire. Menez avec des preuves et évitez les émotions. La manière la plus efficace de gagner un argumentaire est de construire un discours basé sur des preuves. Cela montre que vous êtes bien informé, préparé et impartial.
Nous pouvons donc dire que lorsqu'une opinion repose sur des prémisses, elle devient la conclusion d'un argument. « Pierre est un grand joueur d'échec. De plus, c'est un très bon chercheur. Donc Pierre est intelligent” constitue un argument.
Selon Adam (1992), le schéma argumentatif intègre des macro-propositions constituant une thèse première et ses arguments ainsi qu'une chaîne d'arguments contradictoires et une conclusion ou nouvelle thèse.
Un texte argumentatif comprend trois parties, une introduction, la présentation des arguments et une conclusion.
Le paragraphe commence par un alinéa : un décalage de quelques carreaux de la marge, qui met en évidence le début d'un paragraphe argumenté. Le paragraphe en trois parties est plus lisible si on utilise des mots de liaison qui introduisent l'explication puis l'exemple. Le paragraphe argumenté est très structuré.
Il s'agit de s'adapter au contexte, à la personnalité de l'interlocuteur et de choisir les bons arguments. Assertivité, considération positive, empathie, cohérence et persévérance sont des qualités essentielles à la persuasion. La maîtrise du verbal, para-verbal et non verbal est indispensable.
Ne vous concentrez pas uniquement sur les points donnés, votre discours risque de devenir ennuyeux et montrer votre incapacité à élever le débat. Ne paniquez pas si vous vous trompez dans vos arguments. Expliquez-vous calmement. Restez confiant, car c'est cette attitude qui vous permettra de gagner.
Utiliser des adverbes et des locutions adverbiales : "en général", "parfois", "souvent". Utiliser des expressions telles que : "personnellement", "en ce qui me concerne", "pour ma part", "d'après moi", "quant à moi", "selon moi". Utiliser un vocabulaire mélioratif ou péjoratif en fonction du point de vue défendu.
Très souvent, la thèse du passage qui vous est proposé est située au début ou à la fin. Pour la trouver, repérez bien la manière dont la réflexion progresse : de quelle idée (la thèse du texte), les autres idées semblent partir ou vers quelle idée elles semblent converger.
Pour dégager les arguments d'un texte argumentatif, il est possible de se poser la question suivante : Pourquoi l'auteur ou l'autrice pense-t-il ou pense-t-elle que… [thèse]? Les énoncés qui constituent une réponse à cette question sont les arguments.
1) Les outils de l'argumentation : Les arguments sont reliés par des connecteurs logiques (cause, conséquence, but, opposition, cause, condition, comparaison), voir fiche annexe. Il s'agit bien, en définitive, dans l'abolition, d'un choix fondamental, d'une certaine conception de l'homme et de la justice.
Les arguments sont les raisons de fond qui sont avancés pour justifier sa thèse et convaincre le lecteur. Il faut les distinguer des figures rhétoriques qui cherchent à persuader par la forme (beauté du discours, force des images…). Comme la thèse, les arguments s'opposent à des arguments adverses explicites ou non.