«Le secteur manufacturier européen souffre du contexte actuel et d'une demande qui diminue au niveau mondial», «les carnets de commandes sont en baisse et les arriérés de production à fabriquer sont en train de diminuer», souligne Charlotte de Montpellier, économiste d'ING France.
Le secteur du luxe en Europe souffre mardi en Bourse à l'approche de la clôture dans un contexte de prises de bénéfices, de remontée des rendements obligataires et de signes de baisse de la demande aux États-Unis.
Comme pour LVMH, c'est la faiblesse des ventes aux Etats-Unis que la Bourse sanctionne chez EssilorLuxottica. Les dépenses en produits de luxe dans ce gros marché pour les acteurs du secteur donnent des signes de faiblesse.
Le marché chinois du luxe s'est contracté de 10% en 2022 sous l'effet des confinements liés à la politique « zéro covid » du gouvernement chinois et du ralentissement économique. Il marque ainsi le pas après cinq années de hausse.
Depuis le début de l'année 2023, le cours du CAC 40 est en hausse de + 11 %. Bien que le premier semestre de 2023 soit nettement positif, la volatilité était au rendez-vous.
Les mesures pour contrer l'inflation ont fortement contribué au déclin du marché boursier en 2022. La bourse européenne remonte à 6 860,95 point dès la première semaine de l'année 2023. Épongée jusqu'alors, la hausse des coûts pourrait pénaliser les entreprises en 2023.
À la rentrée 2023, grâce à la réforme, il passera à l'échelon 4 et percevra 458,70€ par mois, soit 112€ de plus - tout en continuant à bénéficier des avantages associés. → Révision du barème d'éligibilité → Augmentation de toutes les bourses d'au moins 37 euros.
La capacité des acteurs à innover et à s'adapter à une clientèle plus jeune permet de rester optimiste sur le secteur. Les consommateurs découvrent davantage les marques de luxe et dépensent leur épargne accumulée pendant la pandémie.
Le marché du luxe aurait enregistré une croissance évaluée entre +17 et +19% à taux de change courant au premier trimestre 2022, par rapport aux trois premiers mois de 2021, selon le dernier rapport Luxury 2022 « Rerouting the Future » du cabinet Bain & Company et de Fondazione Altagamma.
En ce moment la bourse chute pour deux raisons principales : – la hausse des taux d'intérêt directeur des principales banques centrales (en lien direct avec la hausse de l'inflation) ; – un environnement géopolitique instable, notamment avec la guerre en Ukraine. Que faire quand la bourse chute ?
De manière générale, les cours boursiers changent en fonction de l'offre et de la demande. Si plusieurs investisseurs veulent acheter un titre (demande) plutôt que le vendre (offre), le cours d'une action va augmenter. Si à l'opposé plusieurs préfèrent vendre plutôt qu'acheter, le prix va baisser.
La hausse des derniers mois a surtout été alimentée par les poids lourds du luxe et des cosmétiques (LVMH, Hermès et L'Oréal), aux qualités défensives et réputés à plus forte visibilité (ce qui est logique, du fait des pressions sur la conjoncture économique).
Ces performances s'expliquent principalement par l'abondance de liquidités mondiales, accentuée par les politiques monétaires menées par les Banques centrales, et par les perspectives macroéconomiques favorables liées à la reprise économique.
Les marques de luxe ont une forte valeur ostentatoire, identitaire, distinctive, affective et utilitaire pour les consommateurs (Vigneron, 2014). En effet, elles coûtent le plus cher, s'adressent aux personnes qui ont le plus de revenus et permettent de montrer la richesse de leur propriétaire.
Une croissance rapide et rentable
La croissance enregistrée par l'industrie du luxe n'est pas seulement rapide, elle est aussi rentable. Le commerce des articles de luxe génère un important cash-flow ce qui permet aux entreprises du secteur de peu s'endetter et de présenter des bilans sains.
Dans ce contexte, alors qu'elle prévoit une hausse autour de 20% pour 2022, Chiara Rotelli table pour 2023 sur "une croissance divisée par deux par rapport à celle de 2022, de l'ordre de 10%, avec une croissance organique à 8%. On s'attend à un ralentissement de la demande, mais à une amélioration des marges.
En fait, ils ont compris que si les pauvres. achètent des vêtements de luxe, ce n'est pas pour la beauté du textile. mais simplement pour montrer aux. autres qu'ils ont les moyens de porter du luxe.
Le luxe inaccessible: se caractérise par une production très limitée et unique. Les produits sont d'une qualité exceptionnelle, et réalisé avec le plus grand soin. Ils s'adressent à une clientèle très fortuné Le luxe intermédiaire : malgré sa production à moitié industrielle, les produits sont de qualité.
Les grandes marques du luxe ne sont pas du tout touchées par l'inflation. C'est le concept du pricing power. C'est-à-dire que les grands groupes peuvent se permettre de répercuter les coûts supplémentaires sur le prix en magasin…sans pour autant diminuer leur vente.
Pour François Monnier, pas la peine d'attendre LE bon moment pour commencer à investir. « La bourse est le meilleur des placements, on peut commencer à y investir dès que l'on peut, affirme-t-il. Sur quarante ans, la bourse, c'est un gain moyen de 14,7 %, en prenant en compte les plus-values et les dividendes.
Est-ce que la bourse diminue s'il a un travail ? Dans certains cas, oui. S'il est boursier, un étudiant ayant un job pendant l'année universitaire et/ou durant l'été est dans l'obligation de déclarer ses revenus si ces derniers dépassent trois fois le montant mensuel du Smic.
Échapper à la pression des marchés financiers, reprendre le contrôle des opérations, s'affranchir des contraintes administratives liées à la cotation sur les marchés. Autant de raisons qui peuvent pousser une entreprise à quitter la bourse.