Pour conclure, on peut dire que l' Etat est l'ennemi de la liberté puisqu'il met en place des règles qui l'oppressent et l'empêchent de réaliser ses désirs. Cependant, l'Etat est naturel pour l'Homme et l'empêche de s'autodétruire, de plus il ne s'oppose pas la liberté intellectuelle de l'Homme.
L'État protège les libertés publiques et, dans le même temps, il pose des limites pour que la liberté des uns n'entrave pas celle des autres. Le Conseil constitutionnel est le garant des libertés : il vérifie la conformité des lois à la Constitution.
Face à la liberté s'oppose l'idée de destin, de déterminisme, de fatalité (fatum) comme synonyme d'un enchainement inexorable entre les causes et les effets et dont on ne pourrait s'extraire.
« La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui » (article4 de la DDHC de 1789). C'est parce que tout le monde a un droit égal à la liberté que ma liberté est limitée par celle des autres et la leur par la mienne. Notre liberté n'est donc pas absolue.
Selon le philosophe libéral américain John Rawls ( 1921-2002 ), "La liberté ne peut être limitée que par la liberté". Ici la liberté serait d'être libre de faire tout ce que l'on veut, de pouvoir agir sans aucune limite. Selon le stoïcisme il existe une liberté sans limites qui serait une liberté absolue intérieur.
La liberté est le pouvoir qui appartient à l'homme de faire tout ce qui ne nuit pas aux droits d'autrui; elle a pour principe la nature, pour règle la justice, pour sauvegarde la loi; sa limite morale est dans cette maxime : Ne fais pas à autrui ce que tu ne veux pas qu'il te soit fait.
La liberté absolue n'existe pas. La liberté, toujours relative à l'histoire de chacun, est réponse à un jeu de contraintes. Il existe tout au plus une liberté optimale dans une situation donnée pour un individu donné. Perdre de vue ce fait, c'est s'aventurer en terrain dangereux, car totalement idéaliste.
Ainsi « l'autocensure » est un moyen d'éviter un risque de sanction, et le fait de bannir un livre (autorisé par la loi) d'une bibliothèque est considéré comme un acte de censure : « Censure est devenu l'antonyme de liberté d'opinion et d'expression, et l'une des modalités de l'intolérance ».
« La liberté des uns s'arrête là où commence celle des autres » est un célèbre adage qui signifie, en général, qu'un individu doit pouvoir faire l'exercice de sa liberté sans que celui-ci limite la liberté des autres ou soit nuisible aux autres.
Ne pas nuire A autrui, ne pas nuire A la société, telles sont les deux limites A la liberté, selon la Déclaration de 1789. Telle est encore aujourd'hui la conception des systèmes libéraux.
Ainsi, le seul obstacle à sa liberté serait de ne pas la reconnaître, de vouloir y renoncer par lâcheté. Mais alors, ce n'est même pas à la liberté que l'on renonce (puisqu'on y est condamné), mais à sa jouissance. En ce sens, être libre serait non pas éviter les obstacles mais au contraire s'y confronter.
Notre liberté n'est qu'une illusion. Nous nous croyons libres parce que nous ignorons les causes qui nous déterminent. C'est le discours de Spinoza pour qui l'Homme n'est qu'un élément de la nature semblable aux autres, soumis aux mêmes lois.
En effet, de par sa structure et son fonctionnement, tout pouvoir étatique est incompatible avec la liberté et les aspirations de l'individu. Par conséquent, l'Etat à travers ses lois et ses principes contredit l'épanouissement de l'homme.
Pour la pensée libérale, l'État a pour fonction principale de protéger les atteintes aux Droits Naturels des individus : liberté, propriété et sûreté.
L'État peut être défini, d'un point de vue institutionnel, comme l'autorité souveraine qui exerce son pouvoir sur la population habitant un territoire déterminé et qui, à cette fin, est dotée d'une organisation permanente. On peut, selon la coutume académique classique, reprendre les termes de cette définition.
L'Etat, garant du bon fonctionnement des affaires économiques. L'Etat est un acteur particulier de la vie économique : il peut contraindre, grâce aux lois, les entreprises à agir dans certains sens. Il ne peut pas tout faire bien sur, mais il pose ce qu'on appelle un cadre juridique.
Intuitivement, la liberté s'expérimente comme absence de contraintes : on se sent libre quand on ne subit ni contrainte physique, ni interdiction morale, ni pression psychologique. Le sentiment de liberté naît alors du fait que le principe de l'action est en nous et n'est pas déterminé par un principe extérieur.
Cette expression est à la fois un précepte et un proverbe : il apprend à restreindre ses libertés en communauté, mais il est aussi utilisé pour mettre en garde contre tout abus de pouvoir. Si tu veux qu'on t'épargne, épargne aussi les autres.
Si la liberté de chacun est sans limite, une personne ne tardera pas, au nom de sa propre liberté, à empiéter sur celle des autres. Pour chaque liberté fondamentale, le législateur précise quelles en sont les limites, de manière à ménager les droits de chaque citoyen. La liberté d'expression peut constituer un exemple.
1) C'est une liberté sans limite qui refuse ou s'est affranchie de toute limite, de toute contrainte qui pourrait l'amputer. On peut aussi comprendre cette idée comme celle d'une liberté qui aurait un champ d'extension illimité et qui embrasserait tous les aspects de la liberté : politique, morale, métaphysique...
La censure d'Internet en Chine est parmi les plus restrictives au monde, le gouvernement bloque l'accès à de nombreux sites dont des sites de partage ou des réseaux sociaux comme Facebook, Twitter et YouTube ou des sites de discussion sur le dalaï-lama par exemple.
Le philosophe Charles Girard rappelle que le droit d'offenser est partie intégrante de la liberté d'expression. Sa justification repose sur la distinction entre les dogmes, qui peuvent faire l'objet de critiques ou de moqueries, et les individus qui peuvent y adhérer.
La liberté permet, par exemple, à une personne de faire des choix. Ces choix peuvent être très simples, comme sélectionner une chanson que l'on a envie d'écouter. Il arrive aussi que ces choix soient plus complexes parce qu'ils impliquent des obligations.
Locution nominale
Homme qui n'est pas soumis au servage ou à l'esclavage.
La liberté est une capacité à atteindre notre puissance d'être ou d'action, sans pour autant en être prisonnier ou pré-déterminé être libre, c'est accomplir ce que notre désir nous suggère, et non ce que l'on nous impose.