Premièrement, les médicaments antidépresseurs qui bloquent les récepteurs H1, des récepteurs de l'histamine, sont associés à une faible satiété et à une augmentation de l'envie de glucides. Cela entraîne une augmentation de l'apport calorique et un gain de poids.
"La prise de poids est alors faible ou absente" constate le Docteur Neveux. Les conseils qu'ils prodiguent sont donc liés à la dépression plus qu'au fait de la prise d'antidépresseur : "Il s'agit d'adopter un régime alimentaire équilibré, un rythme de sommeil régulier, de faire de l'exercice.
Les antidépresseurs tricycliques, (ex :Imipramine) : les plus anciens, très peu prescrits aujourd'hui, favorisent la prise de poids. Les nouveaux tricycliques et apparentés, (ex :Anafranil, ludiomil, tofranil) : ils font perdre du poids, surtout l'Athymil .
Ne faisons pas durer le suspense : oui, les antidépresseurs font grossir, mais dans des proportions limitées et variables selon le type d'antidépresseur prescrit.
La fluoxétine est un médicament utilisé pour le traitement de la dépression, et qui a comme effet secondaire de réduire l'appétit. Par conséquent, on pense que la fluoxétine pourrait être utilisée comme traitement pour les personnes en surpoids ou obèses.
Un antidépresseur pourra par exemple commen-cer par fatiguer et modérer l'activité d'une personne concernée, qui devra attendre quelques semaines avant de sentir son humeur s'améliorer.
Déroxat®, le Citalopram®, le Prozac®, l'Effexor®.
Lors de l'arrêt d'antidépresseurs, environ une personne sur deux subit un syndrome de sevrage. Ce syndrome est dû à une sorte de manque et se manifeste par des maux physiques (maux de tête, troubles digestifs, fatigue) comme psychiques (insomnie, anxiété, idées suicidaires…).
Trois antidépresseurs ont récemment démontré leur efficacité dans l'anxiété généralisée: la venlafaxine, la paroxétine et l'escitalopram.
En France, un seul médicament est commercialisé pour le traitement de l'obésité : l'orlistat. Son effet est simple : le médicament agit localement sur le tube digestif. Il bloque l'absorption d'environ un tiers des matières grasses apportées par l'alimentation.
À l'inverse, certaines personnes dépressives peuvent parfois avoir un appétit plus important. Cela se traduit par une augmentation de la prise d'aliments (surtout sucrés), par des fringales voire par de la boulimie. Ces comportements pouvant conduire à une prise de poids.
5 molécules s'avéraient plus efficaces que la moyenne des 21 antidépresseurs (OR 1,19 – 1,96) : en tête la vortioxetine (BRINTELLIX), puis l'escitalopram, la mirtazapine, l'amitriptyline, l'agomélatine, la paroxetine et la venlafaxine.
Les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS ou antidépresseurs sérotoninergiques) Dont le citalopram (Celexa®, Seropram®), la fluoxétine (Prozac®), la fluvoxamine (Luvox®, Floxyfral®), la paroxétine (Paxil®, Deroxat®, Divarius®) et la sertraline (Zoloft®).
Les antidépresseurs peuvent avoir des effets secondaires qui dépendent des classes médicamenteuses. Pour les antidépresseurs sérotoninergiques, on peut observer des bouffées de chaleur, une anxiété, de l'insomnie, des vertiges, des troubles digestifs.
Les antidépresseurs n'entraînent pas ces effets secondaires. Comme tout traitement, ils peuvent cependant en générer d'autres, tels que prise de poids, troubles digestifs ou troubles cardiaques. Ces effets, bien connus avec les molécules utilisées depuis une vingtaine d'années, sont surveillés.
Dans les études à court terme (8 semaines), la vortioxétine est plus efficace que le placebo pour améliorer les symptômes dépressifs mesurés par la note totale à l'échelle MADRS. Elle est également efficace dans une étude à long terme (52 semaines) comme traitement de prévention des rechutes et récurrences dépressives.
Comment les antidépresseurs détraquent votre cerveau
Et lorsqu'ils se connectent, ils se transmettent des « messagers chimiques », comme la sérotonine, impliquée dans la gestion de l'humeur, ou la noradrénaline, impliquée dans la gestion du stress.
Dépendance aux antidépresseurs
Par contre, ils causent un effet de sevrage lorsqu'on cesse de les prendre puisque l'organisme s'y habitue. Il ne faut donc absolument pas cesser de les prendre d'un coup, surtout que cela peut également entraîner la réapparition des symptômes de dépression.
Les antidépresseurs les plus efficaces :
l'escitalopram (Lexapro, Cipralex, Sipralexa et Seroplex) l'agomélatine (Valdoxan, Melitor et Thymanax) l'amitriptyline (Elavil, Tryptanol, Endep, Elatrol, Tryptizol, Trepiline, Laroxyl, et Redomex) la mirtazapine (Norset et Remeron)
La dépression sévère mélancolique (niveau le plus élevé de dépression) : forme très douloureuse, avec perte d'intérêt total pour le monde extérieur, incapacité à aimer, perte d'estime de soi, autodépréciation constante…
Les symptômes physiques de la dépression
Ainsi, les symptômes physiques sont nombreux : Troubles du sommeil : le sommeil est souvent mauvais, moins profond, et peu réparateur avec des réveils précoces.
Les antidépresseurs agissent ainsi tant sur l'humeur que sur le plaisir, la motivation, l'énergie, la libido, les troubles du sommeil, mais aussi le stress et l'anxiété (sans créer de dépendance comme les anxiolytiques, lire plus loin). Il existe plusieurs types d'antidépresseurs.
La prise de médicaments antidépresseurs peut accélérer la guérison. Ces médicaments sont plus efficaces si vous suivez en même temps une psychothérapie. Beaucoup croient faussement qu'il faut choisir entre psychothérapie et médicament. Il n'en est rien, bien au contraire, les deux traitement se complètent.