Le sable est la seconde ressource naturelle la plus consommée après l'eau : l'humanité en avale 15 milliards de tonnes chaque année. On s'en sert pour le béton, les terres agricoles ou les puces électroniques.
Le sable est prélevé de terre dans des carrières, aspiré par des dragues au fond de l'océan, ou raclé à la pelle mécanique dans les rivières et sur le littoral. Autant de méthodes qui affectent la qualité de l'eau – en augmentant la turbidité par exemple – de l'air et du sol.
Cible des trafics. Les conséquences potentielles de l'exploitation du sable ne sont donc pas qu'environnementales, mais aussi économiques, humaines, sociales et culturelles. À titre d'exemple, l'appauvrissement des sols et la disparition des plages affectent les secteurs de l'agriculture et du tourisme.
Le vent et les fleuves déposent les particules minérales au fond de la mer du Nord. Les vagues et les courants marins les mélangent ensuite lentement aux fragments de coquillages faisant ainsi apparaitre des bancs de sable sous la surface de l'eau. C'est là que les navires de dragage procèdent à l'extraction.
Ecosystèmes perturbés et érosion des côtes
L'extraction de sable dans les mers et océans est devenu une activité à très grande échelle et commence à poser de nombreux problèmes. Le principal est celui de l'érosion des côtes. Les études actuelles estiment qu'entre 75 et 90% des plages du monde reculent.
La principale utilisation du sable concerne bien entendu la construction : le béton, le mortier, le remblai mais on l'utilise également dans de nombreux domaines tels que le sablage, le drainage de terrains de sport, les abrasifs. Les sables siliceux, sont notamment une des principales matières première du verre.
[1]: Ainsi, près de 30 milliards de tonnes de sable sont consommées chaque année, dont 60% sont utilisés par la Chine. D'après Pascal Peduzzi, chercheur au programme des Nations Unies pour l'environnement : « Au cours de ces 4 dernières années, la Chine a consommé autant de sable que les Etats-Unis en un siècle » [2]:.
Les quantités de sable sont tellement importantes sur la planète qu'on a longtemps cru la ressource inépuisable, il n'en est rien. Le sable qui met plusieurs millions d'années à se former, ne repousse pas quand on le prélève.
Les sables ont des origines minéralogiques marines (principalement) ou terrestres (ils sont alors issus des processus érosifs (érosion éolienne, érosion et processus fluviatiles notamment par l'eau douce ou par les glaciers).
Les granulats issus des carrières de roche massive, qui sont concassés, permettent d'obtenir des grains de forme et de taille différentes, idéaux pour le terrassement, la fabrication d'enrobés, de blocs ou de parpaings. Les granulats alluvionnaires (dits « roulés ») sont plutôt utilisés pour le béton prêt à l'emploi.
L'eau des océans mouille les roches et les frappe parfois avec force. Ces roches se fragilisent et se cassent en cailloux. Les vagues emportent et roulent les morceaux... qui se cassent à nouveau. Cela donne le sable qui sera rejeté sur la plage et avec lequel tu construis des châteaux qui durent...
Par «les tempêtes, l'érosion naturelle et l'urbanisation des côtes», précise Goneri Le Cozannet. Lorsque les villages s'agrandissent vers la mer, ils empêchent le recul naturel du sable qui finit donc par disparaître sous l'eau. Les tempêtes et les vagues œuvrent pour leur part à repousser le sable vers la terre.
C'est par exemple le cas du sable, utilisé dans la construction et prélevé dans les cours d'eau. Le prélèvement du sable dans les cours d'eau et d'autres activités humaines favorisent l'érosion et contribuent au recul du trait de côte de certains littoraux.
Cette étude suggère que la déforestation par l'Homme expliquerait l'érosion accélérée des sols au cours des 4 derniers millénaires. Bien avant les influences récentes et brutales via les émissions de gaz à effet de serregaz à effet de serre, les activités humaines avaient déjà une influence sur le système Terre.
L'Homme extrait, modifie et mélange ces ressources géologiques pour obtenir des matériaux avec différentes caractéristiques : - production de verre à partir de sable ou de grès ; - production de ciment à partir de calcaire, de sable et d'argile ; - production de plâtre à partir de gypse.
Utilisé plus rapidement qu'il ne peut être reconstitué naturellement, le sable est une ressource non-renouvelable (John 2009 ; Hackney et al. 2021, cités dans le rapport).
Le sable de construction est un matériau de construction important, et son prix est un indicateur clé du marché du sable. Le prix du sable de construction a augmenté en raison de la demande croissante de la construction, de la hausse des coûts des matières premières et de la baisse de la production.
- Utiliser le chèche, comme le font les touaregs : le chèche a l'avantage de protéger la tête et la nuque du soleil mais il peut aussi protéger les yeux pendant les tempêtes de sable en ramenant un pan du tissu sur le visage. - Utiliser un masque de ski : ce n'est pas très esthétique, mais c'est super efficace !
Le sable est généralement issu de la désagrégation des roches, sous l'action des intempéries et de l'érosion. Les roches descendent les rivières et les ruisseaux, se décomposant constamment en cours de route.
Or si on utilise ce composant pour de nombreux matériaux de construction, on le retrouve surtout en grande quantité dans le béton ! Il est également essentiel à la fabrication de verre, de composants électroniques, des routes et de nombreux matériaux de toiture.
Au demeurant en métropole, l'utilisation du sable de mer pour la confection des bétons est formellement interdite car, le sel qu'il contient corrode les aciers ce qui représente un risque certain.
Le sable est la seconde ressource naturelle la plus consommée après l'eau : l'humanité en avale 15 milliards de tonnes chaque année. On s'en sert pour le béton, les terres agricoles ou les puces électroniques.
Un sable est jugé de bonne qualité s'il remplit certaines conditions. Tout d'abord, il ne doit pas renfermer plus de 3 % d'impuretés (limons, produits industriels nocifs, poussière etc.).