- Parce que les blancs coupaient les oreilles des esclaves qui s'échappaient des plantations. - Parce que les chasseurs d'esclaves marrons (esclaves enfuis) étaient payés au nombre d'esclaves tués et qui rapportaient leurs oreilles comme preuve pour se faire payer.
À La Réunion et dans d'autres anciennes colonies françaises comme La Nouvelle-Calédonie, les Blancs sont parfois surnommés zoreilsou zoreilles. Il y a plusieurs versions quant à l'origine de ce terme péjoratif pour parler des métropolitains.
Le terme se serait propagé dans l'ensemble des DOM-TOM dans un second temps. Il y a plusieurs hypothèses : Les Métropolitains tendent l'oreille pour comprendre la langue créole. Quand les Métropolitains débarquent à la Réunion, leurs oreilles deviennent rouges du fait de la chaleur tropicale.
Les zoreys désignent les métropolitains qui habitent à La Réunion. L'origine du terme n'a jamais été clairement établie. Selon certains universitaires, le vocable "zorey" aurait été utilisé après l'envoi de Réunionnais à Madagascar durant la Première Guerre mondiale : les soldats blancs avaient les oreilles rouges...
Il s'agit plus exactement d'une répartition en Blancs/non-Blancs : le nombre de Blancs estimé est rapporté à la population totale et ce n'est qu'une fois cette proportion évaluée (29,8 %) qu'est déduite la proportion des Noirs – soit les « gens de couleur de la plus claire à la plus sombre » (70,2 %) [Defos du Rau, ...
Au féminin : une Réunionnaise, des Réunionnaises.
Carnet d'une Réunionnaise
Le terme « cafre », qui est devenu « Kaf » à la Réunion, désigne une personne d'origine malgache ou africaine descendant d'esclaves ou d'« engagés ». Le mot est issu de kaffir qui veut dire « nègre » en afrikaans.
Je t'aime en créole :
Créole Réunionnais (La Réunion) : mi aim a ou. Créole Guyanais (France - Guyane) : mo konten to.
Bonzour ! : bonjour !
Dans ce cas, dites-lui « Mèrsi », qui est la traduction de « Merci » en créole réunionnais. C'est LA formule de politesse la plus répandue à la Réunion.
Nom commun. (La Réunion) Enfant né d'une union entre un(e) zoreille et un(e) créole. (La Réunion) Métropolitain vivant depuis longtemps dans les îles et ayant adopté le mode de vie local.
Les premiers habitants sont des mutins déportés de Madagascar. Ils arrivent à Bourbon entre 1646 et 1669. La véritable colonisation commence dans la seconde moitié du xvii e siècle, avec la Compagnie française des Indes orientales et les projets de Colbert.
Elle fait partie des Départements d'outre-mer ou DOM au même titre que ses “cousines” américaines de Guyane, Guadeloupe et Martinique. Les Réunionnais sont de nationalité française, nous avons donc un passeport français. Cela peut paraître étrange de le dire, mais tant de personnes l'ignorent.
Pour la petite histoire, le mot « yab » viendrait du fait que les enfants n'allaient pas beaucoup à l'église, car celle-ci se trouvait loin… ils étaient alors surnommés les « ptits diab' ».
La découverte
Bien que l'on date sa découverte aux alentours de 1500, des navigateurs arabes semblent l'avoir repérée avant. L'amiral portugais Pedro Mascarenhas y aborde vers 1512 mais l'île reste inhabitée pendant de longues années.
Mwen aimé ou doudou : Chéri(e) je t'aime.
Si vous savez dire « bonne nuit » en « kréol réyoné », c'est que vous venez probablement de l'île intense.
Par exemple, « Tu me manques » peut être traduit par « Ou mank amwin » en Kréol rénioné. Vous pouvez aussi lui dire « Mi aim a ou », qui signifie « Je t'aime ». Les deux expressions peuvent très bien se combiner, avec « Mi aim a ou mon zarlor, ou mank amwin », ce qui veut dire « Je t'aime mon trésor, tu me manques ».
fanm : femme ; on malfanm : une forte femme, une maîtresse-femme. fanmi : famille.
- fèmé gèl a'w = tais-toi !
Créole guadeloupéen : « Mèsi » Créole guyanais : « Grémési » Créole haitien : « Mèsi » Créole martiniquais : « Mèsi »
Fierté réunionnaise, le respect des autres est inscrit dans les gènes des Réunionnais. Symbole de cette tolérance, églises, temples tamouls, mosquées, pagodes chinoises font partie intégrante du paysage urbain. Les visages réunionnais d'aujourd'hui, métissés pour la plupart, portent cette histoire.
La « Fête des Cafres », « Fèt Kaf » en créole, fait partie des traditions réunionnaises ; elle est célébrée tous les ans aux quatre coins de l'île. Le 20 décembre 1848, Sarda Garriga annonçait officiellement l'abolition de l'esclavage à La Réunion et depuis 1983, le 20 décembre est devenu un jour ferié.
Le terme cafre ou caffre désigne les Noirs de la Cafrerie (partie de l'Afrique australe), appelés en Afrique du Sud : Kaffer (Kaffir, Keffir ou Kaf). Kaffer est en afrikaans assimilable au mot nigger aux États-Unis ou nègre dans la France coloniale.