Les pesticides qui sont pulvérisés sur les champs et utilisés pour la fumigation des sols peuvent dégager des substances chimiques appelées composés organiques volatils, qui peuvent réagir avec d'autres produits chimiques et former un polluant appelé ozone troposphérique.
Les effets des pesticides sur l'environnement sont variés et très larges . Les pesticides les plus volatils, c'est-à-dire les plus enclins à passer à l'état gazeux, peuvent être disséminés par le vent. Ils peuvent alors polluer l'air et le sol, en cas de pluie par exemple, parfois loin du lieu où ils ont été appliqués.
L'expertise de l'Inserm a rapporté des associations positives entre l'exposition professionnelle à des pesticides et certaines pathologies chez l'adulte comme la maladie de Parkinson, le cancer de la prostate et certains cancers hématopoïétiques (lymphome non hodgkinien, myélome multiple).
Dès qu'ils atteignent le sol, les pesticides sont dégradés ou dispersés. Les matières activent peuvent se volatiliser, ruisseler ou être lessivées, et ainsi, atteindre les eaux de surface ou eaux souterraines. La volatilisation est la cause principale de fuite de pesticides hors de la zone cible.
La contamination des eaux par les pesticides
En effet, répandus sur les sols, ces derniers vont venir ensuite s'infiltrer et venir contaminer les eaux souterraines. Cette contamination se répercutera sur la qualité des eaux et entraînera des traitements supplémentaires.
Avantages et inconvénients des pesticides
Toutefois, les pesticides ont des effets néfastes sur le système immunitaire et endocrinien et peuvent pro- voquer des cancers. Les fœtus, les enfants, les femmes enceintes et les personnes âgées sont particulière- ment vulnérables.
Qui dit production intensive dit pollution de l'eau et des sols. Les engrais azotés contribuent ainsi à 22 % des émissions d'ammoniac, les déjections animales et leur épandage à 75 %, rappelle l'Ademe. L'agriculture produit aussi 20 % des émissions de gaz à effet de serre.
acidification de l'air ; formation d'ozone troposphérique ; appauvrissement de la couche d'ozone ; particules et effets respiratoires des substances inorganiques.
Ainsi, selon l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), le pays de l'UE qui utilise le plus de pesticides est Chypre, avec 9,98 kg par hectare (10 000 m²) de terres cultivées en 2019. Viennent ensuite les Pays-Bas (8,88 kg/ha) et la Belgique (6,96 kg/ha).
Les pesticides tuent directement les abeilles et les pollinisateurs, menaçant l'ensemble de la biodiversité. Ils appauvrissent aussi les milieux naturels que sont l'eau, l'air et les sols.
Le glyphosate, l'herbicide le plus vendu au monde, est classé comme potentiellement cancérigène. Il est plus connu sous la marque commerciale Round Up de Monsanto et il est associé à certains OGM. Il a été confronté à de très nombreux problèmes de résistance, notamment aux États-Unis.
Ils comprennent les insecticides, les herbicides et les fongicides.
On utilise des pesticides pour protéger les cultures des insectes, des mauvaises herbes, des champignons et d'autres nuisibles. Les pesticides sont potentiellement toxiques pour les êtres humains et peuvent avoir des effets sanitaires chroniques et aigus, selon le niveau et la voie de l'exposition.
En tête du classement, on trouve les raisins avec un total de 87,2% de pesticides, talonnés par les oranges qui contiennent 86,7% de pesticides. Derrière, on trouve les fruits secs (81,9%), les poires (73,6%), les haricots (34,7%) ou la laitue (23,6%).
Qui sont les inventeurs des pesticides ? En 1896, Louis Bonnet réussit en France le désherbage du blé contre la moutarde des champs à l'aide d'une solution de 6 % de sulfate de cuivre. Par la suite, d'autres sels sont utilisés ainsi que l'acide sulfurique dilué.
L'agriculture biologique, c'est un mode de production qui a recours à des pratiques agricoles et d'élevage soucieuses du respect des équilibres naturels. Pour préserver les écosystèmes, la richesse des sols et toute la biodiversité qui y habite, la bio n'utilise pas de pesticides de synthèse.
Le secteur énergétique
La production d'énergie et d'électricité est la championne des secteurs polluants. Elle est à l'origine de 31,5 % des émissions de GES.
Les sources humaines de pollution atmosphérique comprennent les activités qui reposent sur l'utilisation de combustibles à base de carbone (par exemple, le transport, les véhicules hors route et l'équipement mobile, ainsi que la production d'électricité), les procédés industriels comme ceux liés à la production de ...
– les pesticides et assimilés (engrais, insecticides) ; – les pollutions atmosphériques (gaz des usines, fumées des véhicules, odeurs) ; – la pollution des eaux et des sols (pollution radioactive, chimique et biologique) ; – les nuisances diverses (bruits et émissions sonores, fumées des cigarettes et pipes).
Le secteur de l'agriculture contribue à l'émission de gaz à effet de serre (GES) dans l'atmosphère, entre autres par la gestion des sols agricoles, la fermentation entérique et la gestion des fumiers.
A cause des grandes quantité de gaz rejetées par la digestion des vaches, l'agriculture bovine est considérée comme une des plus polluante.
Les polluants agricoles qui suscitent une vive inquiétude pour la santé humaine sont les agents pathogènes provenant du bétail, des pesticides, du nitrate des eaux souterraines, des traces d'éléments métalliques et des polluants émergents, dont font partie les antibiotiques et les gènes résistants aux antibiotiques ...
L'idée que l'agriculture biologique n'utilise pas de pesticides du tout est assez répandue, mais c'est en fait une idée reçue. En réalité, l'agriculture biologique utilise bien des pesticides.
Les produits arsenicaux ou à base de plomb (arséniate de plomb) étaient utilisés au XVI e siècle en Chine et en Europe. Les propriétés insecticides du tabac étaient connus dès 1690. En Inde, les jardiniers utilisaient les racines de Derris et Lonchocarpus (roténone) comme insecticide.