Lorsque quelqu'un vous crie dessus, il est tout à fait naturel que vous vous sentiez intimidé, effrayé et minimisé dans votre capacité à réagir de façon appropriée. Toutefois, la solution pour faire face à une telle situation est de comprendre que c'est l'autre personne qui a failli à sa technique de communication.
Je répète souvent aux parents qui me consultent : les cris sont souvent générés par excès de stress. Ils expriment un besoin d'être entendu pour stopper le processus. On crie parce qu'on vit une situation d'urgence qu'on a du mal à gérer.
On a souvent besoin du cri car c'est la seule fréquence que l'on connaisse pour communiquer, le seul moyen dont nous nous voyons agir face aux autres, sans savoir que si l'on crie, il est très probable que l'autre réponde de la même manière, donnant lieu à une dynamique relationnelle désordonnée et coercitive.
Essayez deux choses, nous conseille le Dr Gavard, tentez d'être furieuse ici et maintenant, sans “toujours” ni “jamais” dans vos arguments. Vous verrez, ça change tout?! Et puis, programmez un week-end sans reproches pour l'un comme pour l'autre.
Pourquoi ? Parce que ce son strident arrive au cerveau par l'amygdale, structure cérébrale impliquée dans la perception des émotions, et notamment de la peur. Ainsi, « les cris ne sont pas seulement considérés comme des sons mais aussi comme des déclencheurs d'une sensibilisation accrue […].
Détournez l'attention de vous.
Plutôt que de l'écouter, regardez le désespoir et la frustration qu'il subit en ce moment. Souvenez-vous que vous ne validez pas les actes de cette personne. Vous sympathisez avec lui afin de voir les parties de sa vie dont vous pouvez prendre pitié lorsque le moment de réagir viendra.
SALAMI (conjoint impulsif qui crie en cas de désaccord)
"En se reculant, on laisse de l'espace à la personne pour qu'elle puisse s'exprimer. Plus on s'approche, plus la personne va se sentir en danger", affirme la spécialiste. La bonne attitude consiste aussi, comme pour les enfants, à mettre des mots sur les émotions de l'autre.
Se sentir en permanence en colère peut également être le signe d'un mal être que l'on ne reconnait pas ou que l'on ne veut pas reconnaitre. Comme il faut bien que cela s'exprime à un moment, cela passe par une émotion vive et forte.
"Lorsqu'elle est ressentie fréquemment, violemment et de manière non adaptée, la colère peut développer des hernies, de l'urticaire, du psoriasis, de l'asthme et des douleurs dans le bas du dos", explique Christophe Haag.
C'est bien connu, certaines personnes ne supportent pas des sons au point d'éprouver un profond énervement et l'envie de fuir. Une réaction disproportionnée dont le nom est "misophonie", un trouble qui trouverait son origine dans une suractivité anormale dans une zone précise du cerveau.
Alors, le magazine Pèlerin nous révèle les neuf règles d'or pour se parler sans crier. C'est ce qu'on appelle la Communication Non Violente. Ne pas chercher à convaincre à tout prix, savoir écouter, ne pas juger, cela parait de bon sens et assez vertueux.
– On en vient alors au second point pour ne pas s'oublier : trouver du temps pour soi. Même 10min par jour, vous verrez que le changement sera radical ! Cherchez ce moment, capturez le tous les jours, il ne doit être qu'à vous. – Enfin, pour ne pas s'oublier en tant que femme, il faut aussi rester un couple.
Résurgence d'une question de survie. Selon le psychologue, "la résurgence soudain de ce mot dans des situations inconfortables est évidemment liée à notre enfance. Au fait que nous naissons tous 'petits humains' et qu'enfants, nous sommes dépendants de l'autre pour survivre, en l'occurrence de sa mère.
Se disputer pour maintenir le désir. Tuer le désir en se disputant. La peur de l'autre est vectrice de comportements et de réactions agressives. Les rapports familiaux de l'enfance qui font naître l'agressivité chez quelqu'un.
La colère peut arriver seule, à la suite de la présence d'un irritant, d'un besoin non satisfait, ou d'un désir non respecté. Mais elle peut aussi être un moyen de libérer d'autres émotions enfouies telles que la peur, l'angoisse, la tristesse…
Pour faire face à une attitude agressive, il s'agit, tout d'abord, de ne pas se laisser envahir par l'agressivité de l'autre. C'est avant tout rester soi-même, « rester, ou revenir chez soi », pour mettre l'autre à distance. Au-delà des techniques, il s'agit d'une posture, d'un savoir-être.
Laissez-la vous dire ce qu'elle a sur le cœur sans l'interrompre. Si elle s'énerve vraiment et si vous perdez patience, donnez-lui un peu de temps pour se calmer. La situation ne va pas s'améliorer si elle garde tout pour elle et elle va se sentir mieux après l'avoir partagé.
La colère lèse le foie. Il est l'organe en relation avec la colère. Lorsque l'énergie du foie est faible, il y a des colères fréquentes. Lorsque l'énergie des Reins est faibles, l'énergie du foie peut s'affaiblir, il y a plus de colères, on parle de montée de l'énergie yang du foie.
Quand quelqu'un vous provoque verbalement et essaie de vous pousser à bout, choisissez tout naturellement de l'ignorer et de ne pas lui répondre, voire même de quitter la pièce sans mot dire. Cette méthode va embarrasser la personne qui essaie de vous toucher, et celle-ci se retrouvera penaud face à votre silence d'or.
Les psychoses notamment, comme la schizophrénie, la paranoïa ou les troubles bipolaires peuvent engendrer de grosses crises d'énervement. Diverses maladies neurodégénératives, dont l'Alzheimer, sont aussi souvent responsables. Enfin, il peut être lié à un dérèglement hormonal.
Crier sur ses enfants peut causer des dommages permanents trop souvent sous-estimés. L'éducation de ses enfants peut être une source importante de frustrations et de colère. Même le plus calme des parents peut sortir de ses gonds et crier lorsqu'il se sent à bout émotionnellement.
Certains troubles hormonaux, une hypocalcémie (taux de calcium dans le sang trop faible), un état dépressif peuvent se traduire par de l'irritabilité. Parlez-en à votre médecin.