Pour répondre au débarquement anglo-américain en Afrique du Nord, l'armée allemande franchit la ligne de démarcation qui sépare la France occupée de la France dite« libre »depuis l'armistice de 1940.
Cette zone d'occupation italienne se résume à quelques zones frontalières conquises par les troupes italiennes, dont Menton. Cette zone est d'importance réduite : 800 km2 , 28 000 habitants, mais jouera un rôle essentiel dans la sauvegarde des Juifs et la relative protection qu'elle offrait aux résistants.
L'Allemagne attaqua par l'Ouest le 10 mai 1940. A l'origine, les commandements britannique et français pensaient que l'armée allemande attaquerait, comme pendant la Première Guerre mondiale par le centre de la Belgique, et ils postèrent donc en urgence des troupes à la frontière entre la Belgique et la France.
Craignant un débarquement dans le Sud de la France, alors encore libre, ainsi que le ralliement de la flotte de cette dernière aux Alliés (ce qui arrivera quand même, à l'exception – majeure – des bâtiments sabordés), Hitler décide, le 11, d'envahir et d'occuper la zone libre.
Parallèlement, des thèses négationnistes instrumentalisent l'héritage de Pétain et servent une idéologie complotiste. En 1945, Philippe Pétain est reconnu coupable de haute trahison et d'intelligence avec l'ennemi. Il est condamné à l'indignité nationale, dégradé, privé des droits civiques et de toute décoration.
Les deux hommes sont en désaccord sur la façon de préparer l'armée française à la guerre. Et, en 1940, De Gaulle portera un jugement très dur sur le Maréchal:«Pétain est un grand homme, mort en 1925. Le drame, c'est qu'il ne l'a pas su».
A Verdun, en 1916, il va imposer sa conception de la guerre: reculs tactiques, emploi massif de l'artillerie, refus des offensives inutiles. Et imposer sa légende. En mai 1917, il est nommé commandant en chef des armées françaises et redonne confiance aux troupes.
Après l'Anschluss et le démembrement de la Tchécoslovaquie, la Pologne constitue la cible suivante d'Hitler dans sa volonté de réviser le traité de Versailles (supprimer le couloir de Dantzig et rattacher la Prusse orientale) et de construire une "Grande allemagne" (agrandie vers l'Est).
Le 24 octobre 1940, la poignée de main échangée entre Hitler et Pétain sur le quai de la gare de Montoire scelle l'entrée de la France dans la Collaboration. Après la guerre, les uns ont prétendu que cette politique avait été imposée à la France par l'Allemagne nazie.
Le 28 juin 1914 , l'assassinat de l'archiduc d'Autriche François-Ferdinand par un étudiant serbe pousse l'Autriche-Hongrie, membre de la Triplice, à déclarer la guerre à la Serbie. Subséquemment, le système des alliances pousse l'Allemagne à déclarer la guerre à la Russie et à la France.
Quel est le seul pays que l'Allemagne n'a pas envahi ? C'est le Royaume Uni.
La cause la plus fondamentale était l'infériorité démographique. En 1938, après l'annexion du pays des Sudètes, le Reich comptait 79 millions d'habitants, presque deux fois plus que la France (41,5) ! L'infériorité numérique s'était aggravée depuis 1914 (68 millions contre 39,6).
Soutenu par Winston Churchill, le général de Gaulle crée la France libre en juillet 1940 en Angleterre. Son but est de poursuivre la guerre, libérer la France et lui rendre son rang.
La France est alors divisée en 2 : le nord, zone occupée militairement par les Allemands, et le sud, zone libre. Suite à la signature de cette Armistice, les partisans de Pétain veulent modifier la Constitution pour mettre Pétain à la tête de ce nouveau régime qui siège à Vichy.
Les troupes du Reich nazi occupent la zone Nord et la façade atlantique (soit environ 60 % du territoire). De l'autre côté de la ligne de démarcation, c'est la France dite « libre » dirigée par le Maréchal Pétain et un gouvernement installé à Vichy.
Selon l'étude « German Emigration and Remigration Panel », publiée par l'Institut fédéral en coopération avec des sociologues de l'université de Duisburg-Essen, une grande partie des émigrants quittent l'Allemagne pour des raisons professionnelles – et gagnent nettement plus dans leur nouveau pays.
A la fin janvier 1945, presque toute la Pologne dans ses frontières d'avant-guerre avait été libérée par les forces soviétiques. Après la capitulation de l'Allemagne, les troupes soviétiques occupèrent la majorité de l'Europe de l'Est, y compris la Pologne.
1er septembre 1939 L'Allemagne envahit la Pologne et déclenche la Seconde Guerre mondiale en Europe. 3 septembre 1939 Honorant leur garantie des frontières de la Pologne, la Grande-Bretagne et la France déclarent la guerre à l'Allemagne. 17 septembre 1939 L'Union soviétique envahit la Pologne par l'est.
Les historiens sont toutefois unanimes : l'Allemagne nazie a été vaincue par l'Armée rouge. Jacques Pauwels, historien et auteur d'un ouvrage sur la question, revient sur cette période et explique quand et comment la guerre a basculé vers la défaite inéluctable de l'Allemagne nazie.
Les Auvergnats ou Bougnats étaient perçus péjorativement. "Bougnat", pour dénigrer quelqu'un, aurait donné Bougnoule. On dit que les Allemands (occupants en 40/45) en France auraient aussi utilisé "Bougnoule" pour les Français.
8 mai 1945 : fin de la guerre en Europe
Le 7 mai, à Reims, le général Alfred Jodl signe la reddition allemande, en France.
Le régime de Vichy (ou régime de l'État français) est un régime politique français qui dura quatre ans, du 10 juillet 1940 au 20 août 1944, pendant l'Occupation allemande. Le chef d'État était le maréchal Pétain.
1 Le régime de Vichy : une apparence de légitimité
Refusant de demander l'armistice à l'Allemagne, le gouvernement de Paul Reynaud démissionne le 16 juin 1940. Le président de la République , Albert Lebrun, nomme alors le maréchal Pétain à la présidence du Conseil.
Nivelle, le vrai vainqueur de Verdun.
Selon le spécialiste de la Première Guerre mondiale, si un telle importance a été accordée au fil des années au maréchal Pétain, c'est notamment pour éclipser Robert Nivelle. "Pétain a commencé à commander à Verdun du 25 février au 1er mai.