Napoléon combattit les mêmes ennemis que Louis XIV et Richelieu. Mais, au contraire des rois, il pouvait compter sur ses talents et l'énergie incroyable de ses soldats, les fameux grognards qu'il suscitait. Ce mélange mit l'Europe à genoux devant la Grande Nation. Après chaque victoire, l'Empereur se montrait généreux.
Quelles que fussent ses motivations, Napoléon reste dans la mémoire comme un chef de guerre qui sacrifia la vie de centaines de milliers d'hommes. Trouver un équilibre en Europe où la France dominerait politiquement et économiquement était son obsession.
Pour lui, à la question de savoir pourquoi Napoléon fascine encore autant aujourd'hui, la réponse coule de source : sa puissance, sa stature, ses alliances et ses conquêtes.
Napoléon Bonaparte n'était pas seulement un génie militaire qui offrit à la France des dizaines de batailles en seulement 15 ans de règne, c'est aussi un Empereur qui a révolutionné la façon dont nous vivons aujourd'hui.
Sa carrière est fulgurante
à 35 ans, il est sacré empereur. Et il règne sur l'Europe ! Napoléon transforme également la France en un pays moderne, après avoir pris le pouvoir par la force. Il crée les lycées, le baccalauréat, les universités.
Napoléon apporte le retour à l'ordre en regroupant les lois dans le Code civil. Il modernise la France en nommant des préfets pour administrer les départements. Il crée des lycées pour former les cadres de l'Empire et institue la Légion d'honneur pour récompenser le mérite. Il fonde la Banque de France.
Général couvert de gloire à trente ans seulement, Napoléon Bonaparte devient Premier consul (1800-1804), puis Empereur des Français (1804-1814). Sa volonté réformatrice et son génie militaire, bien plus que son intelligence politique, font de lui un personnage controversé de l'histoire de France.
Il remporte de nombreuses victoires et est très aimé de ses soldats. En novembre 1799, il organise un coup d'Etat et devient premier consul. Il rétablit l'ordre et la paix en France, ce qui le rend très populaire.
Dans cette commune belge, Napoléon aurait été doublement trahi le 18 juin 1815. D'abord par ses généraux, Ney et Grouchy en tête. Ensuite par la météo : une pluie diluvienne avait transformé en bourbier le champ de bataille, déroutant son artillerie.
« Patrie, Science, Gloire ». C'est finalement par ordre du 11 avril 1805 que l'Aigle impérial est officiellement attribué à l'École polytechnique. Il est possible que ce soit l'Empereur lui-même qui ait modifié la devise « Patrie, Science, Gloire » en « Pour la Patrie, les Sciences et la Gloire ».
L'une des principales initiatives de Napoléon III est la révolution des transports. Six grandes compagnies de chemin de fer sont créées, la longueur des voies ferrées est multipliée par cinq. Le commerce intérieur peut alors s'épanouir dans ce qui apparaît pour la première fois comme un véritable marché national.
Héritier d'idées et de conceptions politiques des Lumières françaises mais aussi de la Révolution et du Directoire, Napoléon aurait voulu faire disparaître les inégalités entre la France de la Révolution et les puissances de l'Ancien régime en se servant notamment « d'Etats tampons ».
Pourquoi Napoléon n'a jamais déménagé ? Parce qu'il avait un Bon Appart !
Napoléon aime manger simplement, du poulet rôti, des pâtes qu'il a découvertes lors de sa première campagne d'Italie, du vin coupé avec de l'eau.
Après son retour de l'île d'Elbe, Napoléon affronte une coalition anglo-prussienne entre les villages de Waterloo et Mont-Saint-Jean, en Belgique. Face aux troupes du duc de Wellington et du maréchal Blücher, son armée s'incline. Le 18 juin 1815 signe ainsi la fin de l'épopée napoléonienne.
Pozzo di Borgo, l'ennemi juré de Napoléon.
Pendant le Consulat, le Premier Consul Bonaparte modernise la France : il crée la Banque de France qui va gérer la nouvelle monnaie, le franc germinal (Germinal, c'est le mois qui va du 21 mars au 19 avril) ; il organise l'administration du pays, avec les départements et les préfets ; il ordonne la rédaction du Code ...
au sens large, le bonapartisme vise à établir un État national à exécutif fort et centralisé mais d'essence républicaine et assis sur la consultation régulière du peuple par le biais de plébiscites.
La France va connaitre une profonde réorganisation. Dans chaque département, le pouvoir est confié à un préfet. Les juges et les jurés ne sont plus élus, ils sont nommés. L'Etat crée une nouvelle administration fiscale ainsi qu'une nouvelle monnaie, le Franc Germinal, en or.
A l'étranger le regard sur « l'Empereur » est complexe, globalement pas très positif. C'est le monde d'après. Il y a d'abord toutes ces parties du monde où Napoléon reste perçu comme l'homme qui a rétabli l'esclavage. Emmanuel Macron l'a reconnu tout à l'heure : c'est une faute indélébile.
Le 5 mai, à 4 h du matin, il prononce avec peine ses derniers mots : « À la tête de l'armée. » À moins que ce ne soit : « France… mon fils… armée… » On l'entend à peine avant qu'il ne plonge dans le coma.
Il faisait des fautes de français
Ses batailles et exploits, il a préféré les dicter à des secrétaires car sa propre écriture était souvent illisible. L'empereur faisait, qui plus est, des fautes d'orthographe. Il lui arrivait même de se tromper de mots comme en attestent quelques documents écrits de sa main.
Les Etats conquis sont dotés de constitutions similaires à celle de la France. Napoléon impose à travers l'Europe une administration centralisée, le Code civil, l'abolition de la féodalité, les lycées, le système métrique...